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c'est le deuxième livres de cette suissesse que je lis. Je suis connecté au grand tout. de Los Andes au Machu Picchu, je marche seul de l'outback australien aux Andes. Les femmes ou sont elle ? 8 mois. Quipu avec les chaskis .C'eat décidé.
Depuis, le moment où j'ai pris la décision de partir.
c'est par le quipucamayok. le chili de l'intérieur est assis auprès du feu. Son nez est cassé comme celui de ses ancêtres. Ses gestes sont ceux d'une jument pur-sang près un galop avé sa chevelure désorganisée. En m'évitant du regard, je m'apprête à marcher dans le désert d'Atacama.
Je pense que c'est ancré en moi. Inti a Machu Picchu me fait penser à un fille régisseur.
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Après une première lecture avec Sauvage par nature, je m'étais promis de repartir aux côtés de Sarah dans les Andes, voilà chose faite.
J'en ressors mitigée, j'ai apprécié le voyage, mais je n'ai pas autant découvert qu'avec Sauvage par nature, certes le voyage dure moins longtemps, et elle a que très peu rencontré ou partagé la vie des populations.
J'ai trouvé ce récit moins pointu, moins fourni, plus aérien, avec des dessins, donc un peu léger à mon goût pour un voyage dont j'en attendais certainement plus comme : plus de description du paysage, du climat, des populations, des coutumes, plus sur les civilisations disparues comme les Incas. J'ai eu la nette impression que tout ceci y est mais survolé vite fait. Pas du tout approfondi comme le précédent ouvrage. J'ai bien aimé la partie avec le Lama, et aussi le moment de partage avec cette femmes sur les terrasses. "Assises sur le bord d'une de ces terrasses, les pieds dans le vide, on est silencieuses, on mange religieusement, mes mains sentent le lama, les siennes sont foncées. Mais peu importe, plus rien n'a d'importance. Ces deux femmes sur cette terrasse sont deux êtres que tout oppose, leur chemin de vie, leur appartenance ethnique, mais voilà qu'elles sont réunies. le soleil, en face, pointe son nez câlinement."

Il y a aussi plus de poésie dans ce récit, plus de réflexions je pense également sur elle-même.

Je pense lire malgré tout son voyage en Australie, car elle sait nous faire partager des instants uniques, des émotions et un voyage hors du commun.
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J'ai un soucis ! Dès qu'arrive l'été, et que je vois à l'entrée de mon supermarché "favori" les fameuses promo sur les livres "2 achetés, le 3ème offert" : je craque.... C'est crétin, comme comportement, souvent je me retrouve face à une série de titres qui ne me disent rien, mais je trouve le moyen d'en choisir 2.... Certes ce n'est pas du Nutella, je ne cours pas le risque de me faire frapper, mais je me dis ensuite que ce type d'achat compulsif est assez ridicule.
Et donc cette fois, je suis repartie avec 2 livres de Sarah Marquis acheté, et un livre Jean-Louis Etienne offert... Ce n'est pas comme si ma PAL qui se trouve au dessus de ma tête de lit, ne me tombait pas dessus régulièrement !
Et je n'ai pas pu résister bien longtemps, à me lancer dans la découverte de ce que S. Marquis pouvait avoir à raconter. Et je dois reconnaître que j'ai été charmée par son récit très pratico pratique. Sa "promenade" le long de la Cordillère des Andes, donne lieu à de multiple description de paysage qui font rêver, mais aussi aux explications autour de l'organisation de son expédition. Et surtout, c'est aussi un récit du quotidien, comme l'épisode de panne de papier toilette, ou la description de son odeur après plusieurs semaines de marche sans pouvoir se laver.
Et tout à coup je trouve que ce texte démystifie un peu ses voyageurs qui racontent leurs aventures, et les rend un peu plus humain.
Je pense que je ne vais pas tarder à lire le second livre que j'ai acheté en même temps que celui ci.
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C'est toujours une aventure passionnante que de marcher aux côtés de Sarah Marquis. Depuis que j'ai eu l'occasion de la voir et de l'entendre lors d'une conférence, je suis conquise par cette aventurière sensible, humble, solitaire, pleine d'humour et d'auto-dérision, au regard émerveillé, profond et franc.
J'avais adoré le récit de sa traversée de l'Australie. J'ai aimé de parcours dans les Déserts d'Altitude. Je ne connais pas du tout ces terres et j'ai pu, grâce à elle, en goûter les couleurs, les saveurs, les sourires, le froid mordant et les étendues infinies.
La plume de Sarah Marquis est vive, précise, souriante et entraînante.
Les illustrations de Janis Lachat invitent au silence et à l'émotion. Elles forment un bel équilibre avec les mots qu'elles caressent.
Mon seul regret : tout va trop vite. Comment retracer 8 mois de marche en 250 pages ? La marche qui invite à la lenteur et à la contemplation ne se laisse pas facilement enfermer dans des pages. Mais elle invite à mettre ses baskets et partir à la découverte de Mère-Terre Nature.
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Prendre du champ et de l'altitude, changer d'air et d'univers, telle était ma volonté alors que "j'enchaîne" les lectures de rentrée depuis une dizaine de semaine. Joindre également l'utile à l'agréable, parque dans un mois c'est par là-bas que j'irai promener mes yeux et mon objectif photo !

Sarah Marquis a entrepris en 2006 une longue marche sur la cordillère des Andes depuis le Chili jusqu'au Machu Picchu. Déserts d'altitude en est le récit, condensé, teinté de réflexions plus personnelles, d'explications plus logistiques et de quelques traits d'humour.

De prime abord, on peut être admiratif de l'entreprise, qui à elle seule ne manque pas d'ambition et de difficultés. A y regarder de plus près, je suis un peu surprise de l'aspect logistique de l'aventure, avec notamment l'intervention régulière du frère de la marcheuse qui à mon sen gâchent un peu le coté aventurier de l'expédition.

J'ai assez peu ressenti l'âme voyageuse de cette personne, qui, en outre ne parle pas assez de ses rencontres tout au long de ses 7000 km à travers les Andes.

Certes, il y a de belles évocations, mais pas assez creusées. Il manque à ce récit, ce supplément d'âme que l'on recherche dans de telles circonstances.

Dommage !

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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L'expédition décrite dans ce livre consiste à longer à pied la Cordillère des Andes depuis Los Andes, non loin de Santiago du Chili, jusqu'au Machu Pichu. Soit 7000 km, 8 mois de marche en solitaire, trois pays traversés, le Chili, la Bolivie et le Pérou, trois cultures découvertes, celle des Aymaras, des Quechuas et des Incas, avec en prime la traversée du désert d'Atacama et celle du lac Titicaca en canoë, soit 220 km à la seule force des bras. Un environnement particulièrement hostile (nombreux passages à plus de 4000 mètres d'altitude, températures extrêmes, déserts, etc.) nécessite une logistique sans faille. C'est son frère Joël qui s'en charge. Ainsi disposera-t-il du ravitaillement de sa soeur grâce à des bidons enterrés tout le long du parcours. Ainsi l'accompagnera-t-il sur le lac avec un bateau plus important qui lui permettra de s'y reposer la nuit. Ainsi fera-t-il pendant des heures antichambre dans les administrations pour lui obtenir les laissez-passer indispensables…
« Déserts d'altitude » est un récit de voyage présenté plus sous la forme de notes impressionnistes que de véritable carnet de bord racontant par le menu toutes les péripéties de ce périple. On y trouve cependant un joli cahier de photos particulièrement intéressant. La plus émouvante est sans doute celle de la marcheuse avec un sac à dos de 18 kg sur le dos tirant une charrette de 45 kg. Un temps intéressée par le voyage avec un lama, elle essaiera ce mode de transport, mais renoncera très vite en raison du caractère fantasque pour ne pas dire capricieux de l'animal. On remarquera un grand nombre de dessins d'illustration ainsi qu'un glossaire et une bibliographie sur les peuplades andines. le lecteur ressort admiratif devant le courage et la ténacité de l'aventurière, agacé de découvrir qu'en territoire quechua, elle doit se cacher en permanence, éviter les villages pour ne pas être importunée et même se mettre en danger et un peu sur sa faim, car il se pose encore beaucoup de questions sur cette expédition, même si Sarah Marquis en dévoile un peu plus que dans « Sauvage par nature ». Livre à conseiller aux amateurs d'aventures et de grands espaces.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Je vois des bonnes notes de la part des autres lecteurs, et pourtant...
J'en suis à la moitié de ce livre et si je respecte la performance physique de ce périple, je ne vois aucun intérêt d'écrire un livre pour une telle expérience.
Aucune âme de voyageuse partant à la rencontre des autres n'y transpire, au contraire elle a tendance à fuir ceux qu'elle croise. Et cette organisation où son frère sillonne de son côté la cordillère des Andes pour lui planquer ses petits paquets de bouffe lyophilisée....! Désolé mais c'est pathétique de voyager de cette façon.
Si on va " au pays des autres" , la moindre des choses si on se prétend voyageur est tout de même de chercher un tant soi-peu à se nourrir localement.
Remarque qui n'en devient que plus pertinente et que plus tristement cocasse que sur les pages de remerciements des différents sponsors , dont "Gaz naturel" " qui reconnaît dans ma démarche "une énergie durable" .
Ah bon ? le verbiage de la communication des entreprises est extraordinaire: ils ont aussi eu des déductions fiscales pour financer un tel projet ? Nicolas Hulot a parrainé l'opération avec ses hélicoptères ?

Traverser un cours d'eau et avoir le slip mouillé!
Etre en rupture de stock de PQ!
Non mais,
Quelles aventures!
il n'y a pas de quoi noircir des 1/3 ou des 1/2 pages pour de telles choses insignifiantes.

J'ai un peu voyagé, souvent seul, dans des contrées qui n'étaient pas toujours hospitalières, sans pour autant jamais avoir eu le sentiment de vivre des exploits qui mériteraient d'en faire des livres..... et là je me dis que sans exploit - disons sportif - qui n'a de valeur que pour soi, j'ai vécu des rencontres inopinées avec des gens , j'ai échangé des regards laissés lettre morte avec des jeunes femmes me voyant discuter avec leurs parents,; j'ai eu des moments de joie, des moments d'angoisse , des sentiments de solitude , de la peur lors d'agressions venant de nulle part.
Mais tout ça ne me semblait pas suffisant pour en écrire un livre.
Mais là? Rien , ou si peu que pas.
Le seul intérêt de ce livre serait de se dire: mais comment peut-on faire autant de km , mettre autant de moyens ( c'est quand même un voyage qui a dû coûter un maximum de pognon) pour un si piètre résultat humain et avoir envie d'y aller pour y rencontrer les gens , les côtoyer, faire la causette avec eux, faire un petit bout de chemin avec eux quand l'occasion se présente, et tout ça sans se faire sponsoriser par " le gaz naturel"
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J'ai détesté ce livre, parce qu il est l antithèse de ce que fait Sylvain Tesson, qu il n a rien a voir avec l usage du monde de Nicolas Bouvier, parce que traverser un pays c est aussi rencontrer des gens, c est aussi partager la nourriture locale, c est passer un poste frontière en craignant de se prendre une rafale de kalachnikov si ses papiers sont mal remplis.
J ai lu ce livre avec un agacement constant.
traverser un pays c est aussi s arrêter a une boulangerie pour acheter une pâtisserie locale, c est déambuler dans un marché pour gouter les fromages de pays ou les charcuteries du terroir, s enivrer d un peu d alcool du coin... Ne cherchez pas ça ici.
Avancez jusqu au prochain magasin de graines bios, ça vous passera.
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J'ai beaucoup d'admiration pour Sarah Marquis, une aventurière de l'extrême suisse qui va au bout de ses rêves. Sa bonne humeur et son enthousiasme font plaisir à voir et en font une personnalité attachante. « Déserts d'altitude » n'est pas le récit de voyage que je préfère mais j'ai tout de même pris du plaisir à le lire. Coup de coeur pour Inti (dieu soleil dans la mythologie Inca), le lama qui accompagne Sarah durant une partie de son périple dans le nord du Chili. Un lama attachant bien qu'il ne soit pas très obéissant.
Site officiel de l'auteure : https://fr.sarahmarquis.com/
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Je m'attendais à une aventure plus solitaire. Même si le recit est bien écrit celui-ci manque de rythme et de structure. Dommage car sans aucun doute l'aventure devait être belle à vivre.
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