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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le sujet, la misère à Londres, est intéressant et sa couverture par Jack London dans les années 1900 louable et courageuse. Aujourd'hui, ce qui est décrit relève cependant de l'histoire, ce qui atténue quelque peu la compassion. Sur la forme, le récit, très noir, ressemble à une succession d'articles journalistiques dans lesquels le constat et le témoignage priment sur l'analyse et la synthèse. J'ai trouvé l'exposé de ces misères d'une époque passée, présenté comme un catalogue, un peu fastidieux à lire. A choisir, un remake 21ème siècle, par exemple parmi les migrants de la porte de la chapelle ou d'ailleurs, m'aurait plus concerné.
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Jack London s'immisce dans l'est londoniens, au début du 20ème siècle, au milieu du peuple du plus grand empire. I y trouve une population misérable, affamée et sans espoir, à quelques pas de la réussite capitaliste.
Cette plongée dans l'abîme est celle d'un romancier doublée d'un sociologue au regard affûté: sur la base de témoignages et de chiffres, il fait émerger le lumpenprolétariat d'alors, soit nos travailleurs pauvres actuels.
D'une grande modernité...
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En 1902, l'écrivain américain .Jack London décide de vivre en immersion dans le quartier le plus pauvre de Londres, l'East End.
« le peuple d'en bas » est le récit de son voyage en enfer qui réunit à la fois le travail d'écrivain, de sociologue et d'historien.
Nous sommes pourtant dans les années dite de « la belle époque » et de l'apogée de l'Angleterre, aussi comment ne pas être glacé d'effroi devant la description de cette famille qui déplace le cadavre d'un nouveau-né durant la journée ( du lit à la table à l'étagère du garde-manger) en attendant de réunir l'argent pour les obsèques !
L'auteur accumule les descriptions, les absurdités (par exemple l'interdiction de dormir dehors) pour aboutir à une remise en cause sans appel du capitalisme libéral, et à une question qui se pose encore au XXIème siècle : la civilisation a-t-elle réellement amélioré le sort de l'homme ?
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Jack London, décide de rendre compte de la misère des bas fond de Londres et tente de se fondre dans ce "peuple d'en bas". Il livre un témoignage poignant de ce qu'il vit mais surtout de ce qu'il voit, de ce qu'on lui raconte. Étant habillé de guenilles, marchant dans les rues avec les indigents, comme on les appelle, il peut se faire une idée de leur vie et de leur survie. Né de cette expérience, cet essai sous forme de témoignage.
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poignant, magnifique, ouverture sur le monde tel qu'il est.
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En lisant le peuple de l'abîme, j'ai le terrible sentiment que nous ne faisons pas mieux aujourd'hui un siècle après.
Pensez aux réfugiés que nous laissons mourir par centaines et vous verrez que c'est terriblement actuel.
Malheureusement !
Lien : http://www.lesmotsjustes.org
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De son enfance défavorisée, Jack London gardera une fibre sociale, socle de son engagement politique tout au long de sa vie.
Cette fresque socio-économique du peuple londonien de l'ère post victorienne (nous sommes au moment du couronnement du fils la souveraine) s'accorde parfaitement dans son parcours d'idée.
Jack London nous livre un récit, en se mettant lui-même dans la peau d'un de ces innombrables humbles du plus mal famé des quartiers Londoniens de l'époque, l'East end.
Si l'ensemble est impeccablement écrit, minutieusement décrit, et analysé ; si l'auteur ne nous épargne rien des mille et une misères de ce peuple de forçats, il manque pourtant, à mon sens, un gros quelque chose qui m'aurait permis de m'investir davantage émotionnellement dans ce récit.
Tout cela est terrifiant, alors qu'à quelques coins de rues de là, on célèbre avec faste et ostentation l'avènement d'un souverain qui semble tout ignorer des conditions de vie de ses sujets. Aussi empreint de réalisme que puisse être cette fresque, elle manque de vie ; je veux dire par là que j'aurais sans aucun doute préféré une forme plus romanesque, plutôt qu'un récit sec dont les images s'estompent déjà.



Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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