AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,74

sur 178 notes
5
2 avis
4
6 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Herbert Lieberman avait magnifié le travail de médecine légale dans "Nécropolis" et mis en valeur New-York, une ville où l'activité ne s'arrête jamais. Ici, il reprend cette cité comme centre de ce polar, où son héros, l'inspecteur Mooney va devoir convaincre sa hiérarchie de la présence d'un tueur, qui à chaque solstice balance un bloc de béton depuis un des grattes-ciels sur la foule qui s'agglutine plus bas. La traque du tueur sera longue et haletante.
Commenter  J’apprécie          291
En fait, je dis toujours que je n'aime pas les polars, mais finalement je me rends compte que j'aime ça quand ils sont ... ben ... réussis, quoi 🙂 Bref, pour une fois je vous parle d'un livre pas trop long, mais tellement haletant qu'on est souvent obligé de s'arrêter pour reprendre souffle entre deux chapitres. Ce bouquin, c'est un peu le "Dahlia noir" de notre époque. Une enquête impossible qui bouleverse l'existence des gens qui travaillent dessus, un problème insoluble qui rend fous tous les témoins de l'affaire. Et le lecteur, par la même occasion
Commenter  J’apprécie          50
A chaque solstice d'été, un fou prend plaisir à jeter un bloc de béton depuis les toits de New York, faisant une victime parmi les passants.
Frank Mooney, inspecteur mal-aimé tout autant que mysanthrope, célibataire endurci, dont le passe-temps favori, hormis manger ce qu'il peut trouver de plus gras, est les paris hippiques, va avoir maille à partir avec sa hiérarchie qui considérera sa théorie comme les élucubrations d'une forte tête.
L'affaire sera longue avant sa résolution, d'autant que notre policier va voir sa vie privée bouleversée par sa rencontre avec une certaine Fritzi, que son caractère au combien bourru n'intimide aucunement.
Moins noir que "Nécropolis", mais plaçant tout autant la ville au coeur de l'intrigue, ce roman se lit avec beaucoup de plaisir, Herbert Lieberman s'attachant longuement à décrire ses personnages, notamment Mooney, flic pas toujours sympathique, criant de vérité.
Du grand polar urbain.
Commenter  J’apprécie          30
C'est l'histoire d'un flic new-yorkais assezclassique, blasé de tout qui claque son fric aux courses pour se distraire et baise de jeunes putes hispaniques pour se détendre.
Imaginez également un ancien pilote devenu un mythomane hypocondriaque qui ne se plaît qu'à absorber du Demerol grâce à de fausses ordonnances et dont le seul vrai plaisir n'est que de réussir à se faire interner dans un hôpital pour se faire bichonner par le personnel médical.
Et imaginez finalement un quidam, quelqu'un comme vous et moi - plutôt quand même comme moi - qui, depuis cinq ans déjà, attend la nuit du solstice d'été pour aller sur le toit d'un immeuble de New-York regarder la foule à ses pieds et qui balance des parpaings de 20 kilos sur ces minuscules fourmis pour en tuer quelques-unes.
Si vous pouvez imaginer cela, vous êtes dans l'univers du grand Herbert Lieberman.
Mooney, parfait prototype de gros flic, dur et débonnaire, absolument rebelle à la hiérarchie, mène l'enquête, dans une ville à l'aspect de bocal putride, parmi les obsédés de la pire espèce, les déchets les plus asociaux qui hantent les bas-fonds de la mégalopole.
Très vite, l'enquête va se fondre dans cette atmosphère lourde, insidieuse, rapidement terrifiante, à l'égal de l'extra-ordinaire Nécropolis qui avait fait la gloire d'Herbert Lieberman . On fera connaissance avec deux des plus étonnants personnages que le roman policier américain ait inventés : Watford, l'éternel assisté, vaincu par l'abjection urbaine, qui s'injecte des saloperies, des excréments, toutes sortes de rebuts, sous sa propre peau, perdu dans une manière d'extase rédemptrice ; et le richissime Peter Quintius, fleur du gratin, comme l'autre est une fleur de la fange. Quintius élève des cactus dans une serre, des nightbloomers, ainsi appelés parce qu'ils fleurissent la nuit : le maléfice répondant ainsi, page après page, à l'immondice et à l'horreur, comme autant de variations nocturnes et ténébreuses, jusqu'à la nausée.
Rarement suspense aura été plus violent et plus maîtrisé, les personnages plus fascinants, la vision d'un auteur de romans noirs plus précise, à l'instar des maîtres de l'après-guerre, de Goodis à McBain, mais sans doute dans une dimension plus foisonnante, qui permet une plongée mémorable dans un univers en proie aux démons, au sang et à l'ignominie.
Commenter  J’apprécie          20
Un bon livre de Lieberman mais moins bon que l'excellent Necropolis qui est hors catégorie. La description de New York et du quatier de la cuisine de l'enfer est très bien réalisée. L'enquête est menée mais on s'apercoit que l'inspecteur Mooney est fatigué comme il le sera par la suite dans l'excellent " le tueur et son ombre".
Commenter  J’apprécie          00
un bon livre, mon premier lieberman.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (682) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2869 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}