AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782369020165
40 pages
Les Fourmis Rouges (30/10/2013)
3.97/5   17 notes
Résumé :
Au cours de la longue nuit polaire, le chemin d’Ottoki croise celui d’un astronaute perdu. Après l’avoir sauvé de l’attaque d’un ours blanc, Ottoki lui indique un Inukshuk, ces géants de pierre qui servent de repère sur la banquise. Quelques mois plus tard, l’astronaute foule le sol de la Lune, où, en hommage à Ottoki, il construit un gigantesque Inukshuk. Les Inuits racontent que cet Inukshuk serait visible depuis la Terre… Avec une palette de couleurs réduite, Fré... >Voir plus
Que lire après OttokiVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Cet album permet la rencontre étrange et surprenante de la modernité et de la tradition, par le biais de ses personnages atypiques : un astronaute et un inuit.
Il fallait y penser à cette idée d'un astronaute perdu dans la banquise en plein test de son matériel !
Du blanc, du noir, du bleuté, des illustrations sobres à l'image du caractères des protagonistes, silencieux et discrets. Seuls les fourrures ont droit à un traitement particulier : leur rendu est quasi réaliste, on a presque envie de les toucher.
Une histoire sobre et touchante, chargée d'émotions.
Commenter  J’apprécie          210
Nous suivons Ottoki, un jeune Inuit qui vit avec ses chiens sur la banquise, il suit une mystérieuse piste.
Nous avons là un conte très poétique et délicat (et qui commence par « il était un fois. » ). Si le personnage est inexpressif, quelque soit les circonstances notre héros donne un coup de main, fait ce qu'il peut. Un narrateur extérieur nous raconte ce qu'il se passe, ou plutôt nous fait un compte rendu assez distant. Au final tout cela semble vraiment très froid, ce qui pour une histoire de banquise, colle assez bien, mais m'a tenue à distance. Je ne suis pas rentrée à 100% dans l'ambiance. MAIS c'est peut-être justifié par l'aspect « conte », et comme la fin m'a surprise, que je ne m'attendais pas à ce genre de « rencontre » au fin fond de la banquise… et puis un brin de science fiction dans un album très jeunesse, ça me plait !

Comme souvent pour ce genre d'ouvrage je l'ai choisi pour ses illustrations : les contrastes sur la glaces sont bien gérés. Les décors sont minimalistes mais efficaces. Les textures sont tiptop, et le travail du « deuxième personnage » (#spoiler) est un bijou. C'est sans doute ça qui m'a véritablement convaincue. J'ai des réserves sur certaines pages, qui me semblent moins belles, mais c'est une simple question de goût le tout fonctionnant vraiment bien.
Le travail éditorial est chouette, bonne reliure cousue, couverture sobre et efficace, elle est cartonnée ce qui lui donne une texture agréable mais fragile. le fait que les pages couleurs soient des cartes de la région c'est cool ! le format est moyen, rien de spécial de ce coté là.
J'ai par contre un regret quant à la police interne : elle est très froide, ce qui colle bien à l'univers, mais elle est très fine et donne une forme d'absence (oui c'est étrange comme ressenti). Elle est assez standard, peut-être un peu trop.

Au final j'aime vraiment bien cet album, malgré ses défauts, je lui pardonne ses manquements parce que l'histoire reste belle et originale.
Un autre album de l'auteur que je peux vous recommander est Yasuke, chez le même éditeur.

Commenter  J’apprécie          10
Toujours dans le cadre d'un projet qu'on mène sur l'Espace dans mon école, j'ai découvert ce très bel album de Frédéric Marais chez Les Fourmis Rouges, un éditeur jeunesse que je ne connaissais pas non plus mais dont j'ai de suite apprécié le travail, tant l'objet est beau. C'est un album dont on sent d'emblée qu'il est le résultat d'une belle collaboration et d'une réelle attention, et ça fait plaisir.
Ottoki est un album un peu atypique. Tout d'abord parce que l'histoire change de ce qu'on peut lire habituellement sur l'Espace. Et ensuite parce que la composition graphique est assez originale et parfaitement adaptée au propos.
C'est donc l'histoire d'un jeune Inuit, qui découvre des traces d'homme et d'ours mélangées dans la neige et décide de partir porter secours à cet homme. Ce qu'il découvre va bien le surprendre. Et son geste d'abnégation aura des résultats inattendus.
Avec cette histoire, Frédéric Marais relate un beau geste d'amitié entre deux individus très différents : un inuit et un astronaute. C'est l'occasion de découvrir brièvement la culture Inuit et ça donne envie d'en apprendre plus sur celle-ci. C'est aussi l'occasion pour le jeune lecteur de se mettre à rêver sur ce qu'est la préparation et le parcours d'un homme qui va dans l'espace et plus précisément sur la Lune, grâce aux différents engins que l'on croise et ce qui est suggéré sur l'entraînement de cet astronaute.
J'ai aimé l'album pour cela mais aussi parce que j'ai trouvé la narration intelligente. J'ai aimé le choix du héros, les événements inattendus qui ont lieu, le suspense qu'on essaie d'installer.
Graphiquement, il est aussi très intéressant parce qu'on a l'impression que les éléments vivants ont été découpés ailleurs et collés sur les paysages, ça peut être déstabilisant pour certains, moi je trouve ça très poétique donc séduisant. Ça permet de vraiment faire ressortir ce qui est important. de plus, le contraste très fort entre les couleurs est vraiment marquant. C'est une belle découverte ! Je regrette juste qu'il y ait si peu de texte et que du coup le plaisir de lecture soit si bref.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          10
Ce qui m'a attirée dans ce livre, ce sont d'abord les illustrations: un trait pur, peu de couleurs, un univers en noir ,blanc, bleuté.Au début de l'histoire, le visage d'Ottoki,magnifique, est une invitation à la lecture.L'histoire est originale: une rencontre, sans dialogue, entre un jeune inuit et un apprenti astronaute,entre les traditions et la modernité, entre le passé et le futur.Un petit détail: en deuxième de couverture , il y a une carte de la terre. Sur les deux dernières pages une carte de la lune."De la terre à la lune"! Un clin d'oeil à Jules Verne qui aurait pu parrainer ce joli petit livre.
Commenter  J’apprécie          10
Ottoki est un jeune inuit qui vit dans le Grand Nord. Un jour, il aperçoit depuis son igloo une silhouette à l'horizon. Accompagné de ses chiens de traîneau, il part à sa rencontre. Les traces de pas humains se mélangent à ceux d'un ours. L'homme est menacé, il lui faut se presser ! Mais c'est un curieux astronaute qu'il sauve du grand animal blanc… Une rencontre improbable qui s'explique rapidement, un échange de conseil, un inukshuk en pierre qui sert de repère et une fraternité durable entre les hommes et les peuples qui défie le temps.

Entre le froid du grand Nord et le silence de l'espace, deux hommes se font face et se reconnaissent comme semblables. L'ouvrage s'ouvre sur une carte de l'Arctique et se ferme sur celle de la lune. L'univers est UN et les hommes de part le monde ne forme qu'un seul peuple. Encore un superbe album de l'auteur qui travaille sur une palette de couleurs toujours restreintes mais, cette fois-ci, dans une gamme plus froide (noir, blanc, gris) propice à cet univers lunaire et arctique. Rencontre entre les hommes mais aussi rencontre entre la Nature et la Science qui cohabite en toute quiétude. Un bel équilibre qu'on se plaît à se remémorer.
Lien : http://grenieralivres.fr/201..
Commenter  J’apprécie          20


critiques presse (1)
Ricochet
15 janvier 2014
L’histoire s’achève un peu facilement, mais c’est superbement mis en images par Frédéric Marais. Le vent du Grand Nord souffle dans cette histoire sobre et silencieuse.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Ottoki emmena l'astronaute un peu plus loin sur la banquise et lui montra une silhouette dressée sur l'horizon. C'était un inukshuk. Un des géants de pierre que les Inuits avaient construits pour ne pas s'égarer sur l'Arctique.
Commenter  J’apprécie          130
C'était un inukshuk.
Un des géants de pierre que les Inuits avaient construits pour ne pas s'égarer sur l'Arctique.
Ces points de repère monumentaux balisaient les pistes, signalaient la proximité d'habitations ou marquaient un emplacement de nourriture.
Ottoki s'en servait souvent comme cachette lorsqu'il chassait les caribous.
Commenter  J’apprécie          20
Sans réfléchir au danger, il se hâta.
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Frédéric Marais (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Frédéric Marais
Frédéric Marais s'exprime à propos de son album illustré "Tomber 8 fois, se relever 9", sur les origines du projets, ses intentions et sa démarche de créateur. "Tomber 8 fois, se relever 9", en librairie le 19 mai 2024.
autres livres classés : inuitsVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus


Lecteurs (31) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature jeunesse

Comment s'appelle le héros créé par Neil Gailman ?

Somebody Owens
Dead Owens
Nobody Owens
Baby Owens

10 questions
1525 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeunesse , littérature jeunesse , enfantsCréer un quiz sur ce livre

{* *}