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Citations sur Les gens heureux lisent et boivent du café (254)

Je m'étais dit qu'ils étaient mort en riant. Je m'étais dit que j'aurais voulu être avec eux.
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Je m'étais ensuite allongée contre lui, je l'avais aidé à poser sa tête sur moi. Tant qu'il était dans mes bras, il ne pouvait pas me quitter. Colin m'avait murmuré une dernière fois qu'il m'aimait, j'avais tout juste eu le temps de lui répondre avant qu'il ne s'endorme paisiblement. J'étais restée plusieurs heures à le tenir contre moi, je l'avais bercé, je l'avais embrassé, je l'avais respiré. Mes parents avaient tenté de me faire partir, j'avais hurlé. Ceux de Colin étaient venus voir leur fils, je ne les avais pas laissés le toucher. Il n'était qu'à moi.
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Ce n’est pas l’intelligence qui fait la valeur d’un homme, c’est la façon dont il l’emploi.
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Diane a perdu son époux et sa fille dans un accident de voiture. Depuis des mois, elle s'enfonce dans un deuil morose. Ni ses parents ni son meilleur ami ne parviennent à la tirer de cet état. À l'approche de la triste date anniversaire, Diane décide de quitter Paris et de partir en Irlande. Elle loue une maison au bord de la mer et espère que la solitude et le grand air l'aideront à reprendre pied. Mais voilà que son ténébreux et orageux voisin s'évertue à lui pourrir la vie.

Alooooooors, par où commencer ? Un peu de contexte : j'ai lu ce livre à voix haute avec une amie pour pouvoir dire que, voilà, c'est fait, j'ai lu un livre de cette autrice que tout le monde encense. Une mise au point s'impose : chacun lit ce qu'il veut et il n'existe pas de bonne ou de mauvaise littérature. Toutefois, ne nous mentons pas : il y a des niveaux en littérature. Agnès Martin-Lugand évolue dans celui du feel good, du léger et des bons sentiments. Ce n'est pas ma tasse de thé, mais ce n'est pas ça que je reproche à ce roman.

Je lui reproche de ne pas respecter son lecteur à bien des égards ! Il massacre la conjugaison et la concordance des temps. Il transforme un verre de vin en pinte de Guinness en 3 lignes. Il prône un masculinisme violent parfaitement toxique (pléonaaaaaaaasme !) Il collectionne les fautes de frappe. Il utilise des expressions, des mots et des formulations à mauvais escient : ça rend le texte bancal et non, ce n'est pas de la licence poétique ! Il transpire le sexisme et une forme assez lâche d'homophobie. Il fait allumer plus de cigarettes qu'un humain ne peut en fumer.

Ce roman est un mauvais texte, même si la fin, heureusement, évite les pires clichés du romantisme éculé. Je n'ai ressenti aucune empathie pour Diane ni aucune patience envers l'odieux Edward. Seul Postman Pat, le chien, a trouvé grâce à mes yeux. Parce qu'il ne dit pas un mot et parce que ses réactions, certes prévisibles, ont l'immense avantage d'être crédibles.
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J'avais oublié à quel point les Parisiens faisaient la gueule en permanence. Un stage de chaleur humaine irlandaise devrait être obligatoire au programme scolaire? Je pensais ça, mais je savais pertinemment que, dans moins de deux jours, j'aurais le même visage blafard et peu avenant qu'eux.
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Ah mince.
Je l'avais oublier celui là.


J'ai parcouru les différentes critiques ...

C'est vrai que le titre était pour moi accrocheur. La photo aussi.



Mais quelle déception cette seconde partie du livre.

Il y a aurait eu plusieurs chemins à emprunter à partir de ce deuil.

L'auteur aurait pu attraper son sujet de différentes manières.

C'est cruel de dire cela car j'imagine, j'ose imaginer le travail et la lourdeur de celui ci quand on écrit un livre.

Mais il est vrai que celui ci était décevant.

A mon goût.
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Je voulais dormir, le sommeil me ferait oublier.
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Je n’avais jamais habité seule, j’avais quitté la maison de mes parents pour m’installer avec lui. J’avais peur de passer un simple coup de téléphone pour demander un renseignement ou faire une réclamation. Colin, lui, savait tout faire. Il fallait que je l’imagine me guider pour tout préparer. J’allais le rendre fier de moi. Si c’était une des dernières actions que je faisais avant de m’enterrer, je prouverais à tous que j’étais capable d’aller jusqu’au bout.
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Chaque voyeur doit s'allonger à plat ventre et pencher la tête au-dessus du vide.
- "Qu'est ce que tu fais encore là ?"
- "Je prends le thé, ça ne se voit pas?"
- "Ne me dis pas que tu as le vertige ?"
- "Si. Fais quelque chose, n'importe quoi, tire moi par les pieds, mais ne me laisse pas là."
- "N'y compte pas."
Le salaud. Je le sentais s'allonger à côté de moi.
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Retour à la case départ. Rien n’avait changé ; les citadins pressés, la circulation infernale, l’agitation des commerces. J’avais oublié à quel point les Parisiens faisaient la gueule en permanence. Un stage de chaleur humaine irlandaise devrait être obligatoire au programme scolaire. Je pensais ça, mais je savais pertinemment que, dans moins de deux jours, j’aurais le même visage blafard et peu avenant qu’eux.
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