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Critique de fanfanouche24


" Tout a commencé par une vision : durant un cours de philosophie à la Sorbonne, la Madone des métallos, en toute sa splendeur charnelle, est apparue au jeune Simon. Dès lors, le voici voué à caboter d'usine en usine, à errer entre petits chefs et petites frappes, entre patrons et matons. dernière et lumineuse escale : un laminoir "...Roman fortement autobiographique, fruit de cinq années de travail en usine , vécues par l'auteur…

- Bibliographie :

L'autre vie d'Orwell, Gallimard, collection « L'un et l'autre », 2013.
Les écrivains face à la doxa, essai sur le génie hérétique de la littérature, José Corti, 2011.
Queneau Losophe, Gallimard, collection « L'un et l'autre », 2011.
Les liaisons ferroviaires, Champ Vallon, 2011. Réédition, J'ai lu, 2013.
Éloge de l'apostat, essai sur la vita nova, le Seuil, collection « Fiction & Cie », 2010.
Réédition, le livre de poche , 2013.
Le livre des hontes, le Seuil, collection « Fiction & Cie », 2006 (Grand Prix de la critique,
sélection du prix Renaudot essais) (traduit en russe et en roumain).
Sabots suédois, roman, Fayard, 2004.
Henri Michaux, biographie, Gallimard, 2003 (Prix Louis Barthou de littérature
générale de l'Académie française).
Henri Michaux, ADPF-Publications, Éditions des Affaires Etrangères, 1999.
La Bande sonore : Beckett, Céline, Duras, Genet, Perec, Pinget, Queneau, Sarraute, Sartre, José Corti, 1998.
Corner-line, Paroles d'Aube, 1998 (épuisé).
Contre Céline ou D'une gêne persistante à l'égard de la fascination exercée par Louis Destouches sur papier Bible, José Corti, 1997.
Le Piano d'Épictète, récits, José Corti, 1995.
Le Laminoir, Champ Vallon, 1995.
Henri Michaux, écritures de soi, expatriations, José Corti, 1994 (Prix Rhône-Alpes du Livre 1994).

- Quelques informations biographiques sur Jean-Pierre Martin, extraites de son site officiel

http://jeanpierremartin.net/jpm_biographie.html

« Jean-Pierre Martin est né le 15 mars 1948 à Nantes.
Après des études secondaires au lycée Jules Verne à Nantes, il est interne en hypokhâgne à Paris au lycée Louis-le-Grand, puis s'inscrit en philosophie à la Sorbonne, où il termine sa licence en septembre 1968.

Il devient militant de la Gauche prolétarienne, et travaille en usine pendant cinq ans : d'abord à Saint-Nazaire (en particulier aux établissements Baudet, fabricant de caravanes, où il participe à une grève avec occupation, et à Sud Aviation), puis à Saint-Etienne (dans une fonderie, Socober la soupape, aux Aciéries du Furan, et enfin deux ans à Creusot-Loire comme aide-lamineur). Entretemps, il est condamné à deux mois de prison ferme pour « apologie du crime d'incendie volontaire ». Il transposera ces expériences dans un roman publié en 1995 chez Champ Vallon, le laminoir.

Anticipant l'autodissolution de la Gauche prolétarienne, il s'auto-dissout ( il raconte ce moment, qu'il appelle « le trou noir », au début de son Éloge de l'apostat publié en 2010 au Seuil ), et s'engage dans une longue période de vie à la campagne : d'abord trois ans dans le nord-Finistère ( où il passe une maîtrise de Lettres sur Queneau ), puis près de dix ans en Auvergne, dans un hameau perché à mille mètres d'altitude, où il exerce divers métiers : chantiers, artisanat, fabrication et vente de ceintures de cuir et de sabots suédois ( d'où le titre d'un récit publié chez Fayard en 2004, Sabots suédois ). Il effectue alors de nombreux et longs voyages, en particulier en Amérique et en Asie. Il travaille intensément le piano jazz, apprend l'harmonie, et joue en trio ou en quartet.

• En 1987, il décide de préparer par correspondance les concours de l'agrégation et du CAPES de Lettres auxquels il est reçu cette année-là. Il commence aussitôt une thèse sur Michaux, et enseigne pendant un an aux États-Unis, à l'Université d'Oregon. À partir de cette époque, il consacre une bonne partie de son temps à l'écriture tout en pratiquant, par intermittences, avec des musiciens de jazz, ce qu'il appelle la « lecture be-bop ».

Il publie dans la NRF ses premiers textes qui seront réunis chez José Corti sous le titre le piano d'Epictète. Depuis, tout en continuant à écrire des fictions, il a achevé une biographie monumentale, Henri Michaux ( Gallimard, 2003 ) et entrepris une sorte d'anthropologie et d'autobiographie oblique à partir de la lecture des grands textes de la littérature et de la pensée critique, dont deux volumes sont parus en 2006 et 2010 au Seuil dans la collection « Fiction & Cie » : le livre des hontes et Éloge de l'apostat.

• Il est aujourd'hui professeur de littérature contemporaine à l'Université Lyon 2, membre de l'Institut universitaire de France (chaire de littérature du XXe siècle). Il vit en Ardèche.

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