Très gâtée par la vie, elle était mal armée pour se défendre et peu encline à regarder la réalité en face lorsque celle-ci s’avérait dure et menaçante.
Elle vivait la minute présente, espérant qu’un miracle se produirait qui empêcherait de tomber cette épée de Damoclès dont elle ne pouvait point ne pas sentir la lame redoutable osciller au-dessus de sa petite tête d’oiseau.
...parfois, la noblesse de cœur peut suppléer à la plus belle éducation acquise… et que la délicatesse, la générosité d’âme et cette bonté qui prend sa source dans le caractère et la sensibilité et rend agréables entre deux êtres faits pour vivre ensemble ne sont pas une question de caste.
Du monde merveilleux qu’elle s’était si follement bâti, il ne lui restait rien : ni amour, ni douleur. La vie, avec ses réalités, s’était chargée de la débarrasser brutalement de l’une et de l’autre.
Il est comme la plupart des jeunes gens d’aujourd’hui qui ont horreur de se servir d’un stylo… Ils ont l’habitude du téléphone… et n’arrivent pas à vaincre leur paresse épistolaire…
Ne sais-tu pas que l’on ne doit jamais complimenter ainsi un homme ?… Ils sont déjà fats par nature… Si on les encense aussi ouvertement, ils ne se possèdent plus de vanité…