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EAN : 9782756428994
510 pages
Pygmalion-Gérard Watelet (25/09/2019)
4.05/5   58 notes
Résumé :
Mississippi, 1857. Quel capitaine de vapeur sensé refuserait le marché de Joshua York ? Cet armateur aux allures de dandy romantique offre des fonds illimités pour faire construire le navire le plus grand, le plus rapide et le plus somptueux que le fleuve ait jamais connu. En échange de quoi ses exigences paraissent bien raisonnables : garder la maîtrise des horaires et des destinations, et, surtout, ne jamais être dérangé dans sa cabine hermétiquement close, dont i... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Rêve de Fevre est la réédition, dans un joli volume grand format, d'un roman écrit par George R.R. Martin en 1982 et déjà traduit sous le titre de Riverdream.
L'action se déroule de 1857 à 1870 le long du Mississippi. Un personnage riche et charismatique, Joshua York, vient proposer à Abner Marsh, le propriétaire d'une petite compagnie qui transporte passagers et fret sur le fleuve de construire un bateau à aube, le Rêve de Fevre, qui l'emportera sur tous ses prédécesseurs par sa magnificence et sa vitesse.
Une fois le bateau construit, c'est d'abord avec enthousiasme qu'Abner et son nouvel associé naviguent sur le Mississippi. Mais cet enthousiasme ne dure qu'un temps, car Joshua s'absente régulièrement pour de mystérieuses virées nocturnes ; il finit par révéler à Abner qu'il n'est pas un être humain mais un vampire (pour simplifier), et qu'il a conçu un grand dessein pour ses semblables. Mais il lui faut affronter le terrifiant « Maître de sang » qui sévit à la Nouvelle Orléans, Damon Julian, servi par un personnage particulièrement inquiétant, l'infâme Billy l'Aigre.
Si ce roman mérite d'être lu à cause des personnages très forts qu'il met en scène et qu'on oubliera pas de sitôt, il renouvelle également le mythe du vampire et constitue un vibrant hommage à ces magnifiques bateaux à aube qui parcouraient le Mississippi avec un rythme lent et majestueux (comme celui du livre) et permettaient par là même à leurs passagers d'apprécier toutes les beautés du fleuve et de ses rives.
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Le mythe du vampire à la façon de George R.R. Martin, excellent !

Dans ce roman, George R.R Martin nous embarque au 19è siècle, sur le Mississippi, où nous suivons les aventures du capitaine Abner Marsh, un capitaine de bateau qui se voit proposer une association alors que sa compagnie a quasi fait faillite. Joshua York est étrange, charismatique et énigmatique, mais il sait titiller en lui le fou de rivière en lui offrant des fonds illimités pour construire le plus beau, le plus grand et le plus rapide des bateaux afin de battre l'Eclipse, celui qu'il admire depuis si longtemps et rêve de dépasser à la course.
Ses seules obligations : accepter ses invités à bord, suivre leur rythme nocturne sans les déranger et ne pas poser de questions.
Malgré quelques réticences, sa passion lui fait accepter le contrat. le rêve de Fevre est alors construit, mais sur leur chemin, les morts se mettent à proliférer...

Comme d'habitude, l'auteur de m'a pas déçue. le roman, qui est un mélange de récit historique et fantastique, nous plonge dans l'histoire passionnante de ces bateaux à aube qui sont devenus célèbres et ont fait le succès du Mississippi.
Le côté historique est fouillé, détaillé, agrémenté de faits et anecdotes, tout comme celui de ces bateaux à roues avec nombre de détails techniques que j'ignorais.
Quant au mythe des vampires, il est amené facilement, de façon crédible, et il intervient dans un contexte d'esclavage propice au meurtre et à la disparition aisée de victimes qui ne seront pas recherchées.

Bien que l'auteur prenne son temps, tout comme ces bateaux qui remontaient lentement ce fleuve mythique, il nous prend dans ses filets et l'on se passionne pour cette histoire si originale.
Le livre, bien que long, ne m'a jamais ennuyée, et je me suis attachée à ces personnages et ces vampires que l'auteur, pour certains, nous montre sous un nouveau jour.
Abner Marsh est vraiment touchant. C'est un homme défiguré, impressionnant, dont la carrure et le faciès font peur, un abîmé de la vie et un monstre en apparence, mais derrière se cache un homme de coeur, fidèle, plein de belles valeurs, intègre quelque soit le prix à payer, tandis que Joshua l'est tout autant, mais il est également son inverse puisque derrière son apparence parfaite, sa beauté, se cache le monstre buveur de sang que tant redoutent.
Cette dualité, mais également cette ressemblance, font de nos deux héros le miroir l'un de l'autre, et c'est pour cela qu'ils vont autant s'apprécier et se reconnaître, à la vie, à la mort.

La relation entre Abner et Joshua est attendrissante, malgré les tensions et mises à l'épreuve qu'ils rencontreront sur leur route, leur respect et affection mutuelle leur permettra de les surmonter.

Pour conclure, un superbe roman d'aventure fantastique comme je les aime, avec deux beaux héros !


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Cette lecture n'était pas du tout prévue, c'est en tombant sur le résumé et la couverture que j'ai tout de suite eu envie de me plonger dans cette histoire. Et je dois avouer que je n'ai pas été déçue, c'est une excellente revisite du mythe du vampire.

La première chose qui m'a happée dans le récit, c'est la plume, je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit aussi visuelle et riche, le fait que ça soit écrit à la troisième personne m'a également conquise. Contrairement aux arguments des réfractaires à ce type de narration, je ne me suis pas sentie éloignée des personnages, on s'attache sans peine à eux, et l'on déteste avec la même facilité les ennemis de nos héros. Ils sont en effet, extrêmement bien développés, il m'arrive encore de penser à ce rustre d'Abner Marsh, auquel je me suis beaucoup attachée, et pourtant cela fait déjà quelques jours que j'ai tourné la dernière page de ce roman. Je pense que c'est notamment lié à ma forte empathie (#teamhypersensible) et aux douloureuses désillusions qui ont jonché sa vie, et ce, jusqu'à la fin, son destin m'a fendu le coeur. Je retiendrais de lui sa loyauté implacable et cette amitié atypique qui l'unit à York. L'évolution de cette relation est la pierre angulaire de cette histoire, car malgré leurs différences évidentes, Abner et York finissent par s'apprivoiser et devenir de véritables amis. Aussi, les ennemis de nos deux acolytes, l'épouvantable Billy l'Aigre et le charismatique Damon Julian sont eux aussi finement construit, certes, ce n'est pas original d'affronter « le bien et le mal » il n'en reste pas moins qu'il y a des explications cohérentes que ça soit dans leurs psychologies ou leur histoire personnelle pour justifier leur méchanceté. Petite précision, quand je dis justifier, je l'entends au sens du scénario, ce ne sont pas des méchants vides de substances dont l'unique but est d'agrémenter le récit. En revanche, les actes barbares qu'ils accomplissent ne sont en aucun cas justifiables, que ça soit l'évocation d'un viol, les scènes de maltraitance des personnes noires réduites à l'esclavage ou encore la scène du nourrisson qui m'a pétrie d'horreur. Ceci étant dit, j'ai adoré les détester et attendu leurs trépas, avec une immense impatience.

Quant au scénario, il est très original, même s'il prend son temps, on est rapidement tenu en haleine pour tous les mystères et cette ambiance particulière. J'ai retenu mon souffle à plusieurs reprises et été soulevée d'effroi par certains évènements, c'était vraiment captivant. Je pense que j'ai autant accroché parce qu'il s'agit d'un parfait mélange entre le roman historique et le roman fantastique, le tout est bien dosé. D'un côté, on se sent entrainé en pleine Amérique du XIXe, avec en toile de fond, la guerre de Sécession, l'esclavagisme, mais aussi la course des bateaux à vapeurs sur le Mississipi et tout le commerce qui en découle. Par ailleurs, l'auteur à travers l'évolution d'Abner et York, il fait passer des messages de tolérance et condamne cette horrible époque où le racisme gangrenait plus que jamais la société. Et d'un autre côté, on a l'aspect fantastique qui agrémente le récit, avec le mythe du vampire, sans forcément tomber dans le rocambolesque ni le « réchauffé ». Il est vrai que j'ai eu du mal à éprouver de la compréhension envers les compagnons de York, cela dit, rien n'est fait non plus pour qu'on les apprécie, mais aussi envers York qui parfois m'agaçait (à la fin), j'ai quand même aimé les idées de l'auteur. Il offre une nouvelle dimension au mythe du vampire, avec cette terrible soif qui les rend esclave, tout en créant une culture autour de ses vampires, avec des « maitres de sang » qui s'affrontent pour guider leur groupe, rien n'est laissé au hasard, il y a une véritable richesse dans cette revisite à tel point que tout se tient et s'imbrique avec brio.

Compte tenu des éloges que je fais des personnages, de la plume et du scénario, pourquoi diable n'ai-je pas mis un cinq étoiles ? Eh bien, si l'écriture m'a plu, j'ai fini par la trouver indigeste par la présence de nombreuses longueurs. L'auteur se veut tellement poussif dans la construction de ses personnages et du contexte historique, qu'il alourdit souvent son texte. J'ai bien conscience que sans cela, je n'aurais peut-être pas autant eu d'attache envers Abner et York mais je pense que certaines scènes auraient pu être raccourcies pour donner du rythme. Quant au dénouement, il aurait pu lui aussi arriver bien plus tôt, j'avais l'impression que je n'en verrais pas le bout tant ça trainait en longueurs. J'ai également été un peu déçue par l'épilogue, qui à l'inverse, s'est montré assez expéditif là où j'aurais aimé avoir quelques détails sur les survivants.

Pour conclure, malgré les longueurs et un épilogue qui m'a laissée sur ma faim, ça n'en reste pas moins une belle découverte. Cette revisite du mythe du vampire vaut le détour pour les amoureux du genre. Attention toutefois aux âmes sensibles : le contexte historique montre l'esclavagisme dans tout ce qu'il y a de plus abjecte. Puis, il y a de nombreuses scènes de violences, de tortures, du cannibalisme et des meurtres, même les plus jeunes ne sont pas épargnés. L'auteur ne lésine pas dans les détails, donc, si vous y êtes sensibles, vous voilà prévenus. En tout cas, je n'oublierai pas le rêve de Fevre de sitôt, ni son rustre capitaine et son atypique associé aux allures de dandy. Je lirais donc avec grand plaisir les autres romans de cet auteur !
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Tout d'abord, un grand merci à Babélio et aux éditions Pygmalion pour ce livre gagné lors de la MC mauvais genre, je n'avais encore jamais lu de livre de cet auteur si connu et j'ai eu grand plaisir à le découvrir. En lisant la présentation, j'ai cru qu'il s'agissait d'une histoire de serial killer et d'un polar historique puisque le roman se déroule en 1857 sur le Mississippi, mais il ne s'agit pas tout à fait de cela. le livre aborde la thématique des vampires que je fuis normalement, mais j'ai beaucoup aimé cet ouvrage.

Le capitaine Abner Marsch est en grande difficulté financière, la plus grande partie de sa flotte de vapeurs a été détruite par les glaces l'hiver précédant (je suis tombée des nues d'apprendre qu'il y a de la glace et de la neige sur le Mississippi !), il ne lui reste qu'un vieux bateau à roue-arrière très peu performant. Il est abordé par Joshua York, un dandy qui lui propose des fonds illimités pour la construction d'un grand vapeur à aube latérale, qui sera le plus beau, le plus puissant et le plus rapide de la région. En échange, Joshua demande qu'on ne lui pose aucune question, qu'on ne vienne jamais le déranger dans sa cabine et qu'il soit maître des horaires et des escales. Abner accepte et l'histoire commence comme un rêve, le bateau est rapide, très performant, il espère même battre L'Eclipse, le meilleur vapeur du moment.

Toutefois le comportement étrange de Joshua qui ne vit que la nuit, les escales illogiques qu'il impose, ses amis bizarres et surtout des rumeurs concernant des morts mystérieuses sur le parcours poussent Abner à essayer d'en savoir plus, il fouille même la cabine de Joshua durant une escale où il est descendu à terre. Les deux hommes se confrontent et finissent par devenir de vrais amis, Joshua convainc le capitaine de l'aider à réaliser son rêve le plus cher au détriment de la course au record. Toutefois, rien ne se passe comme prévu, il y a de nombreux rebondissements et il faudra attendre plus de treize ans avant de voir le projet se réaliser. Je ne vais pas en dire plus pour ne pas enlever l'intérêt de la découverte de ce roman dans lequel on ne s'ennuie pas une seconde.

Le contexte historique de la fin des années 1850, puis de la guerre de Sécession est bien décrit, passionnant, on se sent plongé au coeur de cette époque, dans une région encore très sauvage, avec la lutte acharnée entre le transport fluvial et le chemin de fer, c'est un moment clé de l'histoire américaine. le thème de l'esclavage est largement traité, tout comme celui du bien et du mal. Ces thématiques sont analysées avec finesse. Il y a quatre personnages principaux, très travaillés et nuancés, du moins pour les « gentils ». On n'est pas du tout dans la caricature et le thème des vampires est aussi abordé de cette manière intelligente et subtile.

C'est une très belle découverte que je recommande chaleureusement. Encore merci à Babélio pour ce livre très apprécié.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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1857 sur le Mississippi. Une série de revers de fortune a mis à mal la compagnie maritime d'Abner Marsh: entre hiver rigoureux, incendie, navire coulé, il ne lui reste guère plus qu'un vieux rafiot à une seule roue qui accuse le poids des ans. Aussi ne tarde-t-il pas à accepter la proposition d'un mystérieux Dandy fortuné, Joshua York, de racheter la moitié de la compagnie. Dans le contrat, Marsh lui demande de financer le plus gros, le plus luxueux de tous les navires à roue à aube qui n'ait jamais navigué. En échange, York pose ses conditions: c'est lui qui choisit ses horaires, ses étapes, qui accueillent ses invités quand et comme il l'entend, et il ne doit surtout pas être dérangé dans la journée, ne sortant que la nuit. Bien que surpris, Abner Marsh, mais ne tarde pas à se poser des questions sur les mystérieux invités nocturnes bien trop pâles à son goût. Surtout lorsqu'il découvre par hasard le journal de York rempli d'articles relatant des morts violentes…
En parallèle à cette histoire, dissimulé au fond d'une ancienne plantation en ruine, un autre mystérieux individu, Damon Julian, entouré d'une cour à son image, charge son homme de main, Bill l'Aigle, de lui rapporter de jeunes esclaves quarteronnes qu'il sacrifie…
La rencontre entre York et Julian parait inévitable…
Publié la première fois en 1982 sous le titre Fevre dream, bien avant la saga du trône de Fer, le roman nous revient dans une édition chez Pygmalion en septembre 2019, avec une superbe couverture. À l'instar de son aîné paru en 1976 par Anne Rice, Entretien avec un vampire, et sans poiler puisque l'on comprend très rapidement la nature des personnages simplement même en lisant la page 4 de couverture, Rêve de Fèvre réinvente le mythe du vampire. Oubliés l'ail, l'argent, les miroirs, le vampire est un être qui peut être tué par le feu, ou en lui tranchant ou en le blessant à la tête. Il peut supporter dans un certaine mesure et de façon brève l'exposition au soleil. Et surtout, c'est un peuple qui lutte pour sa survie, chaque femme vampire mourant en couches faute de soins spécifiques appropriés. le génie de l'auteur va donc être d'opposer deux écoles, celle de York qui pense que les hommes et les vampires peuvent cohabiter pacifiquement, et celle de Julian pour qui les hommes ne sont ni plus ni moins que du bétail. Chacun voudra emporter le titre de Maître du sang. Et, au milieu de cette lutte, le capitaine Marsh, dont le seul but dans l'existence est de posséder le bateau le plus rapide de tout le Mississippi, celui dont on se souviendra longtemps, et de battre un autre bateau, l'Éclipse, son concurrent direct.
J'avoue, ce n'est pas spécifiquement pour l'auteur que j'ai choisi de lire ce titre. D'accord, on ne peut nier à George Martin une puissance narrative avec peu d'équivalent, il est sans aucun doute l'égal d'un Tolkien actuel. Mais je reste relativement hermétique à l'héroïc fantasy, je n'ai pas réussi à m'immerger dans sa saga. Par contre, son approche du vampire est un régal. Je n'ai quasiment pas levé les yeux du roman avant la fin des 500 et quelques pages qu'il contient. le duo composé du richissime, cultivé et très beau Joshua York, et du rustre et très laid Abner Marsh fonctionne à merveille, les deux hommes éprouvant l'un envers l'autre une estime qui va bien au-delà de ce qu'on peut imaginer compte-tenu de leur différence, et qui poussera chacun à remettre ses propres convictions pour se venir mutuellement en aide. Un léger bémol: j'aurais aimé savoir ce qu'il advenait de certains personnages, une femme en particulier, dont la situation interpelle. Vous comprendrez si vous lisez cet excellent roman, d'autant plus si vous êtes fan d'Anne Rice.
Je remercie infiniment les éditions Pygmalion pour leur confiance.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Le bien et le mal sont des mensonges imbéciles, des absurdités inventées pour rendre la vie impossible aux gens honnêtes et sensés.
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Votre espèce apporta le feu au monde, les armées, les arcs, les lances et les vêtements, l'art, l'écriture, le langage. La civilisation, Abner. Et, civilisés, vous avez cessé d'être des proies. Vous vous êtes mis à nous pourchasser, à nous massacrer avec vos torches et vos pieux, en forçant l'entrée de nos grottes, de jour. (...) Nous vous combattions et nous mourions, ou nous prenions la fuite, mais partout les vôtres finissaient par nous retrouver. Finalement, nous n'eûmes pas le choix. Il nous fallut apprendre à vous imiter.
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Sous le monceau de journaux, Marsh remarqua deux cahiers à reliure de cuir. Il les dégagea doucement, s'efforçant d'ignorer la nervosité qui lui nouait l'estomac. Peut être qu'il tenait là un journal de bord, quelque chose qui lui apprendrait d'où venait York et quel était son but (p.135)
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Dans l'intervalle entre cette époque reculée et la nôtre, l'espace d'un temps, le fleuve a grouillé, vécu, s'est empli de fumée, de vapeur, de feux et de coups de sifflets. Mais les vapeurs ont disparu. Le calme est revenu sur ses eaux. (p.510)
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Les vapeurs encombraient les quais. Il y en avait au moins quarante amarrés à des poteaux ou à des pontons. Même à cette heure, ce n'était pas vraiment calme. (p.22)
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