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Une lecture mitigée !

C'est une lecture mitigée. J'ai connu un petit cafouillage au début du roman avec le prénom/nom du protagoniste _je ne suis pas super douée avec les prénoms_. Je pensais qu'il s'agissait de deux personnages différents car un coup, l'auteur l'appelle par son prénom et un autre, par son nom. Puis après, je me suis laissée porter par l'histoire sans en comprendre le cheminement, ni le but… Cette lecture m'a perdue en cours de route.

L'intrigue prometteuse !

Kamel fuit et s'installe dans une petite bourgade tranquille. le temps que les choses se tassent. Il fuit les policiers mais la.e lectrice.eur ne sait pas pourquoi. Il veut passer inaperçu, si possible être invisible. Mais c'est raté depuis qu'il a sauvé un gosse de la ville de la noyade. Adieu, l'isolement : tout à coup, il attire le regard des autres. Il devient plus visible. Quel type de criminel est-il ? Que lui est-il arrivé? C'est une trame assez nébuleuse et surprenante, avec du suspense.

Des personnages sans relief !

J'ai eu vraiment du mal avec les personnages de ce roman. Je n'ai pas eu l'impression d'en savoir assez pour pouvoir m'attacher ; comme s'ils étaient étrangers à eux-mêmes. Tout le côté émotion m'a échappé, je ne l'ai pas ressenti.

La plume de l'auteur !

Sa plume est simple, efficace … le seul bémol est la mise en place du décor, elle est un peu brouillonne. Heureusement, elle n'est pas très longue. Ensuite, le suspense est là ; par contre, la chute est bien en dessous de mes attentes. J'ai été déçue.

EN RÉSUMÉ : C'EST UNE LECTURE MITIGÉE. JE N'AI PAS PU RENTRER DEDANS, DOMMAGE CAR IL Y A DU SUSPENSE. LE DÉNOUEMENT M'A DÉÇUE…
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J'ai été happé assez rapidement par ce roman, le mystère entourant Kamel et par la vie dans le village de campagne dans lequel il s'est enterré. Mais tout s'est assez vite essoufflé … J'ai trouvé justement que ce mystère et les non-dits autour de Kamel, le peu d'indices dévoilés par l'auteur et le rythme de cette histoire m'ont petit à petit ennuyés. J'ai eu par moment l'impression que rien ne se passait vraiment et que cela tournait un peu en rond.

Pourtant, il y a de belles choses dans ce roman, j'ai apprécié l'attraction que provoque Kamel. C'est un inconnu qui débarque dans un village, qui devait être seulement une étape dans sa fuite, voulant être le plus discret possible. Mais voilà, qu'il attire plein de monde autour de lui, et des personnages très différents, un assureur un peu paumé, une bande de jeunes écolos, une gendarme ainsi qu'une voisine également assez discrète. Les échanges entre Kamel et toutes ces personnes sont pour moi le gros point positif de ce roman, il y a quelque chose de très naturel dans ces échanges et j'ai trouvé cela très plaisant à lire.

Après, hormis ce point positif, je dois dire que j'ai été un peu déçu. Nicolas Maleski joue avec nous une bonne partie de son roman concernant ce qu'aurait poussé Kamel à venir s'enterrer dans ce village, mais une fois la révolution dévoilée et bien, j'ai eu l'impression de m'être un peu fait floué. Je m'attendais à quelque chose d'époustouflant et au final j'ai eu une petite déception.

Je pense que je n'ai pas compris le but de ce roman et que je n'était pas en phase avec l'auteur. Pourtant j'ai trouvé sa plume vraiment agréable et je pense que si j'en ai l'occasion je re tenterai l'expérience.
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Un grand merci à NetGalley et aux éditions Harper Collins France pour l'envoi de ce roman de Nicolas Maleski, La Science de l'esquive

Un homme au passé mystérieux et aux faux airs de desperado, Kamel Wozniak, est en fuite et a manifestement besoin de se faire oublier en se mettant au vert dans une petite ville touristique... Il loue une maison meublée, paye en liquide, fait tout pour devenir invisible…
La quatrième de couverture promettait un univers proche de celui, cinématographique, des frères Cohen et j'avoue m'être plongée dans ce récit captivant, parfois un peu déjanté, bien écrit, avec un immense plaisir…

Dans le langage de la boxe, l'esquive est l'action d'éviter un coup, une attaque, par un déplacement du corps… Au fil du récit, nous apprendrons que Kamel a pratiqué ce sport. Ceci explique sans doute cela…
Plus généralement, s'esquiver revient à se retirer, s'échapper furtivement, filer à l'anglaise. Nous ne comprendrons que tardivement les motivations de Kamel et ce qu'il a fui… En fait, le propos n'est pas vraiment là. En effet, Nicolas Maleski a créé un personnage d'anti-héros qui va accumuler les faux-pas, victimes des circonstances et des rencontres. Au fil du récit, nous allons apprendre à le connaître, à le comprendre, à imaginer le pire avant de réaliser que sa science de l'esquive se résume bien à bifurquer, à dévier sa trajectoire sans prévenir ; Kamel n'est pas quelqu'un qui se confronte : Kamel joue l'évitement…
Entre un propriétaire envahissant, une voisine séduisante, une bande de jeunes sans complexe et une gendarme adepte de course à pieds, Kamel va avoir du mal à rester invisible et vite dépasser les limites de ce plan B pas si efficace qu'il y paraissait.

L'écriture est d'une redoutable efficacité, fluide, précise.
J'ai adoré les ellipses dans le récit, ces ruptures qui relancent la narration, ces passages du coq à l'âne qui entretiennent le suspense.
Certains jeux de mots et transpositions sont savoureux : je pense au « Fast-Gronald » par exemple pour évoquer une chaine de fast-food bien connue…
Les personnages sont déroutants, typés et hors des stéréotypes en même temps… Chacun à sa manière va là où on ne l'attend pas que ce soit l'assureur qui écrit un polar, dont la femme n'est pas partie comme on le croyait, les jeunes qui, sous des dehors désoeuvrés, portent un beau projet à long terme, l'artiste dévalorisée, la gendarme ambitieuse…
Le thème de la cavale est revisité de façon paradoxale dans une forme d'ancrage et de liens.

J'ai dévoré ce livre
Le premier roman de Nicolas Maleski, Sous le compost, me tente bien pour continuer à découvrir un univers à la fois caustique et lucide.

#LaScienceDeLesquive #NetGalleyFrance

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Nom d'un physalis aplati ! S'il y a bien un truc qu'on aurait aimé esquiver, c'est l'année 2021, n'est-ce pas ? Ou au moins ce satané coronavirus ! Il n'empêche que 2021 a tout de même apporté son lot de bonnes surprises, et parmi elles, pour ma part, la découverte de la plume de Nicolas Maleski.

Grâce aux éditions Harper Collins (que je remercie chaleureusement !), j'ai apprivoisé son style dans son premier roman Sous le compost, dont l'originalité m'avait séduite. Je l'ai retrouvé avec plaisir dans La Science de l'esquive, même si la fin m'a un tantinet déçue. L'histoire ? Celle de Kamel Wozniak, un homme en fuite qui se réfugie dans un coin reculé de France, sans que soient vraiment révélées les raisons de sa cavale. Et c'est là que réside le talent de Nicolas Maleski : balader avec aisance le lecteur, agiter sous notre nez un chiffon rouge pour nous cacher les mécanismes de son tour de passe-passe. Personnellement, j'apprécie toujours ses numéros de prestidigitation littéraire, je prends plaisir à être docilement bernée et surprise, sans que la saveur de ses livres ne...

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Le car qui relie la gare la plus proche à cette petite ville au bord du Causse, descend la route des gorges. A son bord, une dizaine de passagers, des habitués sans doute, à l'exception de Kamel Wozniak, une tête de boxeur, qui n'a pas l'air commode.
Il a traversé la France pour venir s'installer aux Catalpas, une maison meublée, qu'il a louée.
Ce n'est qu'une étape dans sa fuite, il a prévu de filer le plus loin possible au bout du monde, en Tasmanie.
En attendant il se terre. Juste dérangé par le fils de la propriétaire, Richard, un grand mou, plutôt bavard.

Un jour Kamel sauve un jeune imprudent qui a sauté de la falaise, le voilà adopté par la bande de jeunes du coin.

Sinon il court dans le Causse pour échapper aux idées noires, aux insomnies qui le taraudent, à son passé effrayant. Mais jusqu'où fuir ?

NICOLAS MALESKI pointe sous une écriture caustique une critique féroce et juste de la vacuité contemporaine.
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Séduite par un beau visuel tendre qui laisse entrevoir une ambiance, j'ai également été sensible à cette collection, « Traversée » de Harper Collins, à la lisière de la littérature blanche et du roman noir. Dès les premières lignes, je me suis délectée de l'écriture intéressante, fluide, noble de Nicolas Maleski dont le premier roman avait déjà été un succès. Les phrases sont courtes, caustiques, percutantes. Les chapitres s'enchaînent avec aisance sans qu'on s'en aperçoive. le rythme et le ton de ce roman évoluent avec l'intrigue qui se met en place doucement. le suspens va donc croissant au fil de l'histoire ! On s'attache au protagoniste Kamel Wozniak, un homme en cavale, énigmatique, qui s'avère parfaitement « conscient d'incarner ce que l'humanité recèle de pire ». Cela étant, les personnages secondaires dont la complexité va crescendo, ne sont pas moins déroutants et attachants. Dans le dernier quart du roman, l'intrigue prend une nouvelle tournure, une dimension inattendue. le titre se révèle alors et prend tout son sens. Un bon polar, un livre convaincant mais surtout un beau roman d'atmosphère et sociétal à lire absolument... rien que pour son originalité ! La fin est paradoxalement aussi noire que brillante. Une fois commencé, ce roman est impossible à lâcher. Une bien belle lecture.
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Il y a parfois des livres que je lis pour de mauvaises raisons. Et parfois, cela se transforme en bonne surprise. Parfois. La science de l'esquive de Nicolas Maleski est arrivé dans ma Pile à Lire pour deux raisons : la boxe – j'aime les histoires qui parlent de sport, de dépassement de soi… – et le fait que Nicolas Maleski soit Tourangeau – je me suis dit que ça pourrait peut-être faire l'objet d'une chronique radio, si je tombais sur un chouette roman écrit par quelqu'un qui vivrait pas loin de chez moi.

Nicolas Maleski s'est fait remarquer lors de la sortie de Sous le compost, finaliste du Grand prix RTL Lire en 2017 – j'avoue avoir découvert l'existence de ce roman en démarrant La science de l'esquive.

Kamel Wozniak s'est installé dans une petite ville et il espère ne pas se faire repérer. Il a fui quelque chose ou quelqu'un, et est là en attendant de pouvoir filer plus loin encore. Mais difficile pour l'ancien boxeur de passer inaperçu dans un bled où tout le monde s'intéresse à lui : le flic qui s'est incrusté sur son parcours de course, les jeunes militants écolo qui s'incrustent pour fumer des pétards chez lui et la voisine super sexy… L'ancien boxeur n'a peut-être pas choisi le bon endroit pour se mettre au vert.

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, je n'ai pas franchement adoré l'histoire. Pas parce qu'elle n'est pas bien, mais simplement parce que ce n'est pas ma tasse de thé. Et puis finalement, la boxe est assez anecdotique dans La science de l'esquive, puisque Kamel ne pratique plus.

Le roman est bien écrit et est agréable à lire. On se demande un petit moment ce que fuit Kamel, on se demande aussi ce qui va lui arriver, parce qu'il va forcément lui arriver quelque chose, pense-t-on. Son passé qui le rattrape ou un problème qui va survenir avec tous ceux qui lui tournent autour… Difficile à savoir, mais on sait que ça ne va pas se finir comme une comédie romantique.

Il y a un peu d'humour dans les situations, mais beaucoup de noirceur et de testostérone surtout. Et c'est ce qui m'a un peu plombée, car ce n'est pas vraiment ce genre de livres que j'aime lire. Cela ne veut pas dire que c'est mauvais, pas du tout, juste pas à mon goût.
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Après « Préférer l'hiver » d'Aurélie Jeannin, j'étais curieuse de découvrir une autre oeuvre de la nouvelle collection Traversée chez Harper Collins, et me suis ainsi plongée dans le roman de Nicolas Maleski : « La science de l'esquive ».

Kamel Wozniak est en fuite, on ne sait pas pourquoi. Pourtant, on ne peut que pressentir l'urgence. Il faut partir, vite et loin, enchaîner les correspondances, entre trains et autocars, ne pas se faire remarquer, viser la frontière, encore et toujours, puis partir à l'autre bout du monde, sans concession aucune. Il est obnubilé par sa destination autant que par son point d'origine, sans jamais vendre la mèche. Nicolas Maleski laisse le lecteur élaborer mille théories. Kamel a de l'argent sur lui… un braquage qui aurait mal tourné ? C'est un ancien boxeur… un concurrent qui aurait mal pris sa défaite ? Des paris qui se seraient envenimés ? Les pistes se multiplient au fil des indices glanés, on se croirait dans un polar. le suspense est omniprésent, on se dévisse le cou pour surveiller la ligne d'horizon, on marche sans fin à ses côtés… avec cette éternelle pression qui ne redescend pas.

Kamel s'accorde toutefois une pause avant le grand saut et règle cash une location saisonnière dans un petit village campagnard. Les femmes sont belles, sans artifices, les soirées dans le jardin – près de la rivière – reposantes. Kamel se ressource autant qu'il fascine puisque – qu'il le veuille ou non – dans ce genre de patelin, on attire forcément l'attention sur soi. À commencer par Richard, dépressif notoire et propriétaire de la maison que Kamel loue, qui n'hésite pas à s'incruster pour l'apéro et s'épanche à n'en plus finir. Loin de le recadrer, Kamel laisse couler. Il n'a pas aussi mauvais fond que ce qu'il cherche à nous faire croire. Il y aussi Kevin et sa bande de copains, de jeunes adultes animés par de grandes convictions, qui vivent dans l'air du temps tout en se rebellant contre le système. Ils finissent par entraîner Kamel dans un périple improbable à travers les montagnes, à la limite du road-trip délirant. Et puis il y a l'intrigante Laure, juste à côté, dans la maison mitoyenne à sa location. Laure est séduisante, mystérieuse, inaccessible. Laure est mariée. Et délaissée.

Si le style de Nicolas Maleski est nettement plus conventionnel que celui d'Aurélie Jeannin (entendez par là une intrigue ficelée pour appâter le lecteur, avec du suspense, des rebondissements et des dialogues), il n'en est pas moins tout aussi percutant et travaillé. Avec l'avantage d'être plus accessible. On retrouve cependant cette même tendance à l'introspection. Tout passe en revue chez son (anti)héros Kamel : le travail, la famille, les amis, les amours, le confort, le niveau de vie, sa qualité aussi. À quels sacrifices faut-il consentir ? Dans quelle mesure ces derniers nuisent au bonheur… ou y contribuent ? Kamel est intelligent, on le devine rapidement. Il avance en tâtonnant, il se cherche, ne sait pas ce qu'il veut. Juste ce qu'il ne veut pas, ne veut plus. Et l'argent, doucement, qui vient à manquer et le pousse, entre autres facteurs, à prendre des décisions étranges.

Nicolas Maleski m'a complètement désarçonnée avec ses choix narratifs imprévisibles. Il joue sur les codes du genre pour nous mener vers un polar. Kamel fuit ses crimes pour ne pas avoir à les assumer, il fuit les autres pour ne pas avoir à se dévoiler, mais Soraya, la gendarme, commence à envahir ses soirées. Quand enfin Kamel dévoile son passé, le rythme retombe comme un soufflé, se fait indolent à l'instar de la météo aux chaudes heures de l'été, avec les grillons qui stridulent à l'ombre des arbres. Puis l'auteur embarque Kamel dans un road-trip militant auquel il prend part sans en être vraiment. Embraye sur une romance pour mieux la démonter elle aussi. La plume de Nicolas Maleski est audacieuse et j'ai apprécié ce point. Il a su prendre des risques, ne s'est pas cantonné aux codes du genre pour plaire.

Il y a un côté brut de décoffrage, une authenticité certaine au creux de ses pages. Kamel n'est pas un héros, ce n'est pas non plus un mauvais bougre. C'est Monsieur Tout-Le-Monde, il partage les mêmes aspirations et les mêmes doutes que bon nombre d'entre nous, jusqu'au jour où il décide qu'il en a assez, que c'est maintenant ou jamais. On rêve tous secrètement de cette fuite en avant. Certains franchissent le pas, d'autres non. le choix appartient à chacun d'entre nous, mais tout ceci rend Kamel accessible en dépit de la violence qu'il contient en lui.

Deux titres parcourus dans cette collection, deux surprises, comme une bouffée d'oxygène dans un paysage littéraire qui se veut assez conventionnel, avec ses grandes lignes à respecter et ses lecteurs à satisfaire. À l'image de Kamel qui ploie sous les règles de la société et le regard des patrons et des siens pour mieux s'en libérer, quitte à aller de Charybde en Scylla.
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«La science de l'esquive » est le deuxième roman de Nicolas Maleski . Je découvre cet auteur dont j'ai apprécié la façon de jouer avec le lecteur. Il l'intrique, joue avec les mots pour le mener vers des fausses pistes.
Les personnages ne sont pas vraiment ce qu'ils ont l'air d'être. Chaque personnage interprète à sa façon à partir de ce qui est dit ou tu.
J'ai beaucoup aimé suivre ce gros dur tatoué avec une gueule de boxeur taiseux. Mais c'est surtout le voir faire de mauvais choix. Lui qui veut se cacher, ne pas se faire remarquer il va croiser les personnes qui sont attiré par ce mystérieux inconnu. On sourit de son côté loser qui se met dans des situations délicates.
Il attire les confidences de tous les gens qu'il croise, lui est obligé de mentir pour préserver son secret mais petit à petit il va se faire apprivoiser et se mettre à nu.
Les Causses pourraient sembler paisibles et loin de tout mais elles recèlent bien de petits secrets et des intrigues sensuelles.

Un roman aux chapitres courts qui s'enchaînent jusqu'à avoir le fin mot de l'intrigue.
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Je n'ai pas eu le plaisir de lire le premier roman de cet auteur "Le compost", mais après cette lecture, j'essayerai probablement de me le procurer, tant le portrait de ce personnage, qui se décrit lui-même comme l'une des pires facettes de l'humanité.

Kamel Wozniak est en fuite. Après avoir traverser la France de la façon la plus anonyme qu'il soit, il échoue dans une location qui ne paie pas de mine, histoire de se faire un peu oublier, avant de tenter de rallier la Tasmanie sans se faire remarquer. Mais tout ça, c'est sans compter sur les voisines plutôt sexy, les jeunes qui trempent dans des trafics un peu louches, etc. Finalement, un gars écorché par la vie comme Kamel, n'aurait peut-être pas du choisir une petite bourgade sans prétention et sans histoire du fin fond de la France?

Ce récit est très introspectif. le portrait de Kamel Wozniak, esquissé par la plume de l'auteur porte toute l'histoire. Noeud central de l'intrigue, il traîne derrière lui son passé mystérieux et plutôt louche; et avec son physique sec d'homme cabossé, au teint basané, il ne manque pas d'attirer les curiosités, et étrangement l'amitié des gens. Son plan n'est peut-être pas aussi fiable qu'il le pensait, et son avenir commence à être entraver par les contacts qu'il noue malgré lui au fil des jours.

Nicolas Maleski se targue de laisser dans l'ombre l'acte malveillant de son personnage principal, poussant par là le lecteur a se poser moult questions, à analyser chaque indice donné pour tenter d'en tirer une hypothèse qui tienne la route. Il ajoute en plus de ça, un personnage plein de repentir, un peu poussé par la force des événements à agir de manière préjudiciable pour son avenir. Pourtant, au bout d'un certain nombre de pages, le lecteur se lasse de ce jeu de cache-cache. Il a épuisé toutes ses présomptions et le récit tend à s'essouffler. La routine s'installe au gré des rencontres de Kamel avec les autres personnages qui occupent maintenant sa vie. le mystère passe un peu au second plan et le suspense retombe.

Hormis ce petit moment de flottement, l'intrigue reste intéressante et le lecteur poursuit sa lecture, intrigué et même peut-être inquiet pour l'avenir de Kamel Wozniak, qui malgré sa nocivité, est un personnage attachant. Puis arrivent les explications qui éclairent le passé de cet homme qui tente d'être discret.Cette révélation explose au visage du lecteur qui en reste soufflé. (...)
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