Trois

Fin décevante...

Tout d'abord, je l'ai aperçu dans le rayon des nouveautés de mon libraire, dans la catégorie "Thriller", comme indiqué au dos du roman.
C'est donc pour cela (et aussi l'accroche de Stephen King, je crois) que je l'ai pris.
Mais avant toute chose, permettez-moi de vous annoncer que ce n'est PAS un thriller.
C'est un roman qui m'a surpris par son angle d'écriture, comme un recueil de témoignages, et, ma foi, ce fut très agréable à lire, un bon page-turner, car l'histoire nous est révélée au compte-goutte, et même quelques fois en nous laissant imaginer une suite qui finalement nous surprend.
L'aspect actuel, policier et quelque peu "thriller" du livre laisse petit à petit place au fantastique, ce qui m'a déconcerté, moi qui cherchais des solutions plus terre à terre!
C'est d'ailleurs pour moi le côté négatif de ce livre qui, s'il a pu m'entrainer rapidement dans son univers, m'a laissé plus sceptique à la fin, car les réponses tant attendues se révèlent trop peu nombreuses ou incomplètes.

Pour résumer, un bon livre si on ne s'attend pas à un thriller, écrit de façon originale et donnant vraiment envie de le lire jusqu'au bout, mais qui prend le virage du fantastique de façon trop molle, puis trop brutale à la fin, me laissant un peu déçu .

Quatre avions viennent de s'écraser le même jour dans quatre pays différents. Trois enfants survivent miraculeusement et les spéculations commencent à fleurir.
La presse s'empare de l'affaire et les complotistes se frottent les mains de ces accidents.
Qui sont ces enfants ? Pourquoi ont-ils survécu ?

Ce thriller est écrit sous la forme d'un récit documentaire, « le jeudi noir, du crash au complot », écrit par une journaliste en quête de vérité.
Ainsi, les chapitres correspondent à des interviews, des entretiens, des discussions entre les protagonistes.
Cela aurait pu donner du rythme et de la clarté mais cela augmente le sentiment de lourdeur et de confusion de ce roman.
Pour être honnête, j'étais très emballée par le sujet et, j'attendais un suspense insoutenable et une intrigue digne des meilleurs thrillers.
Au lieu de cela, j'ai eu peine et difficulté pour terminer cet ouvrage, tellement les complots et les théories fumeuses prennent la place par rapport à une construction littéraire cohérente.
Je suis donc très déçue, j'hésite même à continuer avec son prochain roman « Jour quatre », qui m'a l'air pourtant si intéressant…

Quatre avions de ligne s'écrasent simultanément en divers endroits de la planète. Aucun survivant, sauf ... un enfant. Sur chaque zone de sinistre, un rescapé, un seul, et chaque fois un enfant.
Les médias s'emparent de cette affaire mais aussi des fanatiques religieux annonçant l'arrivée des Cavaliers de l'Apocalypse.
Quand les enfants sont recueillis par leur famille, surviennent alors quelques phénomènes étranges que certains ne voudront pas voir, et qui pour d'autres se transformeront en cauchemars.

Une forme de roman atypique. On est dans un récit documentaire écrit par une journaliste qui recoupe toutes les données et interroge les témoins pour un futur livre.
Ainsi les chapitres sont des interviews, des échanges, des analyses, des points de vue.

Une idée originale qui aurait pu donner le rythme mais il aurait fallu pour ça un minimum de suspense et une réelle intrigue.
A la place on patauge dans des témoignages qui dérapent trop souvent sur des sujets dont on se fiche royalement. L'abondance de personnages parfois inutiles fatigue aussi la lecture.

Le sujet avait éveillé toute ma curiosité et j'en attendais un effet thriller plus présent.
La plume, le ton qui n'y ait pas, les hors sujets et les fioritures inutiles ont détruit cette construction particulière.

Il y a peu, très peu, trop peu de travail sur les enfants. Là était le sujet du livre. Là était tout son potentiel.

Il y a toujours un passage qui laisse supposer qu'il va se passer quelque chose ...
Puis arrive le final ... superbement bâclé et un zeste incompréhensible.

Sur la 4ème de couverture on lit : Qui sont ces enfants ? Et que veulent-ils ?
Pourquoi poser une question à laquelle le livre ne répond même pas ?

"Jour 4" ne fera pas partie d'une prochaine lecture. Ma curiosité s'arrête ici.

Mitigée et déçue.

La couverture et le résumé m'ont fait choisir ce roman. Même si je ne regrette pas ma lecture, j'avoue que ce livre me laisse un goût amer en bouche. Un goût d'inachevé.

Pour la forme, la couverture m'a subjuguée, mystérieuse à souhait je me suis laissé prendre à son piège. Quand au style d'écriture, difficile d'en juger, puisqu'il n'y en a pas, pas à proprement parler en tout cas. En effet le roman ce compose, comme un livre témoignage, de retranscritions, de récit de témoins, ou d'échange de mail. Dans ces dispositions difficile de juger du style d'écriture, j'avoue que ce choix de mise en forme m'a dérouté, et je trouve que le côté thriller de ce roman, prend un sacré coup dans l'aile à cause de ce choix.

Quand à l'histoire, et bien que dire ? Pour commencer, je ne me suis pas attachée aux personnages, en effet difficile de faire passer des émotions vu la forme de ce roman. du coup je me suis trouvé privé d'émotions, privée de ce petit plus, qui donne généralement la boule au ventre dans un thrillers.
L'histoire elle, partait sur des bonnes bases, mais il y a comme tromperie sur la marchandise, car non ce roman n'à rien d'un thriller. Il n'y a pas d'enjeu, pas d'angoisse, pas de craintes. Juste une série de témoignages sur les tenants et les aboutissants de ces crashs d'avions. Alors oui, la réflexion autour du miracle que trois enfants aient survécus est intéressante. Oui il est vrai qu'il y a de bonne chose dans ce roman, toute la réflexion sur les Pamelistes, et leur therories que ces crashs sont le signe annonciateur du ravissement est totalement juste. Les événements suites à ce crashs ne sont pas surprenant et au contraire ils sont même éclairés. Car aucun doute que si un tel événement se produisait, il y aurait effectivement, nombre de fanatiques, de therories du complot ou autres. Mais pour moi tout cela ne correspond pas à un thriller !
Enfin je pense que ce qui m'a le plus déçue est la fin de ce roman, et les deux derniers chapitres. Déjà la fin est ouverte, chose que je supporte mal ! Cela m'a fait l'effet d'une douche froide, comme si je lisais un roman policier et qu'a la fin, l'auteur choisisse de ne pas révéler le nom du tueur !
Mais il y a aussi tout le passage avant cette fin, qui me laisse plus que dubitative. En effet nous retrouvons un personnage évoqué au cours du roman, mais ce personnage s'avère bien différent de ce qu'il était. J'ai découvert un personnage froid, suffisant, cruel. Ce revirement de situation m'a semblé inapproprié et m'a estomaqué. Notamment le passage ou ce personnage parle de la mort de son amour. Ce personnage fait preuve de détachement et même de sadisme, terminer un roman avec ce genre de personne m'a laissé perplexe, si encore ce personnage était un serial killer ! Mais non !

Alors oui je suis plus que mitigée par cette lecture et bien incapable de dire si je le recommande ou pas. Mais qu'importe, c'est à vous de vous forger vos propres opinions !

Bonne lecture à tous.

Le bouquin se présente comme un livre dans le livre, à la façon de World War Z de Max Brooks. En l'occurrence il s'agit d'un essai signé Elsphet Martin sur ce fameux Jeudi Noir et le phénomène des Trois. On y trouve des extraits de livres, des interviews et autres comptes-rendus ; bref tout ce que l'on est susceptible de trouver dans un ouvrage de ce genre. Lire un prétendu essai sur un événement fictif peut sembler déconcertant, je comprends même que cela puisse rebuter les moins téméraires, mais personnellement ce choix narratif ne m'a pas choqué outre mesure, d'autant que c'est globalement bien ficelé.

Mine de rien ce choix narratif demande un gros travail d'écriture afin de se mettre à la place de chacun des intervenants. Non seulement ils auront leur propre perception des choses mais aussi une façon personnelle de s'exprimer. Un défi relevé haut la main par l'auteure.

Tout le bouquin se découpe par succession de deux phases appelées respectivement Les Survivants (où l'on découvre le quotidien des familles ayant recueilli un des enfants miraculés) et le Complot (où s'affrontent les théories conspirationnistes les plus délirantes et les affabulations apocalyptiques de certains groupes religieux sur le pourquoi du comment des crash et les enjeux autour des Trois). Franchement là encore les choses se goupillent bien, on se prend rapidement au jeu.

A partir d'une successions de petits riens, des faits presque anodins pris un à un mais nettement plus significatifs quand on a une vue d'ensemble (privilège des lecteurs que nous sommes), l'auteure nous amène à nous poser des questions, à douter, voire même à installer une véritable tension nerveuse (le cas le plus flippant est celui de Jess, recueillie par son oncle Paul après la mort de ses parents). On frétille d'avance à l'idée de découvrir le fin mot de l'histoire.

Et c'est là que le bât blesse… Imaginez que vous cuisiez un soufflé au fromage, vous le voyez à travers la vitre du four qui gonfle et dore au fur et à mesure de la cuisson, quand vous éteignez le four et ouvrez la porte le truc s'effondre en une masse informe. Et quand vous décidez malgré tout de le goûter vous tombez sur un truc insipide. La comparaison peut paraître cruelle mais c'est bel et bien le ressenti premier en refermant le bouquin. Tout ça pour ça !

Ce n'est pas pour autant que je dirai que ce bouquin est un ratage total, l'auteure réussit à nous tenir en haleine avant une fin un peu trop abrupte qui ne répond à aucune des questions que l'on pouvait se poser. Les (longues) annexes finiront d'enfoncer le clou en brouillant encore un peu plus les pistes sans trancher dans le vif. Avec un final digne du reste il aurait pu prétendre à l'excellence, au lieu de ça il devra se contenter de flotter dans la zone moyenne ; à chacun de se forger sa propre opinion sur les Trois…
Lien : http://amnezik666.wordpress...

Je suis assez partagée quant à mon ressenti après cette lecture.

Le style d'écriture est une très bonne idée ; l'auteur a choisi de nous raconter une catastrophe par le biais d'un reportage journalistique. En effet, une femme décide de mener une enquête suite aux crashs successifs de 4 avions. Elle va chercher des témoignages auprès de ceux qui ont été au centre de cette catastrophe (les victimes, les sauveteurs, les familles...). Et petit à petit, grâce à ces rencontres, elle va en apprendre plus sur les événements tragiques qui arrivent depuis cette grande catastrophe.

J'ai beaucoup aimé être au coeur de cette enquête, les témoignages sont troublants d'émotion et cette façon de relater les choses nous fait vivre les faits "comme si on y était".

Ce qui m'a le plus dérangé, c'est le nombre bien trop importants de personnages ; c'est vrai que pour mener une enquête, il faut voir le plus de monde possible pour regrouper les informations mais du coup, j'étais un peu perdue parfois, et surtout, il y a des passages bien trop longs, qui se répètent aussi de temps en temps... J'ai trouvé cela un peu "lourd".

La fin nous laisse le choix. le lecteur peut se faire sa propre opinion et j'aime beaucoup cette façon de procéder, même si c'est parfois frustrant.

Pour conclure, je dirais que l'auteur a du talent, elle a su capter mon attention grâce à son style. Mais il aurait fallu épurer un peu car il reste quelques longueurs qui ternissent le roman.
Lien : http://leslecturesdemaryline..

Une construction très scenarisée pour un livre palpitant, énigmatique, vraiment très bien malgré un style assez limité. l'histoire cache cependant très bien ce manque de lyrisme de l écriture et la multiplicité des lieux et personnages est assez intéressante, un bon moment de lecture sans aucun doute !