Ce seul roman d'Alistair McLeod, un auteur canadien peu connu, m'a beaucoup touchée par ses réminiscences de Highlanders dont les ancêtres ont émigré à l'île du Cap-Breton durant le XVIIIe siècle, et dont certains, ironie du sort, ont servi dans l'armée britannique tant honnie lors de la bataille des Plaines d'Abraham à Québec. On oscille entre plusieurs périodes de la vie du narrateur, orphelin de père et mère, élevé, avec sa soeur jumelle, par ses grands-parents paternels en Nouvelle-Écosse. Une écriture superbe et des bouts de phrase en gaélique m'ont entraîné sur les traces de ces fiers Écossais, dont la langue me charme tellement que, durant la lecture, je suis allée à maintes reprises sur Google en entendre les belles sonorités.
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Très beau récit de cet auteur d,origine écossaise qui gagnerait à être plus connu. Tout en finesse il raconte son enfance au Cap Breton avec ses frères et la dure vie qu'ils ont connue. Il est devenu orthodontiste mais n,a rien oublié de ses origines. A découvrir.
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... la lune, la lampe du pauvre. (p 75)