NOTE 3 Un récit dans le récit. La trame de : Qui se connaît n’est pas facilement défait.
Postulat : votre protagoniste est victime d’un conflit externe (guerre civile, guerre de voisinage, drame familial, problème d’argent, difficulté avec son employeur, lycanthropie, tournoi...). Il possède une faiblesse initiale (colère, couardise, alcoolisme...) qui lui fait vivre une difficulté relationnelle.
Faites qu’une prise de conscience laborieuse (résistance au changement nécessaire à son évolution) le conduise lentement à une sorte d’état de grâce, qui soudain précédera une violente descente [rechute] avant d’accepter la mort de son ancien moi (état d’esprit, habitudes, dépendances). L’idée est d’amener votre héros à vivre une transformation irrévocable lui offrant la possibilité de mettre fin à sa faiblesse psychologique (dangereuse pour lui) ou morale (mauvaise pour les autres) et du coup à son conflit relationnel. Ensuite, agissez de sorte que ce changement le propulse au final dans une action principale lui permettant de résoudre le conflit externe. Emboîter la trame planifiée du « Qui se connaît n’est pas facilement défait » (capable de servir d’intrigue principale) à votre histoire, permet de diminuer les risques digressifs (grâce à l’action principale finale) et l’unidimensionnalité de votre héros (grâce à sa faiblesse initiale et ses efforts pour les vaincre).
Si tout le monde peut s’entendre sur les symptômes qu’un récit procure (joie, peine, peur) en disant avec sincérité ce qu’il a ressenti, nous sommes bien peu nombreux à expliquer notre diagnostic (cela ne fonctionne pas, car... cela s’enchaîne bien, parce que...), à nous engager sur un pronostic analysé à partir d’un début ou d’une ébauche ; et nous sommes bien rares à procurer une prescription précise destinée à améliorer la qualité d’un texte (autre que sa grammaire et son orthographe) en travaillant à la fois le style, le scénario, les personnages, et l’histoire.
Mais vomir votre cœur par la bouche ne prouve pas que votre texte fera mouche. Parler avec sincérité n’empêche pas d’écrire des banalités. Quand votre personnage meurt sur votre papier, la page ne se colore pas de son sang, elle reste toujours aussi blanche, noircie de vos seuls mots ; eux seuls ont la force d’apporter sur les joues de votre lecteur le rouge de l’émotion et non vos litres de sueurs et de larmes versées dans l’intimité de votre bureau. Ce qu’on dit est aussi important en littérature que la manière dont on le dit. Quand on vous lit, ni on ne voit, n’entend où ne ressent vos maux, on est touché que par… vos… mots.
Demandez l'Éducation Artistique et Culturelle (E.A.C) dans les établissements scolaires des P.O. de la maison d'édition FANTASY-EDITIONS.RCL (structure). En présentiel (avec l'acteur culturel Olivier Lusetti) auprès des élèves nous proposons une pratique artistique telles qu'écrire un conte, une nouvelle, un article de presse ou une nouvelle sur des thèmes dramatiques, philosophiques ou sociétaux. À la suite de ce présentiel, pour ceux et celles qui le veulent, est ouverte la possibilité de participer à un appel à textes, avec pour objectif une possible édition (gratuite) de leur texte dans un recueil numérique ou papier. Cet appel à textes se nomme MAUX à MOTS et a pour objectif comme son nom l'indique, d'aider les élèves à mettre des mots (pour ceux et celles qui le souhaitent) sur leurs maux en les amenant à écrire sur des sujets tels que le harcèlement (scolaire, psychique...), ou le manque d'inclusion.
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