On finit toujours par devenir un personnage de sa propre histoire : Jacques Lacan, Écrits, tome II
Ca faisait mal d'aimer. Peu importe qui on aime. On perd toujours ceux qu'on aime. On finit par perdre ses parents, le plus tard possible tant qu'à faire.
L a situation était désormais claire, je ne devais plus l'attendre. Je ne voulais plus me faire du mal inutilement. J'avais la vie devant moi!
Est-ce qu’un beau matin, on se réveille, on voit son enfant et on réalise qu’à partir de maintenant, c’est d’égal à égal, d’adulte à adulte ? On réalise qu’on a perdu son bébé, même si au fond de notre cœur, il le reste jusqu’à la fin de nos jours, simplement on n’a plus le droit de le lui dire, de lui en faire la démonstration, sous peine de le vexer, sous peine qu’il revendique plus fort son indépendance.
Le temps était exécrable en arrivant à st Malo, il pleuvait des larmes, le vent soufflait le chagrin et la souffrance, et je sentais mon cœur se disloquer un peu plus.
On commença à marcher côte à côte, en se frôlant, très vite sa main chercha la mienne, elle jouèrent toutes les deux quelques instants avant que nos doigts s’entrelacent. Nous étions incapables de résister l'un à l'autre.
Une lecture plutôt agréable même si la fin est assez décevante. Un livre qui se lit bien mais que l'on oublie assez facilement. Par contre, via ce livre, j'ai découvert "ces messieurs de St Malo"...et ça, c'est tout autre chose! Une superbe saga historique et familiale sur le commerce maritime et le développement de St Malo, Nantes, Lorient...à lire absolument!
Pas mal...un livre qui se lit bien et qui est plutôt bien écrit. Je trouve la fin un peu caricaturale mais dans l'ensemble, j'ai bien aimé ce roman. Surtout,je remercie l'auteur de m'avoir fait découvrir, à travers son roman, "ces messieurs de St Malo" superbe saga historique sur le commerce maritime et l'histoire de St Malo.
J’avais grandi trop vit, je n’avais pas eu le temps d’apprendre à mûrir mes décisions.
« Je n’avais jamais trouvé le courage de m’extirper de mon mensonge, de dire la vérité à Noé. La peur panique de le perdre guidait chacune de mes décisions. Même lorsque je l’avais vu souffrir de ce manque, de cette différence, alors que sa souffrance m’était insupportable, je m’étais tue, par égoïsme, par culpabilité. Par obligation. Consciente que, s’il apprenait mes mensonges, jamais il ne me le pardonnerait.