Les saisons d'Autombe, tome 1 : Autombe

Une plume française prometteuse !

Au-delà de l'histoire qui a su me toucher et qui est prenante, j'ai été plus emportée encore par l'écriture de l'auteur. En apparence simple, elle ne l'est pas en réalité. le narrateur est juste dans ses réflexions et le vocabulaire, savant mélange entre un langage soutenu et familier, tombe toujours à-propos.

C'est un roman plein d'une poésie moderne pour les amoureux du cynisme et de l'humour noir sur fond post-apocalyptique !

En bref, j'en recommande la lecture.

Je remercie l'auteur pour l'envoi de son livre.
J'aime énormément les dystopies, et celle-ci est colorée de post apocalyptique.
Le début a été pour moi un peu poussif, j'ai eu un peu de mal avec les premières pages. Stanislas est employé de bureau et suicidaire, ses plans sont contrecarrés par le déclenchement inattendu d'une troisième guerre mondiale, une attaque nucléaire en bonne et due forme. Stanislas malgré ses penchants a construit un bunker, s'y réfugie avec une famille voisine. Dans ce bunker se déroulent plusieurs évènements ce qui va les faire sortir. Une trame improbable dont le renversement de situation est hallucinant et va vous empêcher de relever le nez du récit.
A 4 ils vont découvrir un monde plongé dans la grisaille, cendres et pluies acides y contribuent. Ils vont trouver refuge dans une église mais vont de nouveau devoir bouger.
Ils vont se faire attraper et devenir prisonniers d'un groupe nommé « Nouvelle France ». Ceux-ci sont violents, sans pitié, ils vont les maltraiter puis les mettre au bûcher avec plusieurs autres personnes dont celles qui s'étaient réfugiées dans l'église. le jeune garçon et son père vont périr, Stanislas et la petite Jessie vont s'en sortir, ils sont secourus par un autre groupe « Les irradiés ». Ces derniers ont subi l'explosion nucléaire de plein fouet, leur peau est attaquée, les cheveux sont tombés, les yeux sont devenus bleu translucide, ne supportent pas la lumière, souffrent de diverses maladies et savent que leur temps est compté.
Nous faisons la connaissance d'Arthur, ancien sdf que Stan croisait dans le parking de son travail, devenu le roi des irradiés aidé par Jules ancien instituteur, ils veulent conduire une bataille désespérée contre la Nouvelle France et leurs exactions.
C'est une guérilla urbaine qui se trame sous nos yeux. Contrairement aux autres les Irradiés accueillent tour le monde, combattants ou pas, seule la survie de tous leur importe. Ils essaient tant bien que mal de se nourrir, j'ai bien aimé le fait qu'ils fabriquent de la bière pour ôter la toxicité de l'eau, je ne sais pas si c'est réalisable mais l'idée m'a fait sourire.
La relation qui se noue entre Stan et Jessie est attendrissante, la gamine apporte une bouffée d'air frais dans ce monde pollué.
Le personnage de Stan est complexe, il est plus qu'un homme qui a voulu en finir car au fur et à mesure de l'histoire il prend de l'importance, de la carrure, il va même devenir un pion incontournable. C'est une sorte de parcours initiatique qu'il vit, la recherche de soi, l'introspection qu'il a à un moment crucial, et ce goût de vengeance qui le titille et le pousse à commettre son premier meurtre. Devenu héros malgré lui il se sent comme un imposteur. Je ne vais pas en dire plus sur le déroulement de cette guerre ni sur les affrontements internes car je spoilerais le roman et ce serait vraiment dommage.
L'auteur évoque des thèmes forts comme la solidarité mais aussi la soif de pouvoir, le despotisme, l'instinct de survie et la résilience.
Le vocabulaire colle parfaitement au sujet du livre, pas le temps de palabrer ni de faire de la poésie, on est dans l'urgence, le langage populaire, il y a quelques termes que je ne connaissais pas et d'autres m'ont émue « mimine », « bouille », autant de termes qui humanisent le texte bien que l'objet en soit effrayant et pessimiste. le tout saupoudré d'humour, de jeux de mots. C'est une plume addictive, originale. Et qui prête à réflexion.
Dans cette oeuvre l'auteur nous livre deux faces de l'être humain, celle de l'empathie et celle de l'horreur. Est-ce que les Hommes sont prêts à mettre leur égo de côté pour s'entraider et pérenniser leur survie. Rien n'est moins sûr.
Les protagonistes principaux sont bien fouillés, riches, chacun a son caractère et le défend jusqu'au bout, parfois jusqu'au sacrifice. Jules est attachant avec une droiture imperturbable. Bien sûr, une note particulière pour Jessie, cette petite tête blonde qui a tout perdu, mais qui va amollir le coeur de Stan.
L'écriture est fluide, vraiment sympa à lire, dynamisée par les dialogues et les nombreuses actions. C'est soutenu et il y a de nombreux rebondissements. On ne s'ennuie pas un seul instant.
La fin est une lueur d'espoir, une éclaircie dans ce ciel ombragé et tumultueux. Et comme tout a commencé tout finit avec le même personnage Piotr le soldat russe et j'avoue que c'est une formule que j'affectionne considérablement. J'ai vu qu'il y avait un deuxième tome et je le découvrirai avec bonheur.
Un mot sur la couverture, le dessin est fort joli et on ne peut plus éloquent.

Bonjour les zamis des livres.


Aujourd'hui me voici à vous parler d'un roman post-apocalyptique : "Autombe" de Florent MAERTEN.

Florent m'a contacté et me l'a proposé en Service de Presse.
Son résumé m'a interpelé et je me suis lancée.

Nous voici en 1983, à Paris. Stanislas, employé de Banque est bien décidé à ne pas retourner travailler la semaine prochaine car il souhaite se suicider. Il s'accorde un dernier week-end.
Mais ses projet ne comptaient pas que Piotr, du fond de son bunker soviétique, appuie sur le bouton de déclenchement de la bombe atomique.
"Heureusement", Stan a fait construire un abris dans son jardin. Au moment de s'y réfugier, il y accepte ses voisins : Pierre, Marie ainsi que leurs deux enfants Jessie et Maxime.
Après une période d'isolement, le groupe décide de tenter sa chance et sortir voir ce qu'est devenu le monde.

Un voyage dans un Paris post-atomique.
Une quête où chaque acte banal se révèle devenir un acte de survie.

Je dois avouer que ce n'est pas forcément mon style préféré, mais j'ai suivi les aventures de cette troupe à la recherche d'une nouvelle vie.

Merci Florent pour ce roman.

A bientôt.

Karine.

J'ai trouvé ce roman post-apocalyptique vraiment très intéressant, autant sur le plan de l'histoire que celui du développement des personnages !

L'auteur va nous entrainer dans un monde ravagé, en compagnie de Stanislas et son suicide manqué à cause des évènements sanglants et glaçants qui vont se dérouler.

La plume est très fluide et agréable, les rebondissements sont légions et très bien amené. Je pense que je peux dire que c'est un coup de coeur, car j'aime beaucoup la façon dont le récit est narré, pas forcément centré uniquement sur le côté post-apocalyptique, le côté « humain » est génial, et cela sort de l'ordinaire !
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On va découvrir par les yeux de Stan ce nouveau quotidien après cette troisième guerre mondiale déclenchée par la russie.

Stan qui va survivre, malgré son choix contrarié de mettre fin à ses jours pour cause de monotonie.

En plus, ses voisins et leurs deux enfants s inscrustent dans l abri anti atomique dans lequel il avait projeté de se suicider.

Une drôle d aventure commence alors, déjà la cohabitation avec des personnes que Stan n a pas choisi dans un espace exigu. Cette attente dont on ne connait pas les délais. Puis, un jour, c est la sortie.

Que vont ils découvrir, comment vont ils survivre ? Autant de questions qu il vous faudra découvrir en lisant le livre.

Une lecture agréable avec des personnages simples, pas de super héros. Juste des personnes comme vous et moi qui doutent et peuvent mal agir par peur de mourir. Car oui, il est difficile de mourir quand c est son propre choix, mais encore plus lorsque ce n est pas le sien

Une belle aventure que nous propose l auteur

Belles lectures à tous

J'ai lu Autombe, premier tome des Chroniques d'Autombe et ce fut un coup de coeur !
Je ne suis pas forcément fan du genre post apo, mais dans ce roman l'auteur arrive à me surprendre dans son traitement des événements (qui restent pourtant prévisibles et assez classiques) et surtout à travers son personnage principal Stan. C'est un récit très humain, narré avec tout l'humour cynique, dont sait faire preuve Stan.

Dès le début du roman, dans le chapitre 0, dans une lettre d'adieu de Stan qui semble résolu à se suicider, on découvre, à travers la plume acéré de l'auteur, son humour noir et l'ironie qui se dessine. En effet, si Stan était bien résolu à se suicider, il devient un survivant...

Paris, 1983, Stan est un employé fiscal, célibataire et sans enfant qui s'ennuie dans sa vie et sa routine quotidienne. Passif et désabusé, Stan est également, aux yeux de ses voisins, le taré qui a fait constuire un abri antiatomique... enfin jusqu'à ce que le bombardement nucléaire arrive de Russie (de façon bien malencontreuse).
Dans ce début de récit, on se retrouve à assister à des événements aussi graves qu'absurdes et qui entraînent la troisième guerre mondiale et le chaos qu'on peut imaginer.

De fêlé, Stan devient le sauveur de la famille voisine, avec qui il va vivre pendant et après l' apocalypse nucléaire.
Si survivre dans le bunker avec peu de place, de vivres et d'oxygène est une épreuve, sortir à la surface en est une autre bien plus difficile.

Le Paris post apo offre une vision chaotique possible, cohérente et crédible, d'une société qui a renoncé à la liberté au profit de la sécurité, remettant leurs vies dans les mains d'un Tyran sanguinaire appelé le Maréchal et son mouvement « Nouvelle France », composée d'anciens militaires et policiers.
Face à eux s'est organisée une résistance organisée, les Ombres, constituée des personnes irradiées (irradiations aux conséquences désastreuses sur leur intégrité physique et leur santé).
L'enjeu essentiel reste les vivres et l'eau. L'auteur ne néglige aucun détail dans l'organisation de son univers et des fractions née du chaos. Il l'a construit avec soin, ce qui ajoute de la crédibilité. Retrouver des lieux familiers parisiens y contribue également et c'est appréciable à la lecture.

Stan, personnage, principal, nous emmène dans ce nouveau monde où le pire est à attendre. Contrairement au Stan du début de récit, il devient actif dans sa survie et celle des autres. Responsable, débrouillard et courageux, il se transforme petit à petit en « héros » du quotidien, sur lequel on peut compter. On le suit d'autant plus que la narration à la première personne nous immerge à ses côtés, dans ses dilemmes et ses actions, dans ses peurs et angoisses, ses joies mêmes éphémères et ses espoirs.
Il noue des liens avec des amis et des ennemis importants dans le récit et fort bien caractérisés. Ses liens de camaraderie y prennent une place essentielle, le rendent plus humain, dans un univers violent sombre et pervers.
C'est également le ton de Sam, son humour de survie, sa dérision qui, sans minimaliser l'horreur, alimentent cette caractéristique du roman. En effet, à défaut d'être original, il est particulièrement humain : dans ce que l'humain compte de pire et de meilleur.

L'écriture est efficace et détaillée. La narration est immersive et rythmée par des chapitres plutôt courts. On se laisse happer par l'histoire, par ses personnages, par l'espoir dans le chaos.

En conclusion, j'ai vraiment adoré lire Automne et ce récit m'a marquée.
Je recommande aux amateurs de post-apo ou à ceux qui veulent découvrir le genre !
Lien : https://karinemalka.blogspot..

Nous voilà plongé dans un roman post apocalyptique, sur fond de troisième guerre mondiale.
On apprend qu'un soldat russe a appuyé sur le bouton de l'arme atomique sur les ordres de ses chefs.
Stanislas qui voulait se suicider tranquillement dans son abri atomique se retrouve stoppeé dans son projet et va devoir aider ses voisins.
L'auteur nous emmène dans une véritable psychologique fine entre Stanislas qui voulait mourir et qui se retrouve par un coup du sort à sauver la vie de plusieurs personnes. le souci est qu'il va aussi falloir se supporter et après reconstruire mais tout cela ne sera sûrement pas aussi simple.
L'auteur manie toujours avec finesse l'humour noir, cynique.
Ce roman résonne encore plus au vu des événements dramatiques qui se jouent à l'est. On a une vision assez réaliste, à mon avis personnel je tiens à le préciser, dans la nature humaine, même dans l'adversité, l'Homme trouve toujours une bonne raison pour se battre, l'égoïsme règne.
C'est un très bon tome 1 et j'ai hâte de découvrir le dernier tome

Autombe est une uchronie qui se passe en pleine guerre froide où s'oppose USA et URSS. On suit un français qui blasé de sa vie décide de mettre fin à sa vie dans son bunker. Pas de chance, au moment de passer à l'acte, les deux blocs entrent dans une guerre nucléaire. Il se retrouve à hébergé ses voisins dans son bunker.
Par la suite, on les suit tous dans face aux difficultés de cohabitation, face aux blessures, à la mort, à la guerre.
La dystopie est un genre que j'aime beaucoup car il installe un questionnement en moi. Uchronie avec survivalisme et du post-apo, je n'y suis pas habitué. Mais j'ai vraiment adoré suivre ses personnages qui sont face à des difficultés inimaginables pour nous.
La plume est fluide et agréable. Elle met parfaitement en valeur les décors bien décrits, sans en faire trop, les scènes d'actions, mais aussi les scènes un peu plus lentes qui aident aux développement des personnages et de l'intrigue. L'intrigue est pleine de surprises, de rebondissements. Je dois dire que je ne m'attendais pas du tout à deux ou trois éléments.
L'auteur nous présente même quelques techniques de survivalisme notamment au niveau de la consommation de l'eau. C'est extrêmement intéressant et cela m'a permis d'en débattre avec mon conjoint assez fan du survivalisme. Les personnages sont complexes et intéressants. Certains sont attachants, d'autres horribles, d'autres fatalistes. Tous sont profondément humain. On est du point de vue de Stanislas, l'homme qui vouait se suicider, donc c'est lui qui est le plus développé. Certains manquent peut-être de développement, mais ça ne gêne pas du tout la lecture et l'intérêt de ceux-ci.
Un roman très intéressant que je conseille à tous.

Stan est un homme détruit ...détruit par sa vie routinière et sans intérêt ...une seule alternative pour lui : en finir avec la vie ! Il s'enferme donc dans son bunker pour passer à l'acte mais la troisième guerre mondiale éclate ...il se doit alors d'accueillir avec lui ses voisins et leurs enfants ...un jour, il leur faut sortir et affronter ce monde post apocalyptique où rien ne subsiste ...
L'écriture est fluide et moderne . Les descriptions très détaillées permettent de plonger pleinement dans cet enfer sur terre . Les personnages sont bien travaillés et on partage au fil des pages leurs mésaventures et leurs émotions .
Et même si d'un point de vue très personnel, l'histoire est peut être trop sombre, trop noire (je ne suis pas une grande fan de ces ambiance à la walking dead !!), Ce roman est vraiment percutant et encore plus dans le contexte historique actuel ....
Fan du genre ou juste curieux, je vous invite à le découvrir ...

Avec une plume fluide et très plaisante, aussi contemporaine que travaillée, parfois même poétique, et parsemée de jeux de mots délicieux, Florent nous propulse au coeur même de son univers post-apocalyptique avec force et courage.

On commence par découvrir notre personnage principal, morne, en pleine déprime, carrément au bord du suicide... Puis on assiste à l'irréparable, le lancement de la Troisième Guerre mondiale, sur... un malheureux malentendu (et oui !).

On va ensuite forcément suivre notre héros dans son aventure survivaliste au cours de laquelle, paradoxalement, il va reprendre goût à la vie, grâce à justement cette intensité incroyable de l'instinct de survie. C'est vraiment bien pensé et bien amené. Des descriptions bien posées, jamais trop longues mais toujours justes nous plantent le décor avec finesse et nous immerge dans une France dévastée.

C'est un texte touchant, poignant et véritablement palpitant. Page après page, je me suis régalée de l'émotion qui ressortait des situations tout en trouvant les personnages bien travaillés pour servir une intrigue de qualité pleine d'intelligence et de rebondissements. J'ai particulièrement aimé la relation entre Stan et Jessie, cette petite fille si mignonne qui subit de plein fouet les horreurs d'une guerre et de cette fin du monde très particulière.

C'est un roman qui flirte avec la philosophie, qui nous fait beaucoup réfléchir et nous remettre en question. L'auteur a un véritable don pour mettre en place de belles mises en scène qui font incontestablement avancer le récit dans la bonne direction, avec réalisme, action et, je me répète, énormément d'émotions vraies et transperçantes. On ne cesse de se demander tout du long : "Et moi qu'aurais-je fait à sa place dans telle ou telle situation ? Comment faire face à un tel monde fait de désolation, en plein chaos ?"

L'évolution de notre personnage principal se révèle excellente, on a ici la preuve d'un récit qui a du sens car notre héros n'est vraiment plus le même à l'arrivée, suite à tout ce qu'il se voit contraint de traverser...

Pour moi, c'est un quasi sans faute (outre quelques coquilles restantes ou légers anachronismes (pas gênants à la lecture) et une cohabitation passé simple/passé composé qui m'a par contre un peu titillée), je me suis laissé embarqué par les enchaînements de l'histoire du début à la fin.
Ce premier tome qui termine en beauté par une morale pleine d'humanité est suivi par Hivernation, déjà disponible.
Une belle idée bien exploitée et bien écrite, que demander de plus ? de l'originalité dans le genre du post-apo ? Eh bien, c'est le cas aussi. Alors ? Vite, foncez ! La découverte vaut le détour.