Lire ce retour au pays …
Rentrer dans l'intimité d'un homme qui nous parle de ses jeunes années et de ses souvenirs.
Écouter l'orchestre des trois frères (Youlou Mabiala, Loko Massengo et Michel Boyibanda) … une très belle découverte.
Découvrir une autre culture …
Etre fils unique, c'est être celui qui « a fermé à clé le ventre de sa mère pour être seul et jouir de ce privilège ignoble «,
Se dire que rendre visite à ses défunts, un jour autre que celui de la fête des morts, c'est peut être les embarrasser en faisant « irruption dans leur jardin des allongés « Car on pénètre dans leur chambre à coucher et on « les oblige à vite enfiler des habits convenables « pour nous recevoir.
C'est très émouvant de remonter le temps, de revivre en compagnie de l'auteur des instants d'une vie, retrouver ses souvenirs, partager ses émotions, se rappeler les lieux parcourus gamin qui depuis ont vécu les outrages du temps.
L'écriture est fluide, maîtrisée laissant passer la mélancolie, la tendresse envers la famille au sens très large et les copains d'enfance.
Les lieux sont évoqués avec rigueur entre ce qu'ils ont été et ce qu'ils sont devenus.
Les traditions et les légendes rapportées éclairent notre vision de ce petit coin d'Afrique …
De bonnes résolutions pour finir cette critique et bien commencer l'année ….
Chercher pour redécouvrir sang d'Afrique… un roman oublié de Guy des Cars, auteur de roman de gares peut être mais dont l'approche de l'Afrique laisse à
Alain Mabanckou un attachement pour cette histoire.
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ville cruelle, roman d'un romancier camerounais
Eza Boto de son vrai nom
Mongo Beti qui décrit le mieux la vie dans une ville coloniale.