AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,09

sur 861 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
"Nécropolis" est ce que j'appellerais une éclipse dans une vie de lecteur, c'est à dire un événement marquant et mémorable, une expérience fascinante et éprouvante qui occulte pour un temps toutes les lectures précédentes, celle-ci, mieux que beaucoup d'autres, vous fera comprendre le véritable sens du mot "obsession".
Pour ce qui est du contenu, sachez qu'entrer dans la vie de Paul Konig risque de vous perturber un tantinet, car si on s'est plus ou moins habitué aux scènes d'autopsies au fil des polars ou autres séries, ici, il s'agit carrément du plat de résistance, je n'ai rien lu de comparable à ce jour en termes de détails et d'exhaustivité.
Paul Konig est le médecin-chef de l'Institut médico-légal de New York, une sommité mondiale, le meilleur dans sa spécialité qui est de "faire parler" les morts, et des morts à New York, ce n'est pas ce qui manque !
L'intérêt de ce roman qui tourne exclusivement autour de Konig est que nous suivrons plusieurs histoires simultanément, le quotidien du service, les luttes intestines dans l'institut, les rapports avec la presse et la mairie de la grosse pomme, une enquête criminelle où l'apport des travaux de Konig sera essentielle et enfin, ses problèmes plus personnels avec sa fille, car la face cachée de Paul Konig est que sa vie sociale est un néant abyssal depuis le décès de son épouse.
Ce roman, c'est aussi la vision d'un New York désenchanté, une ville qui se meurt de sa violence systémique et exponentielle, une violence qu'on retrouve dans les relations des uns avec les autres où la recherche de domination prime, et où pragmatisme rime avec intérêt personnel.
Les américains me fascinent, je ne pourrais pas vivre là-bas, c'est une certitude. Je me suis mis en quelque sorte dans la peau d'un entomologiste qui observerait une fourmilière à la loupe en s'émerveillant de l'intense activité qui s'y déroule, ce va et vient d'individus qui se croisent, ouvriers et soldats, quelques prédateurs aussi. Et si on est attentif, on pourrait même en voir certains transporter des cadavres et s'engouffrer au coeur de la fourmilière, peut-être en direction de l'institut médico-légal.
Ce qui m'a étonné a postériori, c'est justement d'avoir été fasciné par ces énumérations macabres lors des très nombreuses autopsies, cette précision anatomique et ce souci exhaustif du détail donnent un éclairage intense sur cette profession ingrate et son caractère indispensable.
Ce qui m'a surpris, c'est d'être captivé par tous ces personnages à la dérive, il sont violents, aigris et obstinés, aucun d'entre eux n'est sympathique et pourtant, il semble bien qu'un lien invisible les unit tous, peut-être un résidu d'espoir en quelque chose auquel ils ne croient plus...
Le personnage de Paul Konig est un incroyable maelstrom d'énergie obstinée, d'égotisme et d'égoïsme, entièrement obnubilé par son métier, un être fait d'ombre et de lumière, un Dieu vivant dans sa spécialité doublé d'un individu misérable dès qu'il quitte sa tour d'ivoire.
En 65 chapitres, Herbert Lieberman m'a subjugué comme un serpent hypnotise sa proie, chacune des histoires qui rythme ce récit trouvera son dénouement au terme d'une progression faite de subtilité et d'intensité, l'enquête, concernant l'identification de deux cadavres défigurés et démembrés, étant un modèle du genre, et surtout, je ne suis pas prêt d'oublier l'intensité des deux derniers chapitres...
"Nécropolis n'est pas seulement l'un des sommets de la littérature policière, c'est aussi un extraordinaire document pour lequel Herbert Lieberman a passé plus d'une année à enquêter dans les morgues de Manhattan. C'est surtout, comme la presse américaine l'avait souligné lors de la parution, "sans aucun doute le plus beau livre jamais écrit sur New York".
Nécropolis, paru en 1976, a remporté le grand prix de littérature policière.
Il me reste à te remercier Judith, c'est ton billet enthousiaste qui est à l'origine de ce coup de coeur :)
Commenter  J’apprécie          10543
Magistral ! Ou quand Simenon rencontre Scorsese ; ce livre, c'est un peu Maigret dans "Taxi driver".

Contrairement aux polars conventionnels, il n'y a pas une seule intrigue, mais plusieurs qui s'entremêlent -comme dans la vraie vie. Paul Konig, chef de l'Institut médico-légal de New York, fait parler les cadavres qui se succèdent dans sa morgue et contribue ainsi à la résolution des enquêtes. Il doit aussi gérer la paperasse, le budget et le personnel. Et puis affronter les rumeurs, les politiciens, la presse... des histoires, tout ça. Mais surtout, il s'abrutit de travail pour oublier que sa fille a disparu ; la reverra-t'il un jour ?

Après avoir été quelque peu désarçonnée par le style, qui m'a fait penser à Simenon avec son emploi du présent, son sens du détail, sa petite nostalgie et ses soudains emportements, j'ai été happée par ce roman.
C'est un New York des 70's totalement cinématographique que dépeint Herbert Lieberman, et j'ai adoré. J'ai adoré ce New York sale, puant, mouvant, bruyant, où la folie, la misère et la violence explosent à chaque coin de rue, et où les flics portent encore des chapeaux. J'ai adoré cette formidable déclaration d'amour à cette ville qui change et que les protagonistes ne reconnaissent plus : "Elle était pourtant chouette cette ville, dans le temps. Une ville superbe. La plus belle ville du monde, bordel de Dieu. Maintenant c'est un dépotoir." Et j'ai adoré ces scènes hallucinées qui ponctuent le roman, comme des pauses étranges dans la tension qui le parcourt, et qui rendent New York encore plus fantasmagorique.
J'ai également aimé la concision chirurgicale avec laquelle l'auteur décrit les autopsies, la logique implacable des déductions ; à côté, la Kay Scarpetta de Patricia Cornwell, c'est Barbie en blouse blanche.
Enfin, il y a ce personnage monstrueux, Paul Konig, 64 ans, irascible, intransigeant, arrogant, qui hurle sur ses collègues ; LA référence mondiale en matière de médecine légale, qui a conservé de l'enseignement que lui prodigué son grand maître Banhoff un sens de la rigueur et de la précision d'une autre époque. Un obsessionnel en quête de vérité et de justice, qui se sent investi de cette mission terrible : "Si je fais ça, c'est qu'il faut que ça soit fait, et que personne d'autre ne le fera. (...) Je fais le ménage quand la saloperie de fête est terminée." Un homme brisé, surtout, qui se bat comme un animal blessé et qui suit des apparitions dans les rues en claudiquant dans son pardessus froissé et en passant pour un cinglé.

C'est donc un roman policier génial, publié en 1976, et encore mieux que tous les films déjà géniaux sortis à cette époque et mettant en scène la Grosse Pomme ("French connection", "Conversation secrète", "Un après-midi de chien"...). Je ne peux que le recommander chaleureusement à qui souhaite un dépaysement total, bien à l'abri dans son fauteuil. Bon trip !
Commenter  J’apprécie          6030
Quand il y a de la vie il y a de l'espoir ? En refermant ce livre, j'ai plutôt l'impression inverse : tant qu'il y a des morts, il y a de l'espoir pour Konig. C'est sa vie.
C'est comme ça que Paul Konig a toujours vécu depuis quarante ans. Ce médecin légiste en chef, est un passionné. Il dirige la morgue de New-York depuis des années et c'est lui le meilleur. Il s'est donné les moyens pour être le meilleur, des heures de travail acharné, ne rien laisser au hasard, être présent, soutenir et former les agents qui travaillent dans son service, approfondir ses connaissances jusqu'à l'ultime. Mais tout a un prix. Et son professionnalisme, sa passion extrême, c'est au détriment de sa famille, de son enfant. Lui qui peut reconstituer la vie d'un homme allongé sur sa table de légiste, ces morts qui n'ont plus aucun secret pour lui, une fois qu'il a examiné chaque partie des corps, il n'a pas su voir ! Il n'a pas su trouver les mots qui réconfortent une enfant triste à la suite du décès de sa mère, l'épouse de Konig.
C'est un livre brillant, dense, qui envoute presque tellement les différentes histoires qui le composent sont imbriquées avec brio et donne vie à cette morgue avec moult détails qui permettent presque de sentir les odeurs fétides. La morgue prend vie pour le lecteur qui découvre un lieu aux mille facettes, les problèmes au sein des équipes, l'intervention des politiques et les liens avec les enquêteurs de la police. C'est un super roman, fort bien écrit qui ne laisse rien de côté et nous plonge dans la psychologie des différents personnages sans rien nous épargner. J'ai beaucoup apprécié cette lecture.
Commenter  J’apprécie          483
Je viens de terminer Nécropolis de Herbert LIEBERMAN qui m'avait été chaudement recommandé par Séverine de @Ilestbiencelivre que je suis très régulièrement sur les réseaux sociaux (Twitter, Instagram, Youtube, ...).
C'est un roman noir écrit en 1976 qui commence à dater, et sincèrement sans cette recommandation , je ne l'aurai certainement jamais lu. Pourtant, il mérite le détour, et même si on perçoit son ancienneté tout au long du récit, il est tellement émouvant, tellement prenant et surtout tellement dur, tellement noir que je me suis vraiment laissé totalement emporter.
L'auteur nous dépeint un New-York glauque, noir où la mort, la violence rôde à chaque coin de rue.
Il nous dépeint également un personnage hors du commun, Paul Konig, médecin légiste à la réputation mondiale, perfectionniste, caractériel, insupportable pour ses pairs, et les flics avec lesquels il travaille. Mais, ce personnage, exécrable à première vue, cache des blessures profondes. Son épouse s'en est allée jeune, d'une longue maladie et sa fille a disparu le laissant sans nouvelle, refusant de supporter la vie que mène son père.
Il est accaparé par son métier où il ne supporte pas de laisser le moindre détail au hasard, il est perfectionniste au-delà du raisonnable, de l'acceptable et il exige de tout son entourage le même niveau de perfection qui est le sien.
Il veut aussi coûte que coûte récupérer et retisser des liens avec sa fille qui lui manque énormément. Il ne supporte plus sa solitude, et il va se jeter à corps perdu dans cette quête.
L'auteur nous offre des scènes d'anthologie, extrêmement dure, à la limite du supportable. Ces scènes à couper le souffle sont façonnées, ciselées par l'auteur avec un immense talent. Pendant, cette lecture, j'ai eu à plusieurs reprises les tripes nouées, l'angoisse qui monte inexorablement, le souffle court. Et oui, je me suis complètement laissé prendre par ce récit, l'auteur m'a emporté, je me suis laissé choir dans cette atmosphère noir, pesant et angoissant avec une grande délectation.
Quel talent !!!
Sans hésitation, c'est un coup de coeur, je me souviendrai certainement longtemps de certaines scènes poignantes. Et c'est bien ce qui fait la différence, pour moi, avec un quelconque roman.
Pour tout amatrice ou amateur de roman noir, ne passez surtout pas à côté de celui-ci, c'est une pure délectation.
Commenter  J’apprécie          402
L'histoire de quelques jours de la vie de Paul Konig, chef du centre médico-légal de la police de la ville de New york. Konig est un bourreau de travail, le meilleur de la ville dans son domaine, voire au monde.
La psychologie de ce personnage est profondément travaillée, ainsi que celle des ses collègues et autres enquêteurs. Mais "la ville de New York des années septante" est aussi l'un des personnage principaux. Celui-ci est très détaillé, et vraiment bien décrit. L'on se laisse allé à ces longues, mais jamais ennuyeuses descriptions. L'univers est riche et le décor est très vivant.

L'intrigue ou devrais-je dire les intrigues, car elles sont à niveaux multiples et que plusieurs enquêtes se chevauchent, sont intéressantes. L'enquête principale correspond à l'identification, par konig, de deux cadavres mutilés retrouvés sur les bords du fleuve. Mais en plus de cela, ce dernier doit faire face de manière impuissante à la disparition de sa fille unique et de l'enquête en rapport qui patauge.

Vous l'aurez compris le roman est bien un roman noir. Descriptions de corps mutilé, contexte de la morgue etc. Accrochez-vous si vous êtes une âme sensible, ou passer votre chemin. De mon coté je n'ai pas trouvé cela choquant, mais apparemment ce n'est pas le cas de tout le monde.

Pour conclure, nous avons ici un excellent roman policier, (avec une fin que j'ai trouver très correct, pour ne pas dire que je la trouve juste parfaite) qui m'a grandement plu et qui rentre probablement dans la liste des 10 romans que j'ai préféré. Une lecture que je garderai en tête pendant quelques années et que je reprendrai plaisir à relire.

Edit : je l'ai relu avec un grand plaisir.
Commenter  J’apprécie          252
Necropolis, c'est l'histoire de Paul Konig, médecin-chef de l'Institut médico-légal dans la « cité des morts », New York. L'histoire date des années 70 mais elle semble intemporelle, éternelle même. Hanté par la disparition de sa fille, attristé par le décès de sa femme, Paul Konig erre au milieu des cadavres (normal, c'est quand même son job) dans la vie nocturne de la cité. New York, la nuit, voilà la véritable héroïne de ce « polar ». Pour moi, d'ailleurs, je ne rangerai même pas le roman au rayon policer, mais au rayon « ambiance ».

New York Juillet, chaleur épaisse
Sueur, poussière et paresse
Odeur de brûlé et de graisse
Couleur, néon fluor
Trois heures AM, deux blocs à l'est
Sax ténor, sur une fenêtre
Le son est noir et bleu comme la nuit
Musique en rouge et or
New York Juillet dans tes narines
Silence glacé ? Cocaïne
Chambre inconnue, miroirs, caresses
Odeurs, poppers and sex

New York Juillet, mes mains qui glissent
Tequila fraîche, sur tes cuisses
Trois mots tapés sur la machine
Tee-shirt trempé gazoline
Adolescentes, en roller skates
Funky music, à fond la caisse
Training moulant, longues chaussettes
Ambiance dorée, paillettes
Paupières bleues des filles pâles
CB GB dans un râle
Harley surchauffée, shadows
Blousons de cuir poussière

New York Juillet…

Bon, OK, je dérive mais quand je pense à New York, j'ai cette musique qui vient dans ma tête, et je garde en mémoire les images de ce « vieux » roman « Necropolis ». Avant tout voyage dans cette ville, je préconiserai la lecture de ce bouquin pour y chopper quelques instants, pour s'imprégner de ses lumières, de sa chaleur, de son atmosphère ; pour capter « l'ambiance » !

... capter l'ambiance et ainsi sombrer totalement dans le désespoir le plus noir qui soit possible…
Lien : http://leranchsansnom.free.fr/
Commenter  J’apprécie          202
Amis lecteurs qui entrez dans ce roman, abandonnez toute espérance. le premier chapitre annonce la couleur, et la couleur c'est noir sans aucune lueur au bout du tunnel. Paul Konig est le médecin chef de l'Institut médico-légal de New-York. Sexagénaire désabusé, renfrogné, taciturne, furieux, mélancolique, hanté par les fantômes de sa femme morte un an plus tôt et de sa fille disparue depuis six mois, Paul est un homme rigide ; il abhorre la violence mais déplore la fin de l'usage de la chaise électrique. Il est pétri de moralisme, oeil pour oeil, dent pour dent ; depuis plus de 40 ans il préside aux destinées des milliers de cadavres qui échouent à la morgue, cherche dans leurs viscères des réponses à des questions académiques comme un shaman qui déchiffre les augures dans les entrailles d'un animal sacrifié. Ses compétences sont unanimement reconnues ; ses rapports d'autopsie sont des merveilles de précision et de lucidité, sans éloquence ni grâce, juste des descriptions de faits bruts présentés sans fard, fastidieux mais accablants dans sa quête implacable et systématique de l'ultime vérité, celle d'un corps nu et disséqué qui ne peut plus mentir.


Paul s'abrutit dans le boulot. Il doit élucider un juteux trafic de corps non réclamés par les familles, vendus par un employé indélicat de la morgue à des entrepreneurs de pompes funèbres qui facturent grassement les funérailles à la mairie ; un ossuaire est découvert, un nombre indéterminé de corps démembrés et dispersés à tous vents qu'il faut reconstituer comme des puzzles 5 000 pièces ; il doit se colleter avec le maire, qui scrute les budgets de ce service municipal ; et puis il y a la recherche éperdue de sa fille Lolly. Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, il souffre d'une irréductible sciatique.


Necropolis est bien davantage qu'un roman policier ou un traité d'anatomie. C'est un très grand roman tout-court, envoûtant, hypnotique, pessimiste sur la grosse pomme décrite comme ça n'a jamais été fait : nocturne, hostile, sordide, angoissante, bouffée par la vermine, où même les pigeons sont sales et hirsutes. Dans ce décor d'une noirceur inégalée, l'auteur incruste un personnage halluciné, frénétique, incohérent, au bord de la folie, aux prises avec des ruminations rugissantes de solutions désespérées à des problèmes sans espoir. Il s'agit d'un roman bouleversant qui retourne les tripes, prend à la gorge et marque au fer rouge la mémoire du lecteur. Mais quel roman !
Commenter  J’apprécie          180
L'un des romans parmi les plus durs des lettres américaines.
Il y a un avant et un aprés Nécropolis .
Avant l'on peut trouver "cool" les histoires avec des cadavres et des morts de partout .
Aprés cette plongée en "enfer" , on ne pourra plus ermployer le terme "cool"
Ce livre fait peur , vraiment peur .
Sa radicalité , son ton trés trés sombre , sans aucune once d'espoir , tout cela fait de Nécropolis l'un des romans parmi les plus réalistes du genre .
Un tel livre ne peut étre lu par tout le monde.
Ceux qui osent ne peuvent plus aborder le genre avec le détachement qui était présent au départ ....
Inoubliable .
Commenter  J’apprécie          182
Paul Konig est le directeur de l'Institut Médico-légal de New-York. Les morts, il les connaît, sur le bout des doigts. Il est une légende vivante, reconnu dans le monde entier.

Plus pour longtemps... les problèmes ne sont jamais très loin...
A commencer par son adjoint, Strang, dont l'ambition n'a d'égale que son hypocrisie. Strang veut la place de Konig, voire sa peau si possible. Manipulation, coup bas, politique,... tout est permis.
Ensuite, il y a ces quarante-sept morceaux de cadavres qui arrivent à la morgue et qu Konig va devoir identifier.
Enfin, il y a Lolly, la fille de Konig, disparue depuis plusieurs semaines ans laisser aucune trace. Konig est persuadé qu'elle est toujours en vie et charge la police et le FBI de la retrouver.

C'est un roman résolument noir: 500 pages parmi les morts, les cadavres, les autopsies, les dissections, les odeurs d'aldéhyde formique, les bas-fonds du New-York des années 70.

Les premières cinquante pages sont relativement difficiles, pénibles, mais une fois l'intrigue en place, les personnages campés, c'est un vrai chef d'oeuvre de précision, de réalisme et de noirceur.

Nécropolis a obtenu le Grand Prix de Littérature Policière en 1977. Distinction amplement méritée à mon avis.
Commenter  J’apprécie          170
Amateurs de polars, il vous faut absolument lire ce roman noir exceptionnel, il date de 1975 mais il n'a pas pris une ride ! Suivez Paul Konig, directeur de la morgue de New York, dans ses enquêtes et dans les épreuves de sa vie personnelle et professionnelle, vous ne serez pas déçus ! J'ai adoré ce roman (noir sans concession)et je le recommande sans réserves !
Commenter  J’apprécie          174




Lecteurs (2464) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2875 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}