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4,09

sur 861 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Non, Herbert Liebermann ne s'est inspiré ni de Dr House, ni du Dr Mallard de NCIS pour créer son personnage principal, Paul Konig, puisque Necropolis a été écrit en 1977...

Pourtant, comme Mallard, Konig est médecin légiste, et, comme House, il est intelligent, irascible et boîteux !

Et on le suit donc au cours de ses journées professionnelles, examinant un jeune Noir assassiné sur une cuvette de toilettes, ou une prostituée battue à mort, retrouvée avec une bouteille de bière (même pas vide !) plantée dans le...

Voilà les premières pages, agrémentées de détails liés aux découpages divers et à la description d'organes variés... Autant dire que j'ai bien failli m'arrêter là ! Après, au bout de quelques pages, ça va mieux... Soit qu'on s'habitue, soit que l'histoire (les histoires !) démarre(nt) enfin, mais voilà, à partir du moment où on comprend que Konig est à la recherche de sa fille disparue, et où on le voit mis au défi de reconstituer des cadavres découpés façon puzzle, eh bien, le reste du roman défile assez facilement...

Paul Konig est mis au défi de résoudre deux mystères : celui de la disparition de sa fille, Laurenn, "Lolly", aidé en cela par son ami l'inspecteur Haggard, et de trouver qui étaient ces deux cadavres trouvés empaquetés morceau par morceau à marée descendante, aidé cette fois par Flynn. le tout sur arrière plan d'intrigues politiciennes et de trahisons internes.

Ce que j'ai préféré dans Necropolis, ce sont les joutes verbales auxquelles Konig semble prendre un malin plaisir à se livrer, que ce soit au tribunal, avec ses subalternes, ou même avec Flynn et Haggard. Par contre, la multiplication des "affaires" auxquelles il est confronté m'a un peu (beaucoup !) agacée, car en vérité, elles n'ont pas de lien entre elles et leur abondance nuit, de mon point de vue, parfois, à la fluidité du récit.

Je sors de cette lecture contente d'avoir fait la connaissance d'Herbert Liebermann, assez satisfaite du voyage, mais quasiment certaine de ne pas renouveler l'expérience. Bilan mitigé, en somme.
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L'histoire est centrée sur Paul Konig, le médecin légiste de New-York en 1974 .
Il est embarqué dans plusieurs affaires : l'affaire Robinson (interrogation sur un probable suicide), un embetant vol de cadavres dans sa morgue, une macabre découverte de cadavres découpés au bord de la mer et surtout la disparition de sa fille...
Celle qui le marque le plus est bien sur celle de sa fille, car il a déja perdu sa femme qui est morte d'un cancer. Il reste tout de meme longtemps très lucide dans chacun des autres affaires.
Tout au long du roman, on découvre comment se passe une autopsie, beaucoup de détails sur la façon dont la personne est morte... Les rapports qu'il entretient avec ses collègues, le maire, et autres m'avaient l'air très tendues...
Un petit regret : je ne lis pas beaucoup de policiers mais j'ai trouvé celui-ci très sombre et peut-être une intrigue un peu faible selon moi...
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" The city of the dead" : c'est la nécropole de New York ou Paul Konig règne en maître depuis plus de 40 ans .
La recrudescence des crimes atroces, des fous dangereux, des drogués, et la promiscuité dans cette grande ville due aux différentes ethnies , à la violence font tout converger vers la morgue ou Konig et son équipe pratiquent des autopsies, des reconstitutions ! Ils sont aidés par de nombreux enquêteurs, des policiers et, reçoivent les familles en deuil.
Le chef de la morgue est un sexagénaire méticuleux, renfrogné, taiseux et obsédé par son travail ! Il s'occupe des finances , du budget de son département pour rendre des comptes au maire, mais il supporte mal la contradiction !
Des morceaux de corps sont retrouvés empaquetés dans une rivière, et lui sont apportés en vrac pour qu'il tente de reconstituer leur apparence originelle et, façon " puzzle" son équipe et lui vont passer des heures, des jours à dégager les corps de 2 jeunes hommes mais, ce sera au sergent Flynn de retrouver les conditions de ces crimes et surtout les auteurs des faits.
Suite à une erreur dans l' autopsie de Robinson : un prisonnier est mort dans sa cellule dans des conditions litigieuses, et son avocat va demander une exhumation : Konig va être obligé pour protéger un membre de son équipe de supporter les attaques de la presse, des autorités municipales, du Procureur.
Entretemps, on découvre un trafic de cadavres volés à la morgue qui profite à des entreprises de pompes funèbres : de nouveau, Konig est mis sous pression et sommé de s'expliquer ! Mais, ce qui le préoccupe le plus est le sort de sa fille Lolly qui a fui sa maison après le décès de sa mère Ida, et qui ne donne pas de nouvelles : il culpabilise car il se rend compte qu'il a été tellement absorbé par son travail qu'il a loupé sa vie familiale ! Il a confié à son ami : le commissaire Haggard le soin de la retrouver par tous les moyens ! Et, il semblerait qu'elle ait de mauvaises fréquentations qui mettent sa vie en danger !
Herbert Lieberman nous plonge pendant 506 pages dans le lieu le plus sombre de New York, le plus sordide avec les corps, le sang , les blessures ! Un polar bien structuré, facile à lire qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière page !
L.C du polar de juillet 2021.
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Necropolis est un très bon livre ça c'est indeniable : une écriture carrée et efficace, une peinture réussie du New York du bas-fonds des années 70, une immersion dans le monde des légistes très intéressante, un final bouleversant. Rien à redire là-dessus. Néanmoins, lire Necropolis a été pour moi une épreuve; plus de 3 semaines pour arriver au bout (contre 1 semaine habituelle pour moi au vu de mon rythme de lecture). La faute à quoi : un manque d'empathie pour ses personnages, un bordel sans nom au début avec un maximum de scènes inutiles et des longueurs sans fin. OK les descriptions dans le labo se révèlent dignes d'intérêt mais c'est trop long. Trop de digressions, de détours, de hors piste, de passages indigestes qui m'ont saboté l'ensemble...
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Si la médecine légale fait froid dans le dos à de nombreuses personnes, elle est pour moi quelque chose qui se rapproche de mon métier. Necropolis nous plonge dans les profondeurs les plus noires de cette médecine si particulière.

Le docteur Paul Konig est le directeur de l'institut médico-légal de New-York. Depuis quatre décennies qu'il exerce ce métier, il a vu passer un nombre incroyable de corps et a pu les observer sous toutes leurs coutures. Avec son équipe, ils décortiquent les dépouilles jusqu'à ce que les causes de la mort leur apparaissent dans toute leur splendeur. le relais est alors passé à la police qui va cueillir les bourreaux.

New-York croule sous les décès en tous genre. Konig ne prends pas le temps de s'apitoyer sur la disparition soudaine de sa fille Lolly, survenue cinq mois plus tôt. Si l'absence de sa fille fait resurgir des souvenirs pas tous agréables, il se jette à corps perdu dans une nouvelle enquête.

Des morceaux de corps sont retrouvés presque soigneusement emballés au fond de l'eau. Un travail de longue haleine demandant une extrême minutie et une patience infinie vont accaparer Konig et les autres médecins légistes. En parallèle, l'enquête est menée par un policier du nom de Flynn qui n'a pas de répit tant les exigences de Konig sont fortes.

Necropolis porte bien son nom. On baigne dans l'odeur de la mort et dans les détails liés à la profession de Konig. Si ce dernier reste le principal personnage, l'atmosphère change légèrement quand la voix de Flynn prends la parole. L'enquête bien que difficile et lourde allège l'air morbide qui règne sur ce livre. Une troisième voix vient rejoindre les précédentes. C'est celle de Haggard, ami de Konig et flic au service des personnes disparues. En parralèle de l'enquête qui accapare les deux autres personnages, il mets tout en oeuvre pour retrouver Lolly, la fille de Konig. Et ce qu'il va trouver n'est pas des plus rassurant...

Necropolis est un roman policier qui sort du lot. le statut de médecin légiste du personnage principal offre un autre point de vue que le traditionnel flic ou détective improvisé. Si les détails qui vont avec la profession ne m'ont nullement dérangé, il faut savoir qu'ils ne se lisent pas avec facilité. Âme sensible, abstenez vous de lire ce livre car Herbert Lieberman, l'auteur, ne lésine pas sur les descriptions. Et elles sont longues et parfois même ennuyeuses.

Paul Konig est celui qui tient ce livre et il ne m'a pas fait le meilleur effet. Âgé d'une soixantaine d'années, reconnu dans le métier et ailleurs, c'est un homme exigeant, impatient et rébarbatif. Il n'a rien pour lui mais je mettrais son caractère bougon sur le compte de la disparition de sa fille et du décès de sa femme quelque temps plus tôt.
Konig vit pour son métier et pour le travail bien fait. Ce qui ne ravit pas tous le monde. La médecine légale a elle aussi son panier de crabes. Et l'auteur nous le démontre bien.

Necropolis a été écrit en 1976. Quarante ans plus tard, il ne dénote pas dans le paysage de ses pairs plus contemporains. Si quelques détails rappellent que nous ne sommes pas en 2016, l'histoire en elle même est intemporelle. Je trouve ça épatant.

Ce polar hors du commun ne m'a pas captivé comme d'autres ont pu le faire mais il est difficile à reposer une fois commencé. L'ambiance si particulière m'a happé jusqu'à la fin et quelle fin ! Je ne m'attendais pas à ce dénouement mais après réflexion, quelques heures après ma lecture, il ne pouvait en être autrement.

Necropolis n'est pas à mettre entre toutes les mains. Beaucoup de descriptions sont crues et réalistes et peuvent heurter certains lecteurs.

Pour les plus téméraires, excellente lecture et joyeux Halloween!
Lien : http://lepuydeslivres.blogsp..
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Roman sombre jusqu'au bout et particulièrement fait pour les amoureux du métier de médecin légiste.
De longues descriptions de corps mutilés, martyrisés et violentés, plusieurs intrigues qui se mêlent.
L'écriture est impeccable mais c'est long, très long et très noir.
Cela plaira sûrement à beaucoup d'amateurs du genre.
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Légèrement déçu, cela met beaucoup de temps à se mettre en place. Par contre, on est clairement dans le ton de New York dans années 70.
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Un peu déçu. La description de NY est intéressante, l'ambiance est parfaitement restituée..pour autant la trame romanesque est un peu sommaire. Au final c'est un roman où il ne se passe pas grand chose...
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noir c'est noir ! là c'est extrêmement noir !
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Captivantes et sombres intrigues, mais final fade..
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