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4,09

sur 861 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
N'étant pas vraiment fan de roman policier, ma critique ne sera certainement pas écrite du meilleur point de vue.
Je pensais trouver un policier qui se dénoterait de tous ceux que j'avais pu lire jusqu'à présent... Et j'ai été plutôt déçue. le personnage de Konig, homme coléreux et malpoli m'a quelque peu lassé. J'avais la nette impression que l'auteur avait du mal à créer des personnages différents. Tous explosent de colère pour un oui ou pour un non et ne peuvent s'empêcher de lâcher un "nom de Dieu" ou encore un "Bon Dieu".
Le fait que deux histoires soient conter sans aucun lien entre l'une et l'autre est aussi dommage. Il en ressort à la fin de ce livre une impression d'écriture bâclée. Ce n'est qu'aux trente dernière pages où nous touchons enfin le fin mot de l'histoire et autant dire que je reste sur ma faim.
Seul point positif, je trouve les descriptions de l'auteur bien tournées, j'avais littéralement l'impression d'être présente à New-York.
Enfin, je pense qu'on pourra excuser cette mauvaise description par le fait que le livre date des années 70, avec tous les livres qui sortent à notre époque, il est difficile d'en vouloir à l'auteur qui je suis certaine était précurseur de nos bons romans policiers contemporains.
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Un policier sans téléphone portable, internet ou analyse ADN, est-ce possible ?
Oui ! Et c'est même très intéressant, d'autant que ce roman date des années 70 (ceci explique cela)
Je l'avais déjà lu à sa sortie et le souvenir, quoique très positif, était on ne peut plus vague...
Une atmosphère anxiogène, une ville où tout peut arriver, surtout le pire (c'était avant les années Giuliani), une violence croissante et de plus en plus gratuite, ceci pour le décor.
Un "héros", Paul Konig, médecin-chef du service médico-légal de la ville de New York, entièrement dévoué à son métier, à la psychologie complexe et travaillée, aussi attachant qu'exaspérant, la disparition de sa fille, la corruption, la lutte pour le pouvoir, de dangereux guérilleros d'opérette, des meurtres tous plus horribles les uns que les autres, voilà pour la trame et les intrigues.
Les années 70, une époque où l'écrivain pouvait être ce que l'on appellerait aujourd'hui "politiquement incorrect" sans être mis au pilori et cela fait un bien fou (lire les pages 323 et 324 de l'édition de poche, entre autres).
Un formidable roman au pessimisme total.
Quel dommage que Paul Konig n'apparaisse dans aucun autre roman de l'auteur, qu'est-il donc devenu cet homme torturé ?
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J'étais impatiente de lire le roman de Lieberman mais après lecture, je suis mitigée dans mon jugement.
Je comprend pourquoi Necropolis est un classique : on y retrouve tous les codes d'un bon roman policier noir /polar mais... il manque le truc!
Ca manque cruellement d'originalité.
A la décharge de l'auteur, le roman date des années 70 : peut etre sommes nous, lecteurs d'aujourd'hui, plus exigents. Je ne sais pas.
Toujours est il que j'ai trouvé les histoires dans lesquelles le docteur Konig est impliqué fades et faciles.
Même l'histoire de l'enlèvement de sa fille sent l'histoire courrue d'avance. Limite déçue au dénouement : on espère un peu de rebondissement mais non. Rien.

Dommage car les idées de départ sont excellentes : peut etre que, plutot que de multiplier les enquètes, l'auteur aurait du se concentrer sur une à la fois en gardant l'enlèvement de sa fille en toile de fond.

Donc Nécropolis est un classique du genre mais qui sent un peu la naphtaline...
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C'est l'histoire d'un homme qui a réussi sa vie professionnelle, et totalement raté sa vie familiale. Il a été un mauvais mari, et un mauvais père de bout en bout. Il est totalement responsable de la déchéance de sa fille. Lorsque celle-ci était enfant, il se consacrait entièrement à son travail, et ne la voyait presque jamais.
Ensuite, lorsqu'Ida, son ex-femme est morte, Lolly et Paul n'ont pas su se comprendre. Lolly l'accuse de n'avoir pas tout fait pour sauver Ida. Lolly est complètement perdue. Sa mère, la seule qui la comprenait, est partie, et son père et elle ne savent que s'affronter. Lolly se révolte, crie sa détresse, en s'en allant. Comme le fait remarquer Haggard, elle est majeure. Elle est dans son droit. Mais elle n'est pas armée pour la vie qu'elle va connaître dehors. Les rares fois où le lecteur la voit, ou entend parler d'elle, il se rend compte que c'est une victime. Paul sait bien qu'il n'a pas su élever sa fille. Il se montre odieux envers Haggard qui ne la retrouve pas assez vite, mais c'est avant tout lui-même qu'il flagelle et fustige.
[...]
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