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Le Chevalier Errant tome 1 sur 2

Paul Benita (Traducteur)Jean Sola (Traducteur)
EAN : 9782290011485
251 pages
J'ai lu (23/03/2009)
3.82/5   421 notes
Résumé :
Qu'il joute ou qu'il guerroie, le chevalier errant n'a d'autres attaches que celles de son coeur, d'autre code que celui de l'honneur. Il loue ses services aux nobles causes et prend la défense des opprimés. Une ligne de conduite qu'a toujours suivie Ser Arlan de Pennytree, et qu'il s'est efforcé d'inculquer à son écuyer, Dunk. Mais la rencontre de ce dernier avec un garçon étrange, qui se fait appeler L'OEuf, changera à jamais son destin. Un an plus tard, Dunk et L... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
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Le Chevalier Errant et L'Epée Lige sont deux nouvelles de George R. R. Martin et constituent les premiers développements des "Tales of Dunk and Egg" (Contes de Dunk et de L'Oeuf), qui sont des préludes à l'univers du Trône de Fer.

Avec ces deux nouvelles, George R. R. Martin fait plus que de simplement étendre l'univers du Trône de Fer. Il prouve, si besoin était, qu'il est également maître ès écriture de nouvelles. Il nous plonge très intelligemment dans l'univers chevaleresque entre tournois épiques et honneur bafoué. Il nous fait battre la campage au côté des deux héros, Dunk plus connu sous le nom de ser Duncan le Grand (une allusion lui est d'ailleurs dédiée dans le Trône de Fer quand la vieille Nan raconte des histoires à Bran Stark) et L'Oeuf, écuyer de sang royal. de plus, George R. R. Martin exprime toujours aussi magnifiquement les relations entre les personnages au cours des situations tendues (combat, joute verbale, siège, etc.). Enfin, il arrive à nous surprendre toujours une fois de plus avec des personnages hors du commun, dans des situations peu banales et dans un monde qui finit par regorger d'éléments que nous sommes avides de découvrir.

Total de cette addition de qualités : un régal à lire et d'une rapidité déconcertante ! Vivement que les nouvelles suivantes soient traduites donc...
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Ces deux nouvelles de G. R. R. Martin nous plongent dans l'univers de Westeros, quelques années avant les événements relatés dans « A song of ice and fire », principal cycle de l'auteur qu'il est désormais inutile de présenter compte tenu du succès des romans comme de la série télévisée rebaptisée « Game of thrones ». On y suit les aventures d'un certain Dunk, jeune chevalier tout juste adoubé et avide de prouver sa valeur et son courage, et de son écuyer l'Oeuf, garçon vif et secret qui semble désireux de lier son destin au sien. Avec "Le chevalier errant", l'auteur nous fait découvrir le monde des tournois, avec ses affrontements grandioses (les scènes de joute sont notamment particulièrement spectaculaires) et ses participants haut-en-couleur, qu'ils se révèlent être des modèles de bravoure et d'honnêteté tel le renommé Baelor Briselance, ou au contraire des lâches n'hésitant pas à multiplier coups bas et vilenies pour parvenir à leur fin.

Avec "L'épée lige", on retrouve à nouveau notre protagoniste (devenu grâce à ses hauts-faits d'armes Duncan le Grand) et son jeune écuyer, tous deux embourbés dans un conflit de voisinage qui risque de dégénérer et oppose Ser Eustache, vieux chevalier légèrement sénile au service duquel ils se sont engagés, à Lady Rohanne, principale rivale du vieil homme, également connue sous le nom de « Veuve Rouge ». Là encore on se laisse sans mal embarquer dans l'histoire grâce au talent de conteur hors-pair de G. R. R. Martin et c'est avec plaisir que l'on découvre la suite des aventures de ces deux attachants personnages. Des nouvelles très réussies, donc, qui parviennent parfaitement à divertir le lecteur tout en le faisant s'interroger et réfléchir sur la notion même de chevalerie. A noter que deux autres nouvelles mettant en scène le personnage de Dunk ont également été écrites par l'auteur. Ne reste plus qu'à attendre une traduction en français...
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Quelques décennies avant les joyeuses aventures du "Trône de Fer", George R.R. Martin nous propose de suivre les aventures de Dunk, chevalier errant de son état, et de l'Oeuf, son écuyer.

La nouvelle est un format délicat. Sur un petit nombre de pages, l'auteur doit rapidement accrocher le lecteur, lui en mettre plein les mirettes et refermer le conte avant que ce dernier ne dépasse le nombre de pages imparti. Autant dire que l'exercice n'est pas à la porté de tout le monde et que son côté casse-gueule ne peut être surmonté que par les écrivains de talent. Mais nous avons ici affaire à G.R.R. Martin, un mec qui nous a quand même offert le trône de fer. Autant dire pas la moitié d'un écrivain.

Mais alors que valent ce Chevalier Errant et cette Épée lige? Quand on sait que Martin met 5 ans pour écrire un roman tant les intrigues sont pensées et repensées pour être le plus crédible possible, on ne peut qu'être sceptique de prime abord. Pourtant c'est une histoire de qualité qui nous est donné à lire.

Si on n'est loin des personnages subtils et tortueux du trône de fer, les protagonistes de cette histoire sot attachants et chacun peut facilement s'identifier à eux. Bien sûr le format du livre empêche de développer d'avantage leurs personnalités mais Martin réussit le tour de nous les rendre sympathique sans pour autant tomber dans des stéréotypes simplistes. Bien que le happy end tant attendu finisse par arriver, ce n'est pas sans avoir eu auparavant notre lot de sang, d'intrigues et de combats épiques.

De prime abord j'ai été tenté de dire que "Le chevalier errant" était la plus faible des deux histoires. Pourtant avec le recul je pense que celle-ci était nécessaire. Martin nous livre ici l'histoire d'un gamin née dans la misère et la fange qui, par la force des choses et un petit coup de pouce du destin, parviendra à s'élever comme chevalier. Chevalier, le mot est dit. Tout ici tourne autour de ces hommes d'armes et de leurs serments. Lorsque l'on connait le monde de Westeros, sombre, tortueux, fait d'intrigues et de luttes entre les puissants pour la conquête du pouvoir, on se dit que finalement la chevalerie et ses nobles principes sont morts et enterré depuis bien longtemps. Martin nous montre qu'il existe toutefois des individus fidèles à l'éthique et aux valeurs. Mais face à des lecteurs habitués aux bassesses et à la felonie des "preux" chevaliers, Martin avait besoin de planter le décor, d'habituer ces derniers à un personnage qui n'est pas un gros enfoiré comme les autres. Voilà en quoi "Le chevalier errant" semble être la partie faible du roman. Pourtant, plus on avance dans la lecture, plus le talent de l'auteur nous saute au visage. Car cette grandeur d'âme qui habite Dunk semble contaminer ses "collègues" chevaliers au point de donner envie à certains de se surpasser pour revenir aux vraies valeurs de la chevalerie.

"L'épée lige" poursuivra la quête de vérité et de justice entamée au cours de la première histoire. Perdu dans le Sud de Westeros, au service d'un vieux chevalier dont la grandeur de sa maison est éteinte depuis longtemps, Dunk et son écuyer seront questionnés sur le véritable sens donné à la loyauté et à l'honneur. On y retrouve ce style si propre à Martin et ses personnages aux antipodes d'un manichéisme dépassé depuis longtemps. N'est pas l'ennemi que l'on croit et la vilénie est souvent cachée chez ceux que l'on pensait amis. J'ai véritablement eu l'impression d'un huis-clos étouffant (et ce n'est pas seulement dû à la sécheresse qui accable le Sud!) où le héros se questionne, hésite, est tiraillé entre son serment et son amour de la justice et du code d'honneur qu'il s'est juré de respecter. On évolue en même temps que lui au gré de ses découvertes, de ses tâtonnements et de ses erreurs.

Au final que penser de ce prélude au Trône de fer? S'il parait moins sombre que son "grand-frère", ce livre est une véritable perle de poésie et de remise en question. Une lecture plus qu'indispensable pour les amateurs de l'oeuvre phrase de G.R.R. Martin.
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A mon avis, c'est un bon petit livre dans l'univers du trône de fer, qui regroupe deux nouvelles écrites par George r.r. Martin.
Il se lit rapidement, et sans déplaisir. J'ai retrouvé (en partie) l'ambiance du trône de fer. Pas totalement bien sûr, parce qu'entre une oeuvre de plusieurs milliers de pages et deux nouvelles, l'ambition n'est pas la même. Mais on retrouve le style particulier de l'auteur, très agréable à suivre. de plus, les personnages principaux, avec leur histoire et le contexte dans lequel ils évoluent, permettent d'en savoir un peu plus sur les grandes familles du monde de Westeros.
Deux petites histoires, se déroulant avant les événements du trône de fer, qui permettent donc d'avoir une autre vision rafraîchissante, et surtout qui servent à patienter un peu avant le dernier intégrale du trône de fer, que je désespère de voir un jour arriver en librairie...
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Lorsque la série me déçoit, j'ai besoin de me replonger dans la saga. Mais la saga est longue et du coup je me rattrape sur ces nouvelles. Je dois les avoir lu une dizaine de fois. Et comme les trois premiers épisodes de cette saison huit me déçoivent, comme le traitement des Martel, le manque de Griff ou de Lady Coeur-de-Pierre, j'ai recommencé cette histoire.

Bien entendu, comme beaucoup, je ne suis pas fan de la traduction. Certains noms changent entre les deux nouvelles, les lieux conservent parfois les noms US alors que les autres bouquins emploient des francisations (Sumerhall/Lestival). Dans le fond pourtant, ça ne me dérange pas, je m'y retrouve.

Dès que j'ouvre le bouquin et que je me retrouve avec ser Duncan le Grand sur la route de Sorbier, je suis à la maison, dans un univers que je comprends presque aussi bien que le notre.

Westeros quelques générations avant la rébellion de Robert Baratheon. Un chevalier errant (l'est-il ?) rencontre son destin sous la forme d'un enfant qui deviendra son écuyer. Il ne s'agit pas d'une lutte pour le trône de fer, mais de la vie d'un pauvre chevalier, moralement noble à défaut de l'être de naissance.

À l'époque de GoT, ser Duncan le Grand n'est qu'un souvenir, un Lord commandant de la Garde royale, mort à Lestival grosso modo au moment de la naissance de Rhaegar. Selon GRR Martin, l'un(e) de ses descendant(e)s arpente le récit principal et Vieille Nan raconte sa légende à Bran. Les seuls qui semblent l'avoir connus sont Aemon (qui l'a mesuré à la Citadelle), Brynden River (Aka Frex-sanglant et la corneille à trois yeux) et le fantôme de Noblecoeur.

Bref, cette histoire montre un autre visage de Westeros, de sa noblesse, de sa chevalerie et de sa société. le cynisme n'est pas absent, mais le personnage principal qui tente toujours de correspondre à ce que devrait être la chevalerie change tout.

Même si j'ai un faible pour le premier texte, le second n'est pas mal non plus. Il nous conduit à nb la frontière du Bief et des Terres de l'Ouest, dans des querelles entre petits seigneurs (conséquences des instabilités politiques passées?).

Voici une bonne introduction pour le Trône de fer. Ou une annexe agréable pour ceux qui attendent encore et toujours la suite.
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Déjà des centaines de spectateurs se pressaient devant la barrière d'enceinte. Ils sont bien nombreux à venir me voir mourir, se dit amèrement Dunk, mais il se trompait lourdement sur le compte de ces gens. Quelques pas plus loin, une voix de femme lui parvint : « Bien de la chance à toi. » Un vieil homme sortit de la foule et lui tendit la main : « Qu'les dieux vous donnent la force messer! »
- Ils sont avec moi! Pourquoi, demanda t-il à l'armurier. Que suis-je pour eux?
- Un chevalier qui s'est souvenu de ses vœux.
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Au carrefour, deux cadavres d’hommes étaient en train de pourrir dans une cage de fer.
....
La cage de fer étant à peine assez grande pour contenir un seul condamné, il avait fallu salement tasser pour y en emprisonner deux. Ils s’y trouvaient face à face, les bras et les jambes enchevêtrés, leurs dos plaqués contre les noirs barreaux de fer bouillants. L’un d’entre eux avait essayé de dévorer l’autre, en lui déchiquetant le cou et l’épaule. Les corbeaux s’étaient acharnés équitablement sur le couple.
...
Les orbites vides paraissaient invariablement dardées sur lui. L’un des cadavres avait la tête baissée, la bouche grande ouverte. Il n’a pas de langue, s’avisa Dunk. Il supposa que les corbeaux l’avaient boulottée. D’après ce qu’il avait ouï dire, ces charmantes bestioles becquetaient d’abord les yeux des morts, mais la langue était peut-être leur friandise suivante. À moins qu’un lord ne la lui ait fait arracher pour le punir de l’avoir eue trop longue d’une manière ou d’une autre.
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Tandis que les champions se mettaient en position, le silence descendit sur la prairie. Puis une trompette souffla et, en un éclair, le tumulte vint remplacer le calme. Dix paires d'éperons dorés s'enfoncèrent dans les flancs de dix grands chevaux de guerre, un millier de voix se mirent à hurler et à vociférer, quarante sabots de fer martelèrent et arrachèrent l'herbe de la prairie, dix lances plongèrent à l'horizontale. La terre tremblait. Puis se fut au tour de l'air et du ciel, quand champions et challengers se mêlèrent, dans un fracas de bois et d'acier.
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"Si je n'avais pas combattu, vous m'auriez tranché la main. Et le pied. Parfois, je suis assis sous cet arbre à regarder mes pieds et je me demande si j'ai vraiment besoin d'eux. Comment un de mes pieds peut-il valoir la vie d'un prince?
[...]
"Et quelle réponse vous donne votre arbre?
- Aucune que j'entende. Mais le vieil homme, ser Arlan, quotidiennement, à la tombée du jour, il avait l'habitude de dire: "Je me demande ce que demain apportera." Il n'en savait rien, pas plus que nous. Alors, il se pourrait bien qu'un jour je puisse avoir besoin de ce pied. Que le royaume ait besoin de ce pied, peut-être plus que de la vie d'un prince?"
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Les chevaliers errants sont l'honneur de la confrérie. Les autres chevaliers servent le seigneur qui les paient ou dont ils gardent les terres. Nous servons uniquement ceux que nous avons choisis, parce que leur cause nous paraît juste. Chaque chevalier jure de protéger le faible et l'innocent mais, à mon sens, nous sommes les seuls à faire véritablement honneur à nos vœux.
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