On sait généralement d'
André Malraux qu'il a été ministre de la culture sous
De Gaulle entre 1959 et 1969, on sait qu'il a écrit
La condition humaine (encore un livre qu'il me faut lire !) ; mais on sait moins combien il était autodidacte, libre, résistant, grand mythomane aussi (rappelons-nous cette phrase de
la Condition humaine qui explique un peu les affabulations de
Malraux : « Ce n'était ni vrai, ni faux, c'était vécu »). On sait moins combien il était artiste, un artiste complet, de la plume au crayon : un dessinateur gribouilleur de génie. Je l'ai découvert en tombant par hasard, à Lille, sur un livre qui n'a pas fait grand bruit mais dont la belle physionomie a attiré mon attention. Préfacé par la seconde femme de
Malraux, Madeleine, qui n'était autre que la veuve du frère d'André, et par son neveu,
Alain Malraux, ce livre poétique mélange citations, poèmes, dessins et croquis du grand écrivain. C'est là qu'on découvre combien le trait de
Malraux est subtile, post-surréaliste, combien il emmène en voyage.
C'est un beau livre qui se lit moins qu'il ne se regarde, presqu'un livre d'images dans lequel on pioche et à partir duquel on laisse son esprit vagabonder à travers les 200 croquis-dessins inédits de
Malraux. (Voir des images des croquis sur mon blog : Préfacé par la seconde femme de
Malraux, Madeleine, qui n'était autre que la veuve du frère d'André, et par son neveu,
Alain Malraux, ce livre poétique mélange citations, poèmes, dessins et croquis du grand écrivain. C'est là qu'on découvre combien le trait de
Malraux est subtile, post-surréaliste, combien il emmène en voyage.
C'est un beau livre qui se lit moins qu'il ne se regarde, presqu'un livre d'images dans lequel on pioche et à partir duquel on laisse son esprit vagabonder à travers les 200 croquis-dessins inédits de
Malraux.)