Les violettes de l'avenue Foch

Merci au site Net Galley et aux éditions Stock de m'avoir permis de découvrir cet ouvrage.
Malheureusement, il fait écho au livre Les rameaux noirs, que je n'ai pas aimé.
Je n'ai pas accroché du tout à Les violettes de l'avenue Foch car en fait ce n'est pas pour moi, tout simplement.
Dans ce livre, nous retrouvons des interviews, des articles, des rencontres, des portraits, des nouvelles dont le ton diffère suivant le format, et qui en plus sont destinés à la presse.
Je ne connais pas tous les personnages présentés, ni les références de l'auteur, son milieu, et même si ces chroniques ne sont pas désagréables, je dois avouer que parfois je n'ai pas compris grand chose !
Il est évident que je ne lirais pas d'autres ouvrages de cet auteur car lui et moi n'accrochons pas.
Je vais mettre deux étoiles et demie à ce livre ci pour une raison évidente : ce n'est pas mon truc, mais ce n'est pas pour ça que c'est mauvais.
Donc pile la moyenne, il serait injuste de mettre moins.

Depuis que j'ai quelques partenariats avec Net Galley, rares sont les titres qui m'ont franchement déçue. "Les Violettes de l'Avenue Foch" est le deuxième titre sur une trentaine de livres lus.

La multiplicité des formats m'a usée. En effet, sur 304 pages, on retrouve des interviews, des portraits, des articles, des rencontres, des nouvelles...avec, forcément des tons différents. de plus, beaucoup de personnes m'étaient inconnues donc il était difficile de s'imprégner de ce qui était rapporté succinctement puisqu'il s'agit de textes destinés à la presse.

Cependant, je précise que tout n'est pas négatif. Parfois,la plume de l'auteur, loin d'être désagréable, m'a fait penser à celle de Frédéric Beigbeder que j'ai longtemps adoré pour son écriture cynique et ses textes sur la littérature.

Etonnamment, j'ai encore peu vu de chroniques de « Les violettes…. » alors que celles des « Rameaux noirs » (Stock) se multiplient. Pourtant, les deux livres se répondent.
« La vie rêvée d'un dandy », voilà comment on pourrait sous-titrer le livre de Simon Liberati.
La vie rêvée de Liberati et la vie réelle (ou fantasmée) se mélangent dans « Les violettes… » ; rencontres avec Colette et Renée Vivien, Henri de Régnier, cet écrivain-poète dandy du XIX ème qui est le fil rouge du livre – dès le prologue l'auteur nous avertit:" Voici un recueil de proses datées"...
Aussi, Liberati est-il ici un autre Henri de Régnier, un Rémy de Gourmont aussi. Un décadent qui parfois se trompe de siècle (selon cette définition du décadent). Il raconte ses contemporains, ses rencontres imaginaires ou imaginées, réelles ou pas. Il est bavard, descriptif, fourmillant de détails. Et on pioche allègrement dans ses références ou ses errances avec la délectation du lecteur qui veut connaître l'autre côté de l'histoire - la grande ou la petite.
Sans doute ce livre pourra en déconcerter plus d'un. Pour ma part, je me suis bien amusée à aller d'un article à l'autre, à retrouver les références, à remonter dans le temps. A fouiner dans les potins. Comme l'auteur.





Ma note: 2,5 /5

Pour ceux qui:
– veulent en savoir plus et les curieux
– pour les littéraires- et les autres – en mal de décadentisme – ou en mal d'anecdotes

Merci à NetGalley et aux éditions Stock.

Lien : https://imaladybutterfly.wor..

Ah l'écriture de Simon Liberati... Elle nous plonge dans ses souvenirs légèrement brumeux qui sont vaguement les nôtres parfois, car sa façon de faire du name dropping nous ramène à des périodes et des gens dans des lieux inconnus de nous mais dont la notoriété nous est familière. Son écriture délicate et précise, sa mémoire qui ne flanche pas sont, à mon avis, un grand plaisir de lecture car il écrit très sérieusement des billets sur des sujets légers, mais graves parfois et, surtout, toujours passionnants.

Articles parus ou non sur des gens célèbres ou non des lieux des moments ..nostalgie et vivacité...grand talent!