Les vieux fourneaux, tome 4 : La magicienne

Nouvel épisode des aventures de nos vieux fourneaux ....
Du rire, des sourires, de la réflexion et des surprises.
Je vous laisse le plaisir de découvrir le moment où se joue deux versions de l'histoire ... même dessin, même intervention mais pas même propos c'est rigolo ...
Je vous laisse le plaisir de chasser l'intrus .. quand l'oignon remplace la pomme (solution p34)....
De bonnes trouvailles comiques,
ZAD Notre Dame des Landes ... ZAD de la Magicienne.

Nous ici, à Aucaleuc, nous aurions pu avoir notre ZAD de la Grenouille Rousse.
Je vous explique en reprenant des extraits des articles de presse locale :
Depuis 2006, un groupe d'entrepreneurs projette de construire sur les anciens terrains militaires d'Aucaleuc, aux portes de Dinan, un golf de 27 trous avec un hôtel trois étoiles de 72 chambres et une brasserie de 300 couverts, une piscine, trois tennis couverts et un espace de remise en forme. Plus de 70 emplois sont à la clé. Les élus de la communauté de communes de Dinan ont donné leur accord, la préfecture aussi.
Craintes environnementales
Comme le golf serait construit sur des zones humides, une enquête publique a été obligatoire. le commissaire enquêteur a rendu un avis favorable, malgré les réticences d'associations environnementales comme Eau et rivière de Bretagne, qui s'inquiètent notamment du sort de nombreux amphibiens, comme la grenouille rousse, qui essaiment dans les zones humides.
Autre ressemblance juste à côté :
Le domaine de Bel Air, situé à 2km de la cité médiévale de Dinan, et à 15km de la côte d'Emeraude (Dinard, Saint-Malo), sur une hauteur argileuse, véritable château d'eau naturel ou trois ruisseaux prennent leur source. La nature préservée y abrite de nombreuses especes sauvages qui feront la joie des observateurs: nombreux papillons, oiseaux,  rapaces diurnes et nocturnes, chauve souris, grenouilles, lapins, chevreuils etc...
Je vous passe les détails publicitaires supplémentaires destinés à vanter le lieu.
Nous aurions pu faire appel à nos joyeux lurons .... mais le projet a été abandonné !

Le tome 5 vient de sortir .... il m'attend et je suis tentée de penser qu'un tome six pourrait venir nous raconter l'histoire de la ZAD de la Grenouille Rousse si le projet se réveillait ... dans ce cas, je vous tiendrais au courant !

Encore un tome aux petits oignons, drôle et intelligent. Engagé même.

Cette fois, des militants se mobilisent pour empêcher l'entreprise Garan-Servier d'agrandir ses locaux sur une zone abritant une espèce de sauterelle protégée. En chemin, Sophie tombe sous le charme d'un des activistes, et on découvre enfin l'identité du père de Juliette !

Les vieux sont toujours aussi poilants, râleurs et si vivants !

À la fin, on entraperçoit le père de Sophie, si distant et qui a l'air de porter son lot de souffrances. J'espère en apprendre davantage bientôt !

Je me répète certainement, mais cette BD est à faire passer entre toutes les mains !

"La magicienne", quatrième album de la série "Les vieux fourneaux", aborde de nombreux thèmes sociétaux entremêlés aux agissements des trois vieux fourneaux et de Sophie.
D'un côté, les auteurs décochent un coup de pied aux représentants du collectif La Manif Pour Tous, traitent de la résistance à la destruction écologique grâce à une ZAD, ou effleurent le problème des déserts médicaux et de l'arrivée de médecins étrangers.
De l'autre, ils dévoilent une partie des secrets de Sophie (son père, celui de sa fille Juliette) et nous font suivre les manigances de Pierre, Antoine et Émile ; les deux premiers parvenant même à se trouver dans les camps opposés !

Un album où l'on rit encore beaucoup et qui met de bonne humeur grâce aux dialogues et aux situations imaginés par Lupano, même si je m'attendais à mieux avec l'arrivée à la ZAD du collectif parisien anarchiste de Pierre. Mais peut-être que cela sera dans le prochain puisque la fin laisse entendre qu'il y aura un cinquième épisode.

Le fait d'avoir attendu ce 4ème volume si longtemps contribue t-il à ma relative déception?J'y trouve moins de finesse dans les clins d'oeil, moins de recherche dans les anecdotes et les répliques et puis j'ai eu le sentiment d'avoir fini la lecture avant qu'elle n'aie eu le temps de s'épanouir! Pour autant le plaisir est bien présent, la critique socio-politique me fait toujours sourire.C'est une bonne équipe et j'espére que les deux compères seront un peu plus rapides pour nous offrir le 5ème tome.

Mais quelle rigolade cette série, un vrai plaisir de lecture.
Une ZAD vient de s'installer dans le village afin d'empêcher l'agrandissement de l'usine Garan Servier. En effet, une espèce extrêmement rare des sauterelles y vit, et l'écologie, c'est l'écologie.
Nous avons donc les pour cet agrandissement et les contre, et tout cela rythmé de répliques toutes plus drôles les unes que les autres, je n'ai pu m'empêcher de sourire à plusieurs reprises, les auteurs de cette série sachant frapper là où ça peut faire mal que ce soit d'un côté ou de l'autre (les pour et les contre).
Seul manquant à l'appel, c'est Emile, qui n'apparaît qu'un tout petit peu à la fin de ce tome, en revanche, on en apprend un peu plus sur l'identité du père de Juliette et cela donne encore plus vie à tous nos personnages.
Cette série est vraiment réussie, la preuve, l'adaptation cinématographique déjà réalisée pour les deux premiers tomes.

Qu'est-ce qu'on rigole bien avec ces viocs ! Une ZAD s'est installée à la campagne et c'est la révolution. Tout est tourné en dérision et on s'en fiche pas mal car en réalité, ça fait du bien ! On découvre le passé amoureux (malheureux) de la jolie Sophie et on lui espère un prochain tome un peu plus ensoleillé. Hâte de me dénicher la suite !

Lorsque l'on va apprendre qui est la magicienne, nul doute qu'on aura un petit choc. le ton reste toujours aussi écolo-bobo tout en se moquant également de cette tendance nombriliste. La série a connu un grand succès au point d'intéresser le cinéma. le filon est loin de s'éteindre. On est parti pour une suite à la fin de ce quatrième chapitre qui semble faire du surplace. Pour autant, les thèmes abordés sont plutôt d'actualité.

Il y a toujours le plaisir qui reste intact de lire les vieux fourneaux. J'ai beaucoup aimé certaines trouvailles comme le fantasme imagé de Sophie sur deux pages où il y a cette double lecture avec la réalité. du grand art !

J'ai découvert cette saga BD plutôt tardivement, si on compte que le premier tome est paru en 2014, mais ne dit-on pas qu'il n'est jamais trop tard ?
En tout cas, de mon point de vue il n'était pas trop tard pour enchaîner la lecture de ces quatre tomes qui ne m'ont absolument pas laissée indifférente.

Les vieux fourneaux ce sont donc Pierrot, Antoine et Mimile, des amis d'enfance qui ont aujourd'hui aux alentour de septante ans et qui vont renouer des liens suite au décès de la femme d'Antoine.
Antoine est un ancien syndicaliste à la retraite, Pierrot un anarchiste convaincu, créateur du collectif de malvoyants "Ni yeux ni maîtres", tandis que Mimile est un joueur de rugby et baroudeur un peu usé.

Si le vin bonifie avec le temps, on n'est cependant pas certain que cet adage colle parfaitement à nos trois lascars.
En effet, ces trois-là ne reculent ni devant la gêne, ni devant la nouvelle génération et ils sont bien décidés à faire savoir qu'ils sont là !

Pour les supporter justement, il y a Sophie la petite-fille de Pierre, revenue vivre à la campagne depuis peu et enceinte jusqu'au yeux. Cette dernière souhaite reprendre l'activité de sa grand-mère: le théâtre de marionnettes du Loup en slip.
Tiens, cela vous dit quelque chose à vous aussi ?

Heureusement pour elle, Sophie n'a pas sa langue dans sa poche et n'a pas peur de faire savoir aux trois seniors ce qu'elle pense de leurs projets, tantôt farfelus, tantôt vraiment dangereux.
Elle n'hésite pas non plus à les remettre à leur place et à leur faire la morale lorsque cela s'avère nécessaire.
On se demande souvent qui est le plus adulte des quatre.

Dans cette BD la dynamique des personnages est maîtrisée de A à Z. On ne s'ennuie pas une seconde au milieu des frasques de tout ce petit monde !
On savoure chaque planche, on s'attarde sur certains petits détails disséminés ça et là par les auteurs. C'est un vrai régal pour les yeux, mais surtout pour le moral !

Et puisqu'on parle de régal pour les yeux, il faut dire que les dessins de Paul Cauuet sont parfaitement à la hauteur de la tâche et subliment le scénario imaginé par Wilfrid Lupano.
Ce duo fonctionne à merveille et nous emmène dans ses délires avec une facilité déconcertante; une fois le premier tome ouvert il est impossible de s'arrêter !

Les vieux fourneaux c'est donc une BD que l'on déguste lors d'un week-end tranquille chez soi, lorsque l'on n'a envie de rien d'autre que bouquiner et buller en toute tranquillité.
Cette BD - tout en nous rappelant qu'on finira tous par vieillir et par peut-être s'aigrir un peu - est un vrai bol d'air frais.
Un moyen efficace de chasser la morosité de son quotidien et de se prendre une belle tranche de rire et de bonne humeur. Tellement agréable et drôle à lire, qu'on en demande toujours plus.

Si je ne devais rajouter qu'une seule chose, je dirais que cette BD vaut vraiment le détour et qu'il serait dommage de passer à côté d'une pépite pareille.

Lien : http://www.cranberriesaddict..

Arf... Dans ce tome, on a plus affaire, à la petite fille d'un des vieux fourneaux, qu'aux vieux fourneaux eux mêmes : ils sont bien présents, mais en second rôle.
Ceci n'empêche pas la BD d'être tout aussi divertissante que les précédents,...mais je trouve que ça lui ôte un petit quelque chose, ce n'est plus le même esprit...
Et un autre petit détail, je trouve beaucoup de ressemblance entre les personnages des vieux fourneaux et ceux des beaux étés....

Un bonheur de retrouver nos papys cools et tellement irrévérencieux. Pourtant, ce n'était pas gagné car j'avais entrevue quelques critiques précisant que ce tome était en deçà des autres. Les zadistes....pas trop ma tasse de thé, j'avais donc quelques appréhensions. Et bien, rien de tout ça ! Je me suis marrée, l'histoire avance et j'attends le prochain avec impatience.