La sphère de Planck

Je n'ai pas apprécié ce roman en raison de son style ampoulé et boursoufflé. Un extrait : « La fringale qui tenait Paul Simo mordit avidement dans le morceau de pain chargé aux oeufs durs, avec ce qu'il lui restait de dents aptes à jouer leur rôle. » Soit on apprécie l'emphase de l'auteur – après tout il ne manque pas d'imagination – , soit on trouve cela lourdingue. C'est mon cas, je déteste ce genre d'écriture. A partir de cette position, il est impossible d'apprécier le roman de Lionel Manga qui nous offre pourtant une description intéressante du Cameroun. Peut-être que d'autres lecteurs apprécieront cette exubérance stylistique et verront dans La sphère de Planck un récit haut en couleur. Moi, je n'ai pas accroché.

3 bonnes raisons de lire La sphère de Planck voici la 1ere les deux autres sont à lire en intégralité dans notre chronique, rendez-vous sur notre site :

"Pour son premier roman, La sphère de planck, Lionel Manga a visé haut. 376 pages. Oui, vous lisez bien 376 pages. Casse-cou, non, pour un premier roman ? C'est sûr. Mais il fallait bien toutes ces pages pour raconter tout un pays : le Cameroun, après l'avoir quitté pendant bien 30 ans. Economie. Politique. Société. Lionel Manga nous raconte l'histoire.

C'est un livre qui ne parlera pas à tous les lecteurs et qui l'assume (ce qui n'est pas rien). On va pas se mentir, il m'a fallu plusieurs pages pour entrer dedans. Lionel Manga est un auteur exigeant. Sa langue l'est tout autant. C'est un peu baroque. du début à la fin, l'écrivain ne se relâche pas. C'est précis parfois précieux, parfois on touche la poésie. le roman est écrit au passé (ça aussi c'est devenu rare paraît-il). Il y a des mots sur lequel on pourra (ou pas) buter. Il y a une richesse qu'on aimera (ou pas). Des images poétiques qu'on ne soupçonne pas sous ce titre. C'est un premier roman, il possède son lot d'adresse certains diront de maladresses mais il est sincère dans chacune de ses pages et ça fait la différence. C'est un premier roman, un roman qui vise haut. Moi, j'y ai été sensible. [...]"
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