Le titre m'intriguait. J'avais l'impression que la confession avait eu lieu à la fin du tome précédent.
Mais non, il y a bien une vraie confession, et c'est très bien parce que cela va mener un groupe de personnages à trouver une solution au "problème" évoquer en fin de tome 3 et que tout le village doit ignoré.
Je m'attache de plus en plus à tous ces personnages très simples, parfois un peu rustres, mais plein de ressources face aux surprises que leur amène la vie.
Il me tarde de lire la suite.... mais pour cela je vais devoir attendre quelques jours et mon prochain passage à la bibliothèque.
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Les esprits se sont apaisés à Notre-Dame-Des-Lacs. Serge est désormais accepté. Mais sa relation avec Marie continue à faire jaser dans le village, et la pression pour qu'ils régularisent leur situation se fait de plus en plus forte. Sauf que...ce n'est pas si simple. Il va donc falloir faire preuve d'ingéniosité pour relâcher un peu la pression autour d'eux. Un quatrième tome passionnant, des personnages toujours aussi chaleureux et au langage haut en couleur...et des rebondissements !
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Serge est accepté par toute la communauté de Notre Dame des Lacs. Il apprend à abandonner son français de France. "Envoye mon Serge, répète après moi: Tabarouette, j'en calerais ben une autre 'tite shott, j'ai soif en s'il vous plaît!!!"
Tout le monde l'apprécie maintenant, dans le village , on attend même qu'il marie la Marie! Mais.... A tout problème, il y a une solution , et c'est chez Noël où il y aura toujours "une chott de prune pis un marteau" pour Serge , qu'on la trouvera.
Toujours une illustration superbe et une langue savoureuse dans ces Confessions!
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Ce quatrième tome sert en quelque sorte de passerelle vers la suite de la série. En effet, les différentes « confessions » vont s'avérer lourdes de conséquences non seulement pour les personnages principaux mais aussi pour tous les habitants de Notre Dame des Lacs.
Certes, Serge semble avoir été enfin accepté comme un membre à part entière de la communauté ; il faudrait juste qu'il se mette à parler « en bon français d'icitte » et qu'il oublie son « français de France » et il s'y applique. Il faudrait surtout qu'il clarifie sa situation avec Marie, qu'il lui fasse sa demande, qu'il la marie, enfin ! Gaétan y croit et Jacinthe en parle même à Marie qui espère toujours que Serge pourrait changer ; mais ils sont comme frère et soeur… Monsieur le curé se fait fort d'arranger çà… mais voilà que Marie lui explique tout en confession (au singulier et dans le secret) et cela va dégénérer en confessions (plurielles, publiques et quelque peu fantaisistes).
Mes scènes culte dans cet album tournent autour du bateau en construction de Noël et de ces hommes qui se retrouvent à taper sur des clous pour calmer leurs émotions (« blam ! blam ! blam ! »). C'est une belle illustration de l'amitié virile qui réunit Serge, le curé, Noël et Isaac, quatre cabossés de la vie à leur manière, quatre hommes au grand coeur surtout : Serge est homosexuel dans une société puritaine, le curé est en pleine crise de vocation, Noël est un solitaire qui a été maltraité dans son enfance et Isaac a perdu la vue à la guerre de 1914-18. Entre coups de marteaux et petits verres de liqueurs (« slurp ! slurp ! slurp ! »), une solution est trouvée : faire courir une rumeur qui expliquerait pourquoi Serge ne peut pas épouser Marie et qui, de plus, en ferait un héros.
Marie n'en peut plus : après tout, si elle a « des ardeurs à calmer… il y a d'autres hommes !! » ; elle oublie le regard des autres et le poids des conventions et a une petite aventure avec Marceau, un jeune gars du village…
Ce tome aborde aussi le sujet de l'adoption au moment où le père de Gaétan, le simple d'esprit, meurt et laisse son fils sans appui. C'est Serge qui va se charger de lui. Ainsi, il ne peut plus s'en aller de Notre Dame des Lacs… le « survenant » va pouvoir et devoir enfin rester car il est devenu indispensable : il tient le restaurant, soigne les habitants et s'occupe de Gaétan.
Eh oui ! Je sais bien que depuis quelques temps, le chat noir est inséparable du canard et du chien, mais il reste mon préféré !
Félix Ducharme dont la voix off montait en puissance dans les trois premiers tomes se fait plus discret, tout à ses interrogations.
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La vie continue dans notre petit village canadien et le printemps pointe le bout de son nez. Les auteurs s'en donnent à coeur joie : luminosité, faune et flore s'installent.
La relation entre Serge et Marie prend une autre tournure, au grand damne de Marie, qui commence à avoir des pulsions amoureuses qui vont prendre beaucoup^p de place dans sa vie et celle de son entourage.
J'ai apprécié l'amitié qui commence à lier les 3 personnages : le curé, le borgne et Serge et cette scène du bateau est hilarante.
Gaëtan toujours aussi touchant ... il perdra un être cher mais qui sera vite comblé par ses amis.
Encore de belles amitiés, de beaux messages !!
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C'est un véritable coup de coeur! Les illustrations sont magnifiques et l'histoire de ce village des années vingt dans la campagne Québécoise est bien sympathique,les personnages sont tous bien campés et le personnage de Marie est touchant.J'ai lu les quatre premiers tomes trés rapidement et je vais dès demain emprunter les autres à la bibliothèque, j'ai trés envie de savoir la suite!
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Ouf, le printemps est là ! Après un tome 3 qui tendait vers le noir de l'hiver, il est doux de revoir les oiseaux voleter, les papillonnages dans les prés et les petites fleurs colorées. Les auteurs ont un sens du détail très aiguisé. Ils n'oublient ni les moucherons qui se cognent contre les lanternes, ni les mouches qui tourbillonnent autour des hommes en sueur. Il y a dans cette série en général un sens de la globalité remarquable. Ce qui n'empêche pas les rebondissements, harmonieux et calibrés comme des sauts de grenouille.
Un épisode très réussi qui nous laisse une fois de plus les yeux grands ouverts de questions.
"Une pt'ite shott ?"
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Quel plaisir de lecture, chaque tome apporte une profondeur supplémentaire au niveau de l'histoire et des personnages. Marie confesse à monsieur le curé le secret concernant l'homosexualité de Serge. Les personnages masculins sont mis à l'honneur dans ce tome et Marie et Serge se dévoilent un peu plus dans leur caractère. Encore une fois les planches sans ou peu de texte sont magnifiques : le pique-nique, les réflexions des compères (arrosées d'une petite goutte !) ...
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