Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une (BD)

Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une. Raphêlle GIORDANO – Sophie RUFFIEUX § LYLIAN.

Je suis incorrigible ou un peu maso…. Je n'ai trouvé aucune satisfaction à la lecture du livre original de Raphëlle GIORDANO. Lorsque j'ai découvert la version façon BD, j'ai tenté une nouvelle immersion. L'adaptation par LYLIAN , scénariste, autrice des textes, et l'illustratrice Sophie RUFFIEUX, m'a tentée. Cette nouvelle forme de mise en image d'un texte est très actuelle.

Un soir, fatiguée, énervée, Camille regagne son domicile. Sur la route, à la tombée de la nuit, elle est victime d'un accident. Elle n'est pas blessée mais le véhicule ne peut redémarrer. Elle appelle les secours. Il pleut ; c'est la nuit. Elle marche et arrive devant une demeure éclairée. Elle est reçue par un couple. Ils lui offrent une boisson chaude pour la réconfortée. Loin de son domicile, elle fait ainsi la connaissance de son sauveur : Claude Dupontel. Camille lui fait part de ses souffrances , plus psychologiques que physiques. Il va lui prodiguer des soins à l'âme. Il est "routinologue". Drôle de profession !

Claude va lui donner de nombreux rendez-vous ; cela fait partie du protocole de soins. Elle ne réglera la facture que si elle obtient un résultat positif. Au fur et à mesure de son « traitement », Camille est réconfortée. Elle ose s'assumer et va ainsi retrouver sa joie de vivre. Elle évolue positivement et va faire part de son évolution à son "routinologue". Une disponibilité et des séquences de conseils, un carnet de route à tenir, une confiance à toute épreuve pour cet homme qui lui procure tant de bien-être. L'évolution et la guérison sont mises en valeur par les vignettes. Claude redonne confiance à cette jeune femme. Saura-t-elle mettre à profit ses recommandations ?. Camille sera-t-elle à même de rembourser la dette, suite à tous ces suggestions. Quelle sera le devenir de cette jeune femme, tant au point de vue personnel, dans sa vie d'épouse, de mère de famille et comment va-t-elle évoluer dans le monde du travail ?

Cet album retrace une méthode de développement personnel. Je retrouve les grandes lignes du livre de Raphaëlle GIORDANO. Mais pour ma part, je ne suis pas du tout convaincue par cette belle leçon de vie. Tant de mansuétude m'effraie. Nous ne sommes pas, au quotidien dans le monde des Bisounours, où tout le monde est bon, gentil, serviable…. Je félicite cependant la scénaristes,
LYLIAN, autrice de texte, et la coloriste Sophie RUFFIEUXcoloriste d'avoir adapté sous forme de BD, le roman de Raphaëlle GIORDANO. Je demeure hermétique au genre « feel good ».
( 13/07/2023 ).

Lien : https://lucette.dutour@orang..

Mon avis sur ce roman graphique est plutôt mitigé. C'est sans doute une histoire de rencontre entre cette bande dessinée et moi qui ne s'est pas faite.
Elle n'a pas eu la chance de rencontrer un lecteur qui a su l'apprécier pour ce qu'elle est. Je n'ai pas ressenti de plaisir pendant ma lecture.
Je pense que c'est en grande partie parce que l'attitude d'un des personnages principaux, Claude, m'a dérangée. Il m'a paru parfois insistant avec notre héroïne et d'autre fois, dans le jugement.
Ensuite, je n'ai pas apprécié le message
porté par le personnage de Claude : selon laquelle on serait responsable de notre bonheur. Ce message véhiculé est beaucoup porté sur la responsabilité individuelle, je trouve que cela fait aussi porter aux gens leurs malheurs. Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ce principe, je pense que c'est beaucoup plus compliqué que ça.
Cependant, j'ai trouvé quelques points positifs : les planches sont très belles, m'ont beaucoup plu et puis certains conseils de Claude sont intéressants. Bref une lecture en demi-teinte.

Merci à Babelio et aux éditions Soleil de m'avoir permis de découvrir ce titre.

Merci à Babelio et aux Editions Soleil pour m'avoir offert l'opportunité de lire le format BD du roman de Raphaëlle Giordano, publié fin 2020 soit cinq ans après le roman. Je n'avais pas lu ce dernier – ou alors j'ai oublié – alors il m'a semblé intéressant de le découvrir sous cette forme. Je ne peux pas dire que l'expérience a été réussie.
En effet, je pense que ce roman n'était pas propice à une adaptation en BD. Pourquoi ? parce que le texte est assez long et n'a pas été suffisamment élagué (adaptation de Lylian), d'où de nombreuses répétitions, des vignettes (de Sophie Ruffieux) parfois trop petites à mon goût , pas très variées, statiques. Mon sentiment est que l'illustration devrait apporter un plus, ce n'est pas le cas ici. Exemple : page 39, on trouve des vignettes quasi-identiques sauf l'inclinaison de la tête de Camille, le personnage principal, afin de pouvoir caser la totalité d'un texte un peu long. Ou encore page 14 : deux vignettes identiques sauf que la seconde est en plus gros plan.
Je peux comprendre l'idée de rendre la lecture plus accessible, de faire accéder un nouveau public au livre, mais mon sentiment ici est plutôt qu'il s'agit de céder à la vogue actuelle d'adapter de nombreuses oeuvres au format BD, notamment de grands classiques, afin de populariser la littérature, mais c'est également surfer sur une vague commerciale. Quand il s'agit de simplifier une oeuvre difficile, je le conçois, mais lorsqu'il s'agit de romans que l'on appelle « feel good », il ne s'agit pas de textes difficiles d'accès, si l'on en croit les trois millions de lecteurs affichés sur la couverture.
J'ai lu quelque part qu'un film allait également en être tiré. A quand les produits dérivés ? C'est une manne commerciale, non ?
Quant au contenu lui-même, il n'apporte rien de bien nouveau lorsque vous en avez déjà lu quelques-uns (Laurent Gounelle et autres). Il pourrait se résumer en quelques mots : il faut positiver, penser à soi, changer pour être heureux. Pour ce faire, Camille, bientôt quarante ans, rencontre un « routinologue » qui, par divers exercices, va lui montrer la voie.
En soi, l'idée n'est pas inintéressante mais ce qui me gêne surtout, c'est que la première version (le roman) n'était pas , si l'on en croit de nombreuses critiques, un vrai roman, et que la seconde (la BD) n'est pas une vraie BD non plus. Il me faut peut-être préciser que l'auteure n'est pas écrivain mais coach en créativité et développement personnel, donc pouvons-nous nous attendre à lire une oeuvre littéraire ?
Par ailleurs, je n'ai pas été séduite non plus par le côté « à l'eau de rose » du texte. Mais cela a suscité une réflexion dans mon esprit : trouve-t-on l'apaisement et le bien-être dans un livre de développement personnel ou dans une oeuvre de grande littérature ?

Quand j'ai reçu le mail de Babelio me proposant de recevoir cette adaptation en bande-dessinée du roman du même titre, je me suis demandée comment diable j'avais bien pu me retrouver sur la liste : je ne lis ni bandes-dessinées, ni ouvrages de développement personnel, ni romans feel-good. Je n'étais donc triplement pas le public cible, mais étant curieuse de nature, j'ai décidé de laisser sa chance à cet ouvrage qui, pour être honnête, ne m'attirait pas plus que cela …

Et même si ce ne fut pas une mauvaise lecture, au contraire, c'est plutôt rafraichissant, je dois bien reconnaitre que ça me conforte dans ma certitude que ce type de récit n'est pas fait pour moi. Autant j'ai trouvé fort sympathique de voir Camille retrouver la joie et la sérénité, l'harmonie et la paix, avec elle-même et avec les autres, autant j'ai apprécié les dessins, pleins de douceur et de vie … autant je reste profondément perplexe quant au « potentiel thérapeutique » de ce livre.

Alors oui, il y a des astuces, des conseils, des pistes, que le lecteur est invité à suivre en même temps que Camille, mais justement, je trouve que voir Camille caracoler si aisément sur ce chemin rend la chose beaucoup trop idyllique et facile, un peu comme dans une romance de Noël à la guimauve où tout s'arrange en un claquement de doigt. Et du coup … ça me donne juste envie de sourire, voire de lever les yeux au ciel parce que c'est trop beau pour marcher aussi vite et facilement en vrai.

Donc voilà, je dirai que j'ai beaucoup aimé l'histoire en tant que telle, et les dessins sont vraiment superbes, plein d'émotions et de bonne humeur. Mais je ne suis clairement pas convaincue par l'aspect « développement personnel » : entre les conseils vus et revus dans les magazines féminins ou dans la bouche de certains psychanalystes de bas-étage, et ce côté à la fois moralisateur et élitiste de cette « routinologie », ça ne m'apparait pas comme le bon exemple à suivre pour aller mieux … Dommage !

Cette bande-dessinée est une adaptation par Lylian du roman de Raphaëlle Giordano, que je n'ai pas lu, et qui se suffit à elle-même pour comprendre le gros de l'histoire. Les sublimes illustrations sont de Sophie Ruffieux que je ne connaissais pas mais que je vais suivre de près. Elle est vraiment extrêmement talentueuse. Les dessins sont très réalistes. Je crois que je suis atteinte moi aussi de routinologie. J'ai parfois des pensées négatives, je manque d'énergie, je me sens incapable de prendre soin de moi, j'ai une mauvaise estime de moi, j'ai l'impression d'être dans une impasse,.. Je devrai peut-être suivre les pas de Camille et essayer les exercices de Claude moi aussi. Les tips pour gagner confiance en soi sont très intéressants.

J'ai vraiment passé un très agréable moment durant la lecture. J'ai trouvé cette bande-dessinée aussi drôle qu'émouvante et très inspirante.
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Sans cette adaptation en BD, je n'aurais certainement jamais lu "Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une". Franchement, les titres de développement personnel, c'est le genre de livres qui me fait lever les yeux au ciel en mode "gnagnagna, oui, mais bien sûr". le début de la BD m'a particulièrement fait cet effet-là. Camille a un accident de voiture. Première porte à laquelle elle toque, elle rencontre Claude et sa femme. Ils l'accueillent à bras ouverts. Et Claude va lui changer sa vie. Son métier ? Routinologue. NON. MAIS. LA. BLAGUEUH. 

Beaucoup de situations peuvent raisonner en chacun de nous car elles reflètent notre réalité quotidienne : on va de     plus en plus vite, on ne s'écoute plus, on oublie la bienveillance...

Mais, heureusement, Claude est là avec ses conseils et maximes à outrance. Voilà ce qui a commencé à m'agacer. Et puis, tout est très didactique et, pourtant, ça paraît impossible à mettre en place dans la vraie vie. Tout s'enchaîne trop facilement. Désolée mais, même quand on veut s'en sortir, il y la a des hauts et des bas. Tout n'est pas si lisse. Tout n'est pas si droit. Comme s'il suffisait d'une séance de yoga pour s'apaiser, un sourire dans un miroir pour se trouver jolie, un bon petit plat maison pour ressouder la famille.... 

Et le dénouement.... Non mais on en parle de ce dénouement ? Où je me suis exclamée WHAT THE FUCK ?

Cette bande dessinée est à prendre comme un pur feel good.
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Ce titre m'avait souvent fasciné mais je n'avais jamais lu le roman. En voyant la bd je me suis laissée tenter. Je ressors de cette lecture déçue et je me dis que peut être le roman m'aurait mieux convenu. J'ai trouvé que le texte était bien trop important par rapport aux images, surtout lorsque c'est le mentor Claude qui parle. Sur la fin j'en venais même à lire ses répliques en diagonales. Je pense que je suis passée à côté du message du livre, je n'ai pas été réceptive à cette philosophie du changement.

En ce moment, les romans à succès adaptés en bande dessinée ont plutôt la côte. Un principe sympa, selon moi, permettant aux lecteurs de BDs exclusifs de les découvrir et, pourquoi pas, de se laisser porter vers le roman d'origine. Lorsque Babelio m'a proposé de découvrir ce titre, j'ai tout de suite accepter l'opportunité de découvrir ce format.

Personnellement, je n'ai pas lu le livre de Raphaëlle Giordano, mais je partais avec un léger à priori, puisque mes copines l'avaient moyennement apprécié. J'ai trouvé l'adaptation de Lylian et Sophie Ruffieux plutôt sympa. Une fois remise de la surprise causée par l'épaisseur de l'ouvrage (je ne m'attendais pas quelque chose d'aussi conséquent, étant plus habituée au format BD "classique"), j'ai commencé à tourner les pages et me suis retrouvée propulsée dans un univers pastel.

Un très joli coup de crayon, tout en douceur, qui retrace les mots de Raphaëlle Giordano. Certaines pages se démarquent par leur format patchwork et apportent un certain charme à l'ensemble.

J'ai beaucoup aimé le scénario, et le principe du routinologue (surtout la chute). Une jeune-femme, comme tant d'autres, submergée par son quotidien métro/boulot/dodo, et qui s'est oubliée au passage. Des soirées en famille où chacun est fatigué, irritable; une maison dans laquelle on cohabite sans forcément partager de moments ensemble. Mais Camille va reprendre sa vie en mains et un pas après l'autre, lui redonner la direction qu'elle souhaite. Entre blessures du passé, manque de confiance en soi et peur du futur, Ta seconde vie commence lorsque tu comprends que tu n'en a qu'une glisse subtilement (ou pas) quelques préceptes pour voir la vie du bon côté et croire en soi.

Quelques regrets sur la façon dont est traitée la relation entre Camille et son mari; si dans un premier temps celle-ci semble assez réaliste : les incompréhensions mutuelles et la tension parfois palpable, on ne voit pas de quelle façon ils abordent la question du routinologue et, comment Sébastien se met également à évoluer. J'ai également survolé quelques longs discours de Claude, le routinologue, qui faisaient un peu énumération.

Au final ce fut une expérience vraiment sympa, que je retenterai sans doute.
Une chouette alternative pour découvrir un roman à succès, que l'on n'ose pas forcément lire, par peur d'être déçu, de manière plus condensée et agrémentée de superbes illustrations.


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Si je trouve les planches superbes avec e colorisation bien adapté, je ressort plutôt septique de cette lecture.
Il s'agit plus d'un coaching de développement personnel sans réelle histoire, celle ci n'est pas assez développée tout l'accent étant mis sur le changement de Camille.
Les conseils sont réalistes mais je n'en garderai pas de réels bénéfices cette lecture était trop fade.

N'étant pas très développement personnel en cela de l'a priori d'un monde d'escroc, je dois avouer que cela fait du bien malgré tout, une dose de rappel que son destin est entre ses mains, que la plainte n'est pas bénéfique et qu'il faut cesser d'être gentil mais vrai, envers soi et les autres.
Parfois on croit qu'il vaut mieux mentir ou ne pas dire la vérité par peur de blesser mais on se fait du mal à soi à ne pas être honete.

Bref la solution : coucher sur papier ses envies réelles, et les choses dont on veut se débarrasser, et feu ! Ne pas se donner des excuses de ne pas changer et faire ce dont on veut faire : j'ai peur que, j'ai pas le temps, pas l'argent, et si et si et si... non il faut.

Je constate aussi que les frustrations et perte d'estime de soi engendrent des comportements inadaptés et parfois violents (j'inclue même des violences gratuites, etc qui sont l'extrême limite du quitte à avoir une vie bien pourrie, autant que les autres en profite.

Salvateur.