Nécropolis

Découvert à l'occasion d'une lecture commune, malheureusement je suis passée à côté de ce roman. Je me suis accrochée pour le terminer. J'ai trouvé cet univers dans l'institut médico-légal très glauque. Je m'y attendais mais ces inlassables descriptions de corps mutilés m'ont levé le coeur et réellement provoqué des nausées. Peut-être est ce sur ce critère qu'il faut apprécier la qualité de rédaction de l'auteur ? Certes il s'est certainement beaucoup documenté pour rédiger de telles descriptions mais quel était l'intérêt d'y consacrer à de nombreuses reprises des pages et des pages ? Les intrigues policières sont un coup d'épée dans l'eau.
Il s'agit plus d'un roman destiné à des élèves de médecine qu'à des lecteurs de romans policier.

Pour ceux qui aiment cela, on est gavé de descriptions fort bien menées d'autopsies en tout genre. Pour le reste : personnages peu crédibles, trame et énigme sans queue ni tête. Comment accrocher à la lecture sans se dire : l'histoire va-elle démarrer?

J'avais vu dans je ne sais plus quelle revue qu'une personnalité interrogée, disait que c'était pour elle, le meilleur des policiers qu'elle avait jamais lu, écrit par le "Grand maître du roman noir". Wououh;;!! pour être noir, c'est noir, tout est noir, les personnages (caractériels), les lieux (glauques, sales), les cadavres (démantibulés, torturés). J'ai quand même tenu 300 pages. J'ai laissé tomber les 200 suivantes, tellement c'est plombant et ça m'est totalement égal de ne pas connaître le dénouement de la vie torturée du médecin légiste Konig. Je n'ai jamais mis autant de temps à lire 300 pages, je traînais, je traînais, prenais le livre à contre-coeur, l'abandonner provisoirement, puis le reprenais et ça me plongeait dans la déprime.... Pour me consoler, je viens de commencer "Danse avec le diable" de Maud Tabachnik et là, je me régale, une petite merveille dont je parlerai lorsque je l'aurai terminé.