Ne vaut pas " les canons de navaronne"
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Anéantis les canons de Navarone. Mais les héros d'Alistair MacLean, s'ils ne manquent pas de lauriers, n'ont aucun droit au repos. A l'instant où leur terrible mission prend fin, le bombardier de la suivante roule déjà sur la piste.
Morts de fatigue, Keith Mallory, Andréa et Dusty Miller - plus trois jeunes sergents casse cou - sont aussitôt parachutés sur les hauts sommets d'une Yougoslavie déchirée par l'occupation allemande.
A eux six, ils sont chargés d'attaquer purement et simplement le pays afin de persuader Berlin de transférer ses meilleures divisions d'Italie en Yougoslavie, ce qui permettrait aux alliés d'enfoncer enfin la ligne "Gustav" et le périmètre d'"Anzio".
Mais il ne s'agit pas tant de faire symboliquement tomber l'ennemi dans le panneau que de l'y engloutir bel et bien, corps et armes, sans lésiner sur le cataclysme. Si le Führer aime le grand spectacle, nul doute qu'il appréciera dans le sens voulu. Car les hommes qui réduisirent au silence les monstrueux canons de Navarone savent eux aussi faire du bruit.
Du tonnerre, ce serait pas dire.
(quatrième de couverture du volume de poche paru en 1972)
Et il a tout emporté... ma patience et mon courage pour aller plus loin.
Sinistré.
Destination Zebra, station polaire Bande-annonce VO. Réalisé par John Sturges en 1968 avec Rock Hudson, Ernest Borgnine.