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3,72

sur 82 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après un début plutôt laborieux, je ressors finalement plutôt satisfaite, voire même enthousiaste, de ma lecture de Widdershins et je tiens à remercier - une nouvelle fois - les éditions Lumen ainsi que le forum Au Coeur de l'Imaginarium pour ce partenariat.


J'ai tout d'abord été interpellée par le mot widdershins, le titre du roman qui est aussi le surnom de la jeune voleuse que l'on suit. Widdershins est un terme signifiant « dans le sens contraire des aiguilles d'une montre » , autant vous dire tout de suite que ça a bien plus de classe en anglais. de plus, c'est un surnom original est approprié pour l'héroïne éponyme qui va se retrouver plus d'une fois à devoir lutter seule contre tous...


...Enfin, pas tout à fait seule ! Car en effet, la particularité d'Adrienne Satti, ou Widdershins, vient principalement du fait qu'elle « cohabite » avec son Dieu personnel, Olgun, dont elle est la seule fidèle. Cette situation date d'une tragédie survenue quelques années plus tôt, tragédie durant laquelle l'intégralité des fidèles d'Olgun, et donc des proches de notre héroïne, sont morts assassinés d'une horrible façon. Ce jour là, Adrienne Satti est elle aussi un peu morte pour laisser place à Widdershins, voleuse expérimentée, aidée dans sa tâche par Olgun lui-même. Mais je ne vous en dirai pas plus, pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte, même si celle-ci surviendra bien tard.


Aussi, même si j'ai fini par vraiment beaucoup apprécier le roman, j'ai eu beaucoup de mal à m'y plonger. En effet, l'auteur a choisi de construire son récit sur deux périodes, alternant les chapitres entre présent et passé, ce dernier se rapprochant chaque fois un peu plus du premier et ce jusqu'à ce qu'ils se rejoignent, à la toute fin. Si je dois reconnaître que c'est plutôt bien fait, que chaque flash-back est placé au bon moment pour nous apporter l'exact degré d'information nécessaire, j'ai tout de même trouvé que le rythme en pâtissait beaucoup. Ce qui fait que j'ai mis beaucoup plus de temps que prévu à lire ce roman jeunesse de 400 pages, n'hésitant pas à reposer le livre après seulement un chapitre. Si la construction sert l'intrigue avec brio, elle ne tease pas assez le lecteur pour lui donner envie de dévorer le livre. Et ce jusqu'au 100 dernières pages, au moins.


Car en effet, j'ai lu les dernières pages en très peu de temps, elles seules me faisant oublier tout ce que j'avais pu reprocher au roman. Les flash-back sont toujours présents, mais offrent enfin les réponses tant attendues qui donne clairement envie de revenir au présent à chaque fin de chapitre. En deux mots, c'est dynamique et passionnant. C'est vraiment dommage, car j'ai presque dû me forcer à lire jusque là avant de ne finalement plus pouvoir reposer le livre. Ça me donne à la fois très envie de me jeter sur le second tome, tout en me faisant un peu peur : Et si l'auteur choisissait la même construction ?


À part ce défaut qui m'a vraiment embêtée, le reste n'est finalement rien de bien méchant : Il y a bien la multitude de personnages un peu trop manichéens, qui a fait que j'ai tout de suite classé les « bons » et les « méchants » dans des cases sans plus les en sortir, ainsi que leurs noms, qui ne m'ont pas semblé crédibles. Pour le coup, j'aimerais beaucoup savoir si c'est une lubie de traducteur qui a absolument tout voulu franciser ou si Ari Marmell a une passion pour les prénoms et noms français, mais dans tous les cas, j'ai trouvé ça un peu too much.


J'ai cependant beaucoup apprécié l'univers créé par l'auteur, et la place accordée à la religion et aux très nombreux dieux dans celui-ci. L'intrigue tourne autour d'eux, de leurs fidèles et d'un complot auquel Widdershins sera intimement liée bien contre son gré. Elle ne peut alors compter que sur elle-même, quelques rares amis, ses talents et son avantage principal : Olgun lui-même. J'ai beaucoup apprécié le caractère de l'héroïne, bien qu'elle n'ait pas assez de défauts à mon goût, défauts qui auraient pu la rendre plus humaine et plus attachante. Je n'ai vraiment ressenti d'affection pour elle qu'à la fin. Olgun, en revanche, est un personnage très bien travaillé. Alors qu'il ne prononce pas un seul mot et qu'on ne le connaît finalement qu'à travers les ressentis de Widdershins, on découvre un dieu susceptible et taquin, mais aussi compatissant et attentionné.


Je ressors donc finalement contente et j'ai même plutôt hâte de recevoir le second tome de Widdershins, avec lequel je serai plus tolérante. En effet, je pars du principe que si l'auteur a choisi la même construction et le même rythme, il m'offrira un final tout aussi bon que celui de ce premier tome, et je serai donc motivée à y arriver plus rapidement. Aussi, vous remarquerez que je n'ai pas fait mon éloge habituelle aux éditions Lumen. Sachez que ce n'est pas du tout négatif, c'est juste qu'une fois encore, je suis plus que satisfaite de la qualité du livre, et que cela deviendrait vraiment répétitif si cela apparaissait dans chacune de mes chroniques... Une petite chose pour terminer : Quelques passages peuvent être sanglants, et la mort est clairement présente au cours de l'histoire. Widdershins est certes un roman adressé à la jeunesse, mais à un public tout de même assez mature. Je finirai donc par remercier une dernière fois les Éditions Lumen et le forum Au Coeur de l'Imaginarium, et j'ai hâte de me replonger dans l'univers créé par Ari Marmell !
Lien : http://allison-line.blogspot..
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Le résumé est attractif et les 400 pages annoncées semblaient me promettre une looongue immersion dans un univers très alléchant. Amis lecteurs que l'épaisseur de ce pavé pourrait rebuter n'ayez crainte : oui le livre est épais mais la police d'écriture aussi!!! Finalement tout ceci se lit très vite.
Que dire de l'histoire, le thème est assez convenu, en soi ce n'est pas bien méchant, mais c'est surtout le style de l'auteur qui dessert le livre. D'un point de vue structurel, je trouve que le récit manque un peu de cohésion. Il souffre de certaines longueurs qui cassent le rythme et paradoxalement l'auteur passe trop vite sur certaines scènes et certains personnages. Je ne suis réellement rentré dans l'histoire que dans la second partie du livre, avant c'est un peu confus. Dommage.
Les personnages sont attachants mais mériteraient peut être un traitement plus en profondeur.
Au final je dirai que ce livre s'adresse vraiment à un jeune public plutôt qu'à un public adulescent. La fin de ce premier volume nous laisse un peu sur la faim. J'espère que l'auteur développera davantage l'univers de Widdershins et que son écriture sera mieux structurée dans le second tome.
A suivre....
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Widdershins, voleuse de son état, est vraiment LA personne qui sait attirer les ennuis. Au long de sa jeune vie, elle a su se faire autant d'ennemis implacables que d'amis fidèles (dont un Dieu mineur quand même )
On se laisse emporter dans ses problèmes, dans ses flashs back, on rit de son humour, on aime, on aime et on en veut encore !!
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Lorsque les éditions Lumen on annoncé la sortie de ce livre et que j'ai vu la couverture, j'en suis tombée directement amoureuses. Les couleurs, le thème, le fait que ce soit une femme voleuse, tout était là pour me plaire et me donner envie de le lire. Certes, j'ai mis du temps à le commencer, mais une fois fait, difficile de le lâcher, même si au début j'étais un peu perdue.

Adrienne Satti, est devenue très jeune orpheline. Suite à un événement dramatique, elle a décidé de changer de vie et de nom. Maintenant nommée Widdershins, elle erre dans les rue et vole les gens riches. Mais cette vie de voleuse va vite être changée en course contre la montre. En effet, derrière elle se créé un complot, autant pour la tuer, que pour conspirer contre la ville de Davallon. Durant son périple de quête de vérité, elle fera des rencontres qui ne seront pas forcément toutes positives.

Le point qui m'a le plus gênée lors de cette lecture, c'est que nous avons beaucoup trop de personnages. On finit presque par s'y perdre, et ne plus savoir qui est vraiment qui. J'en suis venue à plusieurs reprises à confondre l'un ou l'autre pour au final, ne plus chercher qui était qui, ce qui est vraiment dommage dans un roman. Ayant vécu dans l'aristocratie quelques années, il est vrai que Widdershins en croise en veux-tu en voilà, ce qui peut troubler à plusieurs reprises. À mon avis, un petit lexique à la fin n'aurait pas été de trop, pour démêler tout ça. Mais c'est le seul point négatif que j'ai trouvé.

Widdershins est un personnage que j'ai de suite apprécié : fière, conquérante, qui n'a pas la langue dans sa poche et qui sait ce qu'elle veut, font d'elle une personne à fort caractère. Les petites pointes de sarcasme qu'elle a de temps en temps face à ses ennemis sont aussi très drôles à croiser. Même s'il est vrai que pour le thème abordé je m'attendais à un peu plus d'action, le côté politique de tout cela est bien amené et au final plaisant : ni trop peu, ni pas assez. L'auteure ne nous abrutit pas avec des termes que personne ne comprend, elle reste très simple dans ses propos et c'est ce que j'ai apprécié.

Un point que j'ai beaucoup aimé et qui nous permet de mieux connaître la voleuse est le fait que l'auteure ait décidé de revenir dans son passé, tous les deux chapitres. J'ai aimé cette alternance passé/présent, car ainsi on comprend quand même beaucoup mieux certains faits, certaines paroles, certains gestes. Ainsi, ils nous permettent de mieux appréhender les choses mais aussi de plus s'attacher à Widdershins, ce qui était le cas bien avant le retour dans son enfance.

La fin est : addictive, prenante, surprenante, triste. Eh oui, j'ai trouvé que l'auteure n'y avait pas été dans la dentelle, et que tout cela arrivé soudainement, quand on s'y attend le moins ! OK, j'avoue, j'ai eu les larmes aux yeux quand les actions qu'on redoute le plus arrivent. Pour ça, j'ai trouvé que c'était une bonne fin, car elle n'épargne personne, même pas Widdershins, car même si elle paraît forte au premier abord, elle est autant humaine que d'autres et que de recevoir des coups autant physiques que moraux, peut énormément l'atteindre.

En résumé, un univers qui m'a plu, même s'il est vrai que j'attendais plus d'action que cela. Un personnage principal qui m'a conquise de part son caractère fort et ses façons d'agir. Une fin inattendue, qui pousse à vouloir lire la suite pour savoir comment Widdershins va s'en sortir et comment elle va pouvoir remonter la pente. Un bon premier tome, même si un peu plus d'action et moins de personnages d'un coup auraient été appréciés.

Justine P.

« — Je voulais juste...
— Juste m'expliquer pourquoi vous êtes ici, pourquoi je devrais vous accorder de mon temps alors que je n'ai franchement pas besoin de vous, et me donner une bonne raison de ne pas vous avoir fait trancher la gorge avant de jeter vos carcasses dans un trou à rats. (Elle lui décocha un sourire malveillant.) Vous n'êtes pas obligé de répondre à la dernière question, si c'est trop compliqué pour vous.
Jean-Luc lui retourna son rictus : de toute évidence, elle ne l'impressionnait pas le moins du monde.
— J'aimerais bien savoir à quel moment la guilde des Dénicheurs s'est dotée de demeurés et de crétins pour la diriger. »
Lien : http://lireunepassion.blogsp..
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« Widdershins » : dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, à contre-courant. « Widdershins », un si joli nom pour qualifier cette voleuse intrépide et attachante, ancienne orpheline gamine des rues devenue aristocrate, puis voleuse professionnelle. Adrienne Satti, alias Widdershins est une jeune femme au destin atypique marqué par une série de drames. Tandis qu'un Dieu espiègle et bienveillant veille sur elle, le mauvais sort semble pourtant la traquer obstinément. Quel est ce complot qui se trame dans la cité de Davillon et affole la Guilde des Voleurs, l'Église et la Garde ? Pourquoi Widdershins est-elle si profondément impliquée ? Qui en est la véritable cible ?

Dans ce roman, Ari Marmell retrace le parcours de la jeune femme et son évolution en brisant la linéarité chronologique. Déroutants - voire agaçants - en premier lieu, ces allers-retours temporels créent en réalité une trame dense et complexe autour du personnage principal. Différents éléments de sa vie se dévoilent peu à peu et dessinent le portrait d'une jeune femme forte, fougueuse et émouvante dotée d'une grande consistance et profondeur.
L'auteur ficelle une intrigue religieuse intéressante, basée sur le culte de nombreux Dieux d'un Pacte Ancien – certains légaux, d'autre illicites, jugés hérétiques. Ari Marmell crée un système de religion et de croyance original, fascinant. Il est inspiré de notre propre système - composé d'une Église et d'hommes d'église - mais diffère au niveau des divinités adorées. Elle utilise des éléments qui nous sont familiers mais y apporte sa touche personnelle et innovante, ce qui est un aspect très plaisant de ce récit.

Cependant, ces qualités sont altérées par une plume plutôt quelconque et plate, bien qu'efficace et directe. Heureusement elle est sauvée par un récit rythmé, soutenu et prenant. Une belle découverte !
Lien : http://www.livressedesmots.c..
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Elle a grandi dans la rue, été adoptée par un aristocrate avant de (re)devenir l'une des voleuses les plus talentueuses de la cité de Davillon. Elle est née Adrienne Sati, mais est désormais plus connue sous le nom de Widdershins... et a beaucoup d'ennemis, que ce soit parmi la Garde de la Cité, la Guilde des voleurs ou les victimes de ses vols. Parviendra-t-elle malgré tout à sortir vivante de ses aventures ?

C'est une jeune femme piquante et pleine de charme que nous propose de rencontrer Ari Marmell, écrivain américain spécialisé notamment dans l'écriture de scenarii de jeux de rôle, en nous narrant l'histoire de Widdershins. Cette mystérieuse héroïne partage son corps avec un dieu, Olgun, qui l'aide dans son quotidien, ce qui ne les empêche pas de se quereller régulièrement. Ce duo est l'un des principaux atouts du roman, dont la plupart des autres personnages, tout comme le décor (la cité de Davillon, dont la description peut faire penser à une cité médiévale), restent trop rapidement esquissés pour être réellement marquants. Ari Marmell met pourtant un certain temps à réellement démarrer son histoire, n'hésitant pas à multiplier les parenthèses pour préciser le cadre de son intrigue, un peu fouillis au départ.

Mais une fois le contexte posé, les pages se tournent toutes seules. Les rebondissements (souvent surprenants, mais pas saugrenus) s'enchaînent avec fluidité. le style de l'auteur, travaillé, ne manque pas pour autant d'efficacité et même d'une pointe d'ironie bienvenue. Difficile alors de rester indifférent aux aventures de l'héroïne, jeune femme maligne, intrépide et courageuse.

Le Pacte de la voleuse est donc un premier tome qui donne indéniablement envie d'en savoir plus sur Widdershins. Merci en tout cas aux toutes jeunes éditions Lumen et à l'opération Masse Critique de Babelio de m'avoir permis de faire sa connaissance.
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Ne mentons pas, j'avoue avoir trouvé cette lecture agréable. le style de l'auteur, parfois ampoulé, reste vivant et sympathique tout au long du livre, et le rythme est bien géré. On s'amuse, on rit un peu à certaines situations, on attend de savoir la suite… Bref, ça fonctionne bien.
Reste que ça n'a rien de follement original. L'univers mis en place ne décolle pas vraiment, on reste en terrain connu, si ce ne sont quelques petites touches plus intéressantes (rien que la situation d'Olgun). de plus, Widdershins, en dépit de son petit côté farfelu, m'a gâché une partie de la lecture en m'agaçant au plus haut point.
Mais baste, on passe tout de même un bon moment, même si j'ai très vite deviné la solution de plusieurs énigmes du roman. Je n'attendais pas plus de ce récit, quelque part, et j'ai eu beaucoup de plaisir à le lire.
Ma critique complète se trouve sur mon blog (lien ci-dessous).
Lien : http://confiserie-des-livres..
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Merci à Babelio et aux Éditions Lumen pour cette masse critique.

J'avoue ne pas avoir accroché à ce roman. La lecture a été agréable et sympa, mais je n'ai pas plus été emballé. Pourtant l'écriture est fluide, agréable et facile. Il y a aussi de nombreux points positifs pour un roman pour les jeunes.

J'ai beaucoup aimé la présence de nombreux personnages féminins, et qui ne sont pas là que pour faire des amoureuses. Elles sont toutes bien différentes et avec du caractère. C'est vraiment un très bon point. Les hommes sont tous aussi bien. Mais je n'ai pas réussi à m'attacher à eux… un peu à Alexandre, car j'aime bien ce genre de « vieux ». Mais je pense qu'il manque un peu de profondeur. J'ai apprécié l'humour aussi, Adrienne a une répartie que j'adore ! J'ai trouvé aussi très judicieux de faire des « combats » crédibles. Oui, car quand notre héroïne se prend un coup d'épée… bin elle a mal et se traine… elle ne fait pas 15 acrobaties pour s'en sortir.
Une petite note agréable pour moi : pas de romance dans ce livre ! et ça marche très bien ! Merci pour ce roman vraiment d'aventure, car j'en ai marre de lire de la fantasy qui sont en faite des romances.

Baser l'intrigue sur la religion était osé, mais finalement, cela fait un peu « plouf » pour moi …. Car très vite, j'ai vu les ficelles se dessiner. Mais ce monde polythéiste est intéressant.

J'ai trouvé aussi que le rythme se traine un peu… Il m'a fallu attendre les dernières pages pour être pleinement absorbée et avoir de réelle surprise. Avant, les différents flash-back, casse un peu le rythme, même si en même temps, ils mettent en place le suspende. J'avoue que jusqu'à la fin, c'est plus la présence de ces flash-back et de connaitre les événements qui ont conduit au point où le roman débute… Mais j'ai aussi été embêté par ceux-ci, car ils ne sont pas « chronologiques » : 2 ans plus tôt, puis 5 ans, puis 3… bref il faut toujours revenir en arrière pour pouvoir les replacer dans le bon ordre.

Globalement, ce n'est pas un mauvais roman, mais je le dirai « banal ». Cependant, vous passerez un bon moment lecture.


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Un premier tome qui pose les bases d'une suite que je suis assez curieuse de découvrir, avec une héroïne qui cherche encore sa vraie place, des personnages haut en couleur, un univers extrêmement codifié et une intrigue qui a vraiment à peine commencé à se dévoiler. Et des flash-back puzzle originaux, mais qui pourraient ne pas convenir à tout le monde...
Lien : http://alchimiedeslivres.blo..
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Je prends toujours les nouvelles séries d'heroic fantasy à la médiathèque car c'est un genre que j'aime particulièrement. Me voici donc avec le premier tome des aventures d'une héroïne au nom imprononçable mais qui a une forte personnalité et beaucoup de talents.
Le cadre d'heroic fantasy n'a rien d'original : cadre vaguement médiéval avec guilde des voleurs, différentes déités et un clergé fort inspiré du clergé catholique. Ce qui est plus sympathique, c'est l'intrigue elle-même, à tiroirs, avec du suspense, des rebondissements et un peu d'humour.
En fait, ce que j'ai apprécié, c'est le texte lui-même, fluide et bien écrit. Bravo à la traduction qui donne une tonalité presque française au monde (les personnages ont pour la plupart des prénoms français, ça aide). D'autre part, j'ai beaucoup apprécié le mode narratif à base de flashbacks. Ces aller-retours entre le passé et le présent donnent de la dynamique au récit et crée un suspense. On veut absolument savoir comment Adrienne/Madeleine/Widddershins a fait pour en arriver là. Surtout que l'auteur/narrateur fait des détours avant d'arriver à la partie la plus intéressante. Comment l'héroïne s'est retrouvée couverte de sang au premier chapitre?
Cette héroïne caméléon y est pour beaucoup dans l'appréciation de l'histoire. Elle change de vie comme de chemise, en voit des vertes et des pas mûres et continue d'avancer et d'en faire à sa tête. Un personnage féminin fort comme je les aime! A joutez à cela sa relation très particulière avec Olgunn et on obtient des aventures fort distrayantes à lire.
Une série à suivre, donc.

A partir de 14-15 ans
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