AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,16

sur 3664 notes
« Quoi ?! Vous n'avez jamais lu le passeur ?! » J'ai entendu cette phrase, prononcée sur un ton mi-surpris mi-offusqué, un nombre incalculable de fois, dans la bouche de mes élèves. Et je m'étais toujours dit que je lirai un jour ce roman qui semblait faire l'unanimité auprès des jeunes, même ceux peu enclins à lire.

C'est chose faite et... je suis sans voix ! Comment ai-je pu passer à côté de ce classique de la littérature jeunesse ? Je l'ai dévoré en quelques heures, impossible de m'en détacher. J'ai suivi Jonas au sein de sa communauté, j'ai appris à la connaitre petit à petit et j'en ai découvert les secrets en même temps que cet enfant de 12 ans un peu particulier. J'ai été émue par Jonas et c'est avec les larmes aux yeux que j'ai refermé le livre dont le récit m'a remuée. Car, derrière le style accessible de l'auteur et une intrigue assez brève se cache une profonde réflexion sur la mémoire, l'oubli, le conformisme et l'absence de choix. Une réflexion sur le meilleur des mondes possibles... Certes, on pourrait rétorquer que ce sujet a déjà été maintes fois traité dans la littérature mais, ce qui est intéressant dans le roman de Lowry, c'est que le récit est réellement accessible aux jeunes ados et à ceux qui apprécient peu la lecture et ce genre un peu particulier qu'est la dystopie.

Voilà un roman que je réserve pour mes enfants, le jour où ils seront en âge de le lire et que je relirai avec plaisir pour en débattre avec eux.
Commenter  J’apprécie          123
Un premier coup de coeur de l'année ! le passeur de Lois Lowry est une pépite de la littérature jeunesse. L'histoire peut sembler simple, mais l'autrice a une vraie poésie dans la construction de son univers. On se sent très proche du jeune Jonas, un jeune garçon sensible qui doit faire face à une vérité très dure. Cette dystopie interroge les notions d'uniformité, souligne les apparences que l'on doit maintenir pour garder une illusion de bonheur. Être heureux implique-t-il l'absence de souffrance ? Les émotions sont-elles néfastes à la société ? le passeur aborde des questionnements plus profonds qu'il n'y parait à travers un personnage principal touchant. La fin laisse un doute mais je l'ai trouvée assez belle.
Lien : https://lageekosophe.com/202..
Commenter  J’apprécie          113
maginez …

Un monde sans individualité… où la communauté est le fondement même de la société.

Un monde où tout est contrôlé jusqu'à votre naissance, votre métier, votre choix de conjoint, votre droit d'être parent, votre mort…

Un monde où il y a un âge défini pour tout : avoir un vélo, porter un gilet à bouton…

Un monde où les couleurs, la douleur, la neige… n'existent pas.

Très honnêtement je n'ai pas envie de vous en dire plus… Ouvrez ce livre… Il est incroyable.

Est-ce-que vous l'avez lu ? Avez-vous aimez ?
Est-ce-que vous avez envie de le lire ?
Commenter  J’apprécie          116
Une jolie histoire, accessible à tous : jeunesse, young adult et adultes. L'écriture est fluide, légère, l'histoire facile à comprendre et bien décrite. le message est philosophique et m'a plu : un monde sans sentiments forts, sans couleurs, sans musique, sans aventures mais sans risques, sans danger où tout est ordonné et conforme dans une société. Jonas apprend la triste et terrible réalité, celle que tous les autres de sa communauté ignorent en vivant sagement leur petite vie toute dictée. Il va alors partir à l'aventure.

J'ai lu ce livre en version originale, en anglais, et ce fut accessible et facilement compréhensible, je ne regrette pas. J'ignorais que ce roman avait plusieurs suites ! Il s'agit en réalité d'une tétralogie ! A lire donc...
Commenter  J’apprécie          110
The Giver ou le passeur, est ma dernière lecture anglaise à mon actif. L'histoire est facile, fluide et addictive. C'est un livre pour enfant (à partir de 11 ans) mais il évoque tellement de choses que tout le monde devrait le tenir dans ses mains à un moment donné.

Nous suivons donc Jonas, enfant de 11 ans qui vit dans une communauté où le mal n'existe pas mais, avec lui, le plaisir non plus. Dans cette civilisation, aucunes insultes, aucunes guerres, rien n'est laissé au hasard au point de se voir imposer son métier dès son 12ème anniversaire par les sages dès la sortie de l'école après avoir été observé tout le long de leurs enfances.. Les couples sont formés par affinités et les bébés naissent par mères couveuses sélectionnés puis mis en couveuse avant sélection de leur viabilités...

Au fil des pages, nous sommes confrontés à l'importance du libre arbitre qui est ici, totalement inexistant. Cette dystopie futuriste où les humains sont complétement formatés sur un idéal afin de bien se comporter en toutes circonstances. C'est une très bonne lecture avec tout de même une fin qui m'a paru beaucoup trop précipité.
Commenter  J’apprécie          115
Décidément, je découvre de nombreuses perles en ce moment ^^ le passeur est l'une d'entre elles. Ce roman pour adolescents est à lire pour comprendre ce que le manque d'altérité signifie.
Imaginez un monde dans lequel tous vos besoins sont comblés : pas d'argent, pas de loyer, pas de chômage, pas de crise... le paradis n'est-ce pas ? Maintenant, seriez-vous prêts également à ne pas choisir : votre compagnon, votre travail, vos enfants... Votre vie ?

Il se lit assez rapidement, et es chapitres sont assez courts.

Ce livre est brillant. Certes, il n'atteint pas le niveau du meilleurs des mondes (Aldous tu restes mon favori). Cependant, il a énormément à offrir au vu de notre actualité politique et internationale. Une piqûre de rappel, non négligeable.
Commenter  J’apprécie          110
Cette histoire est hyper intense. J'ai eu l'impression de lire une histoire sur une colonie de fourmis, adieu le libre arbitre. Dans ce monde tout est réglé comme une pendule, rien ne va de travers. Ceux qui ne correspondent pas aux besoins de la société sont élargis, que ce soit les personnes âgées ou les bébés. L'amour ne veut rien dire dans ce monde, le vocabulaire a une importance primordiale et les animaux n'existent plus. Les gens ne remettent rien en question, et s'ils se comportent toujours bien, toujours poliment, toujours conformément, ils n'ont le choix de rien. Leur vie est finalement bien triste et manque d'étincelles, de feus, de tout ce qui rend la vie intéressante. Jonas va avoir la chance de découvrir énormément de choses au côté du Passeur, sauf qu'au lieu de l'accepter et de s'en satisfaire, il va éprouver de la colère et un sentiment d'injustice, il va vouloir changer les choses. J'ai adoré comment les événements étaient tournés, comment l'histoire était écrite. On voit tout du point de vue de Jonas, le monde qui semble normal pour lui, ce monde qui m'a secoué (où on interdit aux gens tellement de choses, pour ne faire d'eux que des robots), est décrit d'une façon douce et tranquille. Tout va bien dans le meilleur des mondes, et si nous on se rend compte que quelque chose cloche, pour Jonas tout va très bien. Et puis sa rencontre avec le Passeur va le changer, et son point de vue va changer. le monde va lui paraître différent, et on se rend compte de son détachement avec les autres gens. Ses amis d'abord, et sa famille ensuite. C'était vraiment un livre très dur, et pourtant écrit tout en beauté. Ici on se sent bousculé, mais pas de manière brutale, le sentiment de malaise est plus insidieux que dans d'autres dystopies. Et c'est bouleversant, touchant. J'ai même fini par pleurer.
Jonas est un personnage hyper attachant, dès le début je l'ai apprécié et son évolution m'a vraiment plu. J'ai aussi beaucoup aimé le Passeur. Les autres personnages… Et bien on les aimes bien, comme Jonas au début, et petit à petit on se détache d'eux, parce qu'ils sont vides, même la petite soeur de Jonas que je trouvais pourtant tellement adorable.
L'histoire est tellement prenante, et originale. J'en aurai voulu plus, la fin est hyper frustrante parce que je voulais continuer, je voulais en savoir plus, et je ne voulais vraiment vraiment pas que ça s'arrête.
Des heures après ma lecture, je suis encore dedans, j'y repense et ça me touche encore.
C'était une superbe lecture.
Lien : http://jetulis.wordpress.com..
Commenter  J’apprécie          110
Deux mois auparavant, j'ai découvert Lois Lowry avec L'élue paru chez Gallimard jeunesse. J'avais été comblée par cette lecture fantastique et très bien écrite. Je suis allée sur Goodreads pour voir s'il n'y avait pas une suite et j'y ai découvert qu'il s'agissait en fait d'un deuxième tome. Ce n'était écrit nulle part dans le livre et l'histoire peut se lire indépendamment du premier tome de la série donc ça ne m'avait pas gênée. du coup, je me suis empressée d'acheter le fameux premier tome The Giver (le passeur en français) en VO tout simplement parce qu'il coûtait moins cher.
Sur Goodreads, j'ai aussi découvert que les avis sur le tome 2 étaient très très mitigés, ce qui m'a fortement étonnée vu que j'avais moi-même complètement accroché avec cet univers. L'opinion générale qui ressortait était que ce tome était bien en dessous du premier, que l'histoire et les personnages étaient bien plus niais et moins travaillés. Autant vous dire que ma curiosité était effectivement piquée à vif puisque je ne voyais pas bien comment faire mieux que l'Elue. Et pourtant si ! The giver est sans commune mesure meilleur que L'Elue!

J'avais été impressionnée par la capacité de l'auteur à construire un univers aussi complexe en moins de 250 pages. Lois Lowry récidive en nous présentant une société régie par des codes très strictes et parfaitement dessinés. Les droits et devoirs de chaque citoyen en fonction de sa classe sont très clairs et ne laisse aucune place à la liberté de mouvement, d'expression, etc. Les usages et coutumes sont si bien établis qu'on n'aurait aucun mal, nous lecteur, à débarquer dans cette société et à nous intégrer sans problème à la population. A vrai dire, sans est même flippant d'arriver à donner autant de détails et de précisions en si peu de pages.

Le personnage de Jonas, le héros, est également un point fort de cette histoire. du garçon obéissant, respectueux et naïf qu'il est au début, on va le voir évoluer, douter, remettre en question la société qu'il a toujours connu. Il fait preuve d'une grande prise de recul pour tenter de démêler son esprit embrouillé par toutes les nouvelles informations que sa position de Receveur lui apporte.

Le style de Lois Lowry est simple, c'est certain, mais juste. On ne trouve pas du grand vocabulaire et des structures compliquées (j'ai tout compris en l'ayant lu en anglais). Néanmoins, c'est déjà plus recherché que ce qui ce fait en ce moment (ce n'est pas une critique, juste un constat). Maintenant, il ne pose plus de problèmes aux auteurs de faire des fautes de syntaxe à tout va. J'ai donc apprécié de revenir à un style plus "traditionnel".

J'ai mis longtemps pour le lire, j'en ai savouré chaque mot, chaque situation, chaque larme et chaque rire. Difficile après ça de se remettre à la lecture. Je pense néanmoins être devenu trop âgée et trop désillusionnée pour être toujours capable de "rêver" comme je l'ai fait avec Harry Potter. Mais je suis à peu près certaine que si j'avais lu ce livre dix ans plus tôt, ça aurai été le cas.
Commenter  J’apprécie          110
Ça fait des semaines que j'ai terminé ce livre, mais je ne sais pas comment vous en parler. Je veux vous donner envie de le lire, mais je veux aussi vous en dire le moins possible, car ce que j'ai aimé par-dessus tout, c'est découvrir cette histoire dont je ne savais rien. La couverture et le titre ne nous donnent aucun indice, contrairement au résumé qui dévoile toute l'histoire. Heureusement pour cette fois, je me suis lancée dans ma lecture sans même y jeter un oeil. Les premières pages m'ont instantanément plongée dans un monde intrigant. Notre monde contemporain ? Un univers de science-fiction ? Notre monde dans plusieurs années ? On n'en sait encore trop rien et c'est pas à pas que j'ai découvert tous les détails originaux de cet univers aux rituels étranges.

Le passeur est à la fois poignant, subtil et original. Les questions s'entrechoquent au fil de la lecture et on finit par comprendre où l'auteure veut mener notre réflexion. Ce monde bien rangé en apparence se fissure petit à petit pour nous montrer son vrai visage. J'ai trouvé cette histoire très jolie, mais aussi bouleversante. Jonas, le jeune héros, découvre au même rythme que nous la face cachée de son quotidien et va grandir d'un coup, par la force des choses. C'est un livre que j'aurais aimé qu'on me fasse lire à l'adolescence.

Je suis un peu déçue de la fin qui nous laisse en plan derrière une colline. J'aurais aimé poursuivre l'aventure de Jonas, connaître le dénouement de son histoire dans les détails. J'espère qu'il a trouvé ce qu'il cherchait…
Lien : http://charabistouilles.word..
Commenter  J’apprécie          110
Un bouquin qui m'a accompagnée dans toute mon adolescence... Mon coup de coeur pour ce roman vient peut-être du fait que lorsque je l'ai découvert, je n'étais pas habituée à ce que mes lectures me poussent à m'interroger. L'interrogation en question porte sur des sujets divers et variés, en rapport avec notre quotidien que nous avons tendance à prendre pour acquis.
On en vient à reconsidérer l'émerveillement que devraient susciter des choses aussi simples que les couleurs, les odeurs, et même les émotions.
Lien : http://www.communelangue.com..
Commenter  J’apprécie          110




Lecteurs (9532) Voir plus



Quiz Voir plus

le passeur

Comment est appelé l'endroit ou vit Jonas

la ville
le conseil
la communoté

5 questions
668 lecteurs ont répondu
Thème : Le Passeur de Lois LowryCréer un quiz sur ce livre

{* *}