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EAN : 9782956429142
372 pages
Auto édition (20/11/2023)
4.1/5   24 notes
Résumé :
«Je suis la voix du Seigneur tout puissant. Tous paieront. Je frapperai au plus profond de leur chair, la traitresse, le malade et l’imposteur».
Le capitaine Leszczynski et le lieutenant Kerdogan, deux officiers de la SR de gendarmerie de Marseille se rendent en Camargue afin de faire la lumière sur une sordide affaire criminelle. À leur arrivée sur les lieux, ils découvrent une mise en scène aux accents bibliques ainsi qu’une huile sur toile posée sur un che... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Bonjour,
Voici “Le sang de la licorne ” de Tristan Marco . Belle découverte avec ce thriller trépidant et haletant. Nous suivons deux officiers de la Section de Recherches de la Gendarmerie de Marseille qui enquêtent sur un meurtre barbare à la mise en scène redoutable. le duo d'enquêteurs est plutôt atypique et se retrouve aux prises avec une affaire sombre, violente et tortueuse nourrie de multiples rebondissements. Les personnes sont peu attachants et je déplore l'emploi de quelques stéréotypes. le lecteur baignera dans une atmosphère pesante et inquiétante, peuplée de moult suspicions et interrogations. L'auteur s'emploie à nous manipuler habilement dans cette intrigue maîtrisée servie par une écriture percutante. Un très bon thriller qui ravira les amateurs du genre
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J'ai lu les deux premiers romans de Tristan Marco et les avait appréciés, et dont j'écrivais :
"Premier roman réussi. A partir d'un sujet qui peut paraitre dérisoire ou anecdotique pour certains Tristan Marco construit un récit labyrinthique sans ennuyer le lecteur et en maintenant son attention."
"Tristan Marco dresse une histoire fictive mais crédible, addictive, sans tomber dans une posture complotiste, de l'un des plus grands problèmes sanitaires qu'ait connu la planète et qui préfigure de biens d'autres."
Dans le sang de la licorne, Tristan Marco change de registre et nous entraîne dans une enquête policière impliquant deux gendarmes De Marseille, la capitaine Claire Lesczinski et le lieutenant Ulysse Kerdogan.
L'auteur joue à merveille de ce couple qui ne se retrouve que dans le travail motivant des interrogations et parfois les moqueries de leurs collègues :
" Un tandem qui prêtait volontiers le flanc à la caricature, (...) Quand Kerdogan doutait, Leszczyński se faisait une joie de le rassurer avec la délicatesse d'un pilier de rugby."
L'autre talent de l'auteur est de truffer son récit de référence au contexte politique et social :
"Les deux femmes remontaient le boulevard Saint Michel, échangeant des banalités sur le contexte politique et social plus que tendu dans lequel se débattait le pays. Steidman évoquait l'aspect sociétal du mouvement des gilets jaunes tandis que Leszczynski offrait le point de vue moins nuancé de ceux qui reçoivent des pavés dans la figure et distribuent des coups de matraque."
Ou encore :
"Son enfer c'était ça. Dès la sortie de la rame, c'étaient les sans domicile fixe ou bien les mères roumaines geignardes avec leur bébé dans les bras."
Fermez le ban.
Côté enquête, un tueur les met sur les dents et ils se retrouvent confrontés à un entrelacs de relations, victimes, suspects, ancien tueur en série relâché après 23 années de Fresnes.
Claire est perdue : "Son intuition jusqu'ici ne l'avait jamais trahie. Elle lui avait toujours commandé que, depuis le début de cette affaire, Ivanenko n'était pas le tueur qu'elle recherchait. Se serait-elle, pour cette fois, à ce point fourvoyée ?"
Parviendra-t-elle à défaire cet écheveau alors que s'opposent les analyses contradictoire d'une psychologue dont l'une des patientes semblent liée aux meurtres et les siennes toutes pétries de certitudes :
"Il est 15h02, je vous informe que vous êtes placée en garde à vue à compter de cet instant parce qu'il existe contre vous une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner que vous avez commis, tenté de commettre ou encore participé à une infraction punie d'une peine d'emprisonnement."
Un roman très agréable à lire, jamais ennuyeux dévoré lors d'un long voyage en train.
Tristan Marco sait raconter des histoire en parsemant son récit de touches réalistes parfois non dénué d'une certaine dérision.

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Une Pépite littéraire à lire absolument (thriller )

Avec le sang de la licorneTristan Marco nous offre un dur , percutant et captivant thriller sur fond de psychiatrie , de sciences cognitives et de psychologie qui est une véritable pépite littéraire dénuée à mon sens d'ésotérisme! Cette lecture a été pour moi un moment fort intense, passionnant , addictif , difficilement soutenable sur le plan émotionnel et je l'ai trouvé remarquable et très juste sur les plans juridiques et judiciaires . J'avoue que le dénouement de cette terrible affaire d'assassinats à connotation biblique m'a complètement anéantie ,bouleversée émue et retournée . Dévorée par ma lecture je me suis retrouvée malgré moi impliquée dans les enquêtes multiples menées par nos deux gendarmes Claire et Ulysse . J'ai totalement été immergée dans l'intrigue , je suis même suis devenue acteur à part entière des multiples investigations menées , à travers la France , de la Camargue à Archachon , De Marseille à Paris avec un détour jusqu'au Havre à la recherche du tueur dont la pathologie est autant difficile à déterminer que son identité à découvrir.
Si l'intervention spontanée d'un psychiatrique parisien , donne des indices de poids mais forcément abstraits aux enquêteurs , ceux -ci à défaut de preuves ou d'indices matériels pourront ils confondre un coupable et sauver des vies ?

«Science cognitives et justice peuvent elle s'entraider ? »

Cette question est le point essentiel de toutes les difficultés et les écueils auxquelles vont être confrontés nos enquêteurs .
Si la criminologie et les sciences cognitives travaillent sans relâche sur l'esprit humain et ses déviances et étudient certains phénomènes qui nous dépassent telle la connection mentale et autres , à défaut de preuve scientifiquement établie , leurs travaux restent inexploitables en France dans le cadre d'investigations judiciaire en l'état des règles de procédures pénales strictes . Parmi ces informations abstraites Claire percevra t'elle une petite étincelle qui lui permettra de dénouer cette sinistre affaire , soldée jusqu'alors par de multiples échecs ?

Ce brillant thriller est complètement maîtrisé de bout en bout . La thématique était loin d'être évidente à développer et à exposer pour en faire un récit aussi passionnant qu'addictif pour les lecteurs et je vous garantie que l'auteur s'en est sorti avec brio , et il a tapé dans le mille , d'autant plus que les difficultés rencontrées dans l'enquête ne relèvent pas de la fiction . Et le cas psychiatrique du tueur est loin d'être une hypothèse d'école mais bien une réalité dissimulée dans les fins fonds des archives des palais de justice et occultée et édulcorée auprès du grand public par la presse tellement elle est inquiétante telle une bombe à retardement .
Quand au titre de livre il a une signification effroyable et prendra tout son sens quand vous lirez les toutes dernières pages .
Enfin cerise sur le gâteau je peux vous assurer que tous les protagonistes intervenants autour de cette affaire vous donneront du fil à retordre ,il vous sembleront tous plus étranges et suspects les uns que les autres , un petit quelque chose vous dérangera dans leurs personnalités . Mais surtout ne vous faite aucune illusion vous ne découvrirez pas le coupable avant de terminer ce livre .

Je remercie Tristan de m'avoir renouvellé sa confiance en m'envoyant le sang de la Licorne en service de presse. Vous pourrez vous procurer ce livre sur Amazon ou auprès de l'auteur .
Votre Mim .

https://www.facebook.com/tristan.marco.121
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Aujourd'hui, je vous parle de « le sang de la licorne » de Tristan Marco et c'est en auto édition.
L'auteur vous propose un thriller qui prend de l'ampleur au fur et à mesure de l'histoire.
*****
Un début de lecture qui se veut un peu timide, la faute à des personnages, Camille et Agnès, que je trouve trop lisses à mon goût. Et puis, il règne une légèreté qui me fait penser que je ne suis pas dans un thriller.
Malgré cela, je continue mon avancée pour voir comment vont évoluer les choses.
Arrivent alors deux nouveaux protagonistes : le capitaine Leszczynski et le lieutenant Kerdogan.
Même si je ne m'attache pas forcément à eux, j'apprécie beaucoup leur duo et leurs échanges fonctionnent très bien.
D'autres personnages vont également faire leur apparition et il me faudra un petit temps d'adaptation afin de les appréhender pleinement.
Et puis, au fur et à mesure des pages, une noirceur commence à s'installer et c'est là que cette histoire devient surprenante et intéressante. Tristan Marco donne un second souffle à son intrigue qui devient violente, le tout avec une touche de psychologie.
Ce que j'ai réellement apprécié, c'est la tournure inattendue que prennent tous ces événements. le sujet abordé est bien loin de ce que j'aurais pu imaginer et c'est une bonne surprise.
Je n'ai rien vu venir s'agissant de l'identité de l'assassin et de ses motivations et ça, c'est bien joué.
L'épilogue aurait pu, à mon sens, être écourté de quelques pages afin de ne pas tomber dans la facilite et les clichés mais cela n'engage que moi.
Au final, c'est une lecture qui commence doucement et qui finit de façon explosive.
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C'est avec un plaisir non dissimulé que je retrouve Tristan Marco pour son troisième roman.


Découvert avec « L'étrange cohérence du sablier« , puis avec « le onzième châtiment« , j'avoue être ravie de retrouver Tristan Marco pour ce nouvel opus. Un roman très différent des précédents, mais tout aussi bon et addictif.

Montalivet-les-bains. Camille Bennett est en vacances avec sa meilleure amie Agnès Saint-Roch. Elles prennent du bon temps en terrasse d'un café, jusqu'à ce qu'Agnès aille faire une emplette. Elle ne reviendra pas. 7 jours plus tard, son corps est découvert dans un mas camarguais. Une arène, une toile, un tigre, et au centre, Agnès, nue, ligotée à un poteau.

C'est ainsi que le « fantôme » restituera son corps, dans une mise en scène inspirée de la mythologie biblique. le capitaine Claire Leszczynski et le lieutenant Ulysse Kerdogan, un duo atypique mais complémentaire, se retrouvent en charge de l'enquête.

Le Fantôme leur a laissé un message : « Je suis la voix du Seigneur tout-puissant. Tous paieront. Je frapperai au plus profond de leur chair, la traitresse, le malade et l'imposteur. » Voilà qui promet un programme sanglant …

Au Havre, Marie-Jeanne, vendeuse dans une boutique parisienne de fournitures d'art, a rendez-vous avec Gabriel, praticien d'un genre spécial. Après quoi elle rentre à Paris, où elle a un autre rendez-vous, avec le Docteur Dolores Steidman, psychiatre. Marie-Jeanne va lui confier avoir des visions d'une femme dans un cirque. Alors le Dr Steidman va spontanément contacter nos enquêteurs.

Voici un roman très efficace, parfaitement mené, au rythme maîtrisé. le stress, l'angoisse, le dégoût, l'empathie sont très bien dosés.

Les personnages sont à mon goût parfaitement campés. Leur psychologie est très travaillée. Aucun n'est vraiment blanc ou noir. Tous ont des failles, tous sont ambigus. Tous nous interrogent. Certains sont totalement malsains bien sûr, quand d'autres sont juste sur le fil ou en décrochage. Mais tous ont quelque chose qui interpelle. Aucun n'est tout à fait celui (ou celle) qu'il semble être, y compris les enquêteurs. Y compris le Fantôme.

Il y a Camille qui se retrouve au coeur de l'enquête, la première victime étant sa meilleure amie, la seconde son mari. Aux enquêteurs de déterminer quel lien elle peut avoir avec tout ça.

Marie-Jeanne est une jeune femme torturée. Pour elle, la violence physique et la douleur qui en découle sont une alternative à ses souffrances morales. Les coups, la douleur et la peur ressentie sont comme un shoot, et elle en devient dépendante. Elle est accro à cette peur et à cette douleur, qu'elle a choisies. Gabriel n'a pas de limites, et la crainte d'un « déraillement », loin de la retenir, la ramène au contraire encore et encore dans son cabinet. Ces rendez-vous, dont elle n'est jamais sure de repartir, la raccroche de façon paradoxale à la vie. C'est une fascination malsaine à toujours repousser des limites qu'elle n'aurait jamais dû franchir.

Sacha Ivanenko est un assassin qui a payé sa dette. Rendu à la société, Sacha se fait oublier. Il garde cependant contact avec Eva, sa marraine de prison, devenue d'une certaine façon une amie. Sacha est un prédateur, un pervers, un sadique, souvent borderline. Pourtant, Eva refuse de s'éloigner de lui.

Avec l'intervention du Dr Steiman se pose une question : les sciences cognitives peuvent-elles être un appui à l'instruction d'affaires criminelles? Quand les enquêteurs sont secondés par des profileurs, qui dissèquent l'esprit criminel, les déviances et circonvolutions de l'esprit humain, quelle peut être la pertinence d'une collaboration entre le monde médical, le monde scientifique et le monde judiciaire?

Il y a dans ce roman un très gros travail sur la symbolique mythologique et religieuse. Avec l'allusion à la licorne, d'abord, qui est LE symbole de l'innocence et de la pureté. La licorne est une sorte de Saint Graal lié à l'enfance, sa blancheur étant une référence à l'ignorance et à la candeur. Et cela prend sens au fil des pages pour éclater lors de l'épilogue.

Puis intervient l'iconographie religieuse, au travers des crimes perpétrés par le Fantôme. Cela commence avec le meurtre d'Agnès qui retrace le calvaire de Sainte Blandine de Lyon, sainte patronne des servantes. Ensuite, nous découvrons le martyr de Saint Sébastien, saint patron des archers, fantassins et policiers. Pour finir par une évocation de la crucifixion du Christ.

Il est question dans ce roman de résilience, de gestion du deuil et de l'absence, de rapport à la mort et à la religion, à la croyance plus généralement. Il est aussi question de rapport à l'attirance et à l'engagement, au sexe. L'auteur parle d'addiction (au sens large) et de frustration, notamment face à l'échec. de violences faites aux femmes, de dépendance affective. Et enfin de thérapies cognitives et comportementales, avec notamment l'utilisation de l'hypnose humaniste et de l'utilisation de la parapsychologie. Et bien évidemment, le coeur de ce roman concerne les liens sororaux, la vengeance et la paraphilie.

Un thriller prenant, efficace, délivré avec une plume incisive et mordante. Une jolie réussite.
Lien : https://lyseelivres.wordpres..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
- J'ai quelque chose à vous montrer, Capitaine.
- Qu'est-ce que c'est que ça ?
- Ça, comme vous dites, c'est l'une des toutes premières éditions de l'Histoire ecclésiastique, une œuvre traduite du grec et rédigée à l'origine, en l'an 323 par l'évêque Eusèbe de Césarée. Elle raconte le parcours des chrétiens depuis la mort du Christ jusqu'au règne de l'empereur Constantin au IVe siècle. L'ouvrage qui se trouve devant vous date de 1917. C'est un recueil des livres V à VII du récit d'Eusèbe de Césarée qui traite des martyres de Lyon et notamment celui de Blandine.
- Je suis impressionnée ! Vous êtes érudite en histoire des religions ?
- Érudite, c'est un bien grand mot !
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Un mouroir. Voilà ce que le Jardin des acacias inspirait à Marie-Jeanne. Un EHPAD situé à deux pas du square Debrousse, dans le vingtième arrondissement. Un endroit surchauffé, aux odeurs d'alcool à 70°, de pisse macérée et de soupe poireaux-pommes de terre. En même temps, cet établissement était exactement cela, un sas vers notre finitude, un aller simple pour le club très fermé des futurs mangeurs de pissenlits par la racine. Marie-Jeanne, une fois encore, contint un besoin irrépressible d'aller vomir.
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Leszczynski avait toujours détesté Paris. Trop de bruit, trop d'odeurs, trop de gens. Elle y avait débarqué à l'âge de dix-sept ans, fraîchement diplômée de son baccalauréat afin d'entamer des études de commerce. Ses parents agriculteurs avaient mis la main au porte-monnaie pour participer à l'effort de guerre, mais vivre à Paris avait un coût non négligeable et Claire Leszczynski avait dû emprunter aux banques de quoi payer sa scolarité et une partie de son loyer confiscatoire.
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- Ne t'es-tu jamais demandé pourquoi ton chien ou ton chat jouit d'une existence faite de caresses et d'amour, paisiblement vautré sur ton canapé tandis que la vache ou le cochon endure quelques pauvres années d'une vie de merde, tout ça pour finir dans un abattoir miteux et y crever dans des conditions de souffrances innommables ?
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Le seul dénominateur commun entre le réel et le retransmis était cette profonde aversion qu'Ivanenko éprouvait à l'endroit du chef de l'État qui, selon lui, avait tout du pantin propulsé au sommet du pouvoir par quelques puissants et qui portait un costume présidentiel beaucoup trop grand pour lui.
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