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Comme je pars prochainement à Buenos Aires,j'ai acheté ce livre pour me mettre dans l'ambiance de la ville et du tango.
Il est clair que je l'avais envie d'autre chose que le guide touristique mais au final je me suis perdue dans les dédales de ce livre certainement trop intellectuel pour moi.
La référence permanente au livre l'Aleph de Borges m'a paru pesante et la recherche de ce chanteur de tango meilleur que Carlos Gardel ne tient pas le lecteur en haleine.
Au final un livre décevant
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Ce livre donne envie de découvrir Buenos Aires et d'y vivre la nuit pour découvrir le monde du Tango.
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La nature du roman d'Amérique Latine est souvent complexe. le chanteur de tango de Tomas Eloy Martinez n'échappe pas à cette règle. Sur les traces d'un chanteur de tango légendaire, et tout ça me fait inexorablement penser aux bluesmen tout aussi légendaires, Bruno, un jeune Américain sillonne Buenos Aires, 2001. L'idée du Chanteur de tango m'avait séduit. La quête, l'immersion dans la ville, le vrai, le faux mêlés, les longues dérives dans la ville, et surtout les égarements, les perditions. Il semble que la grande métropole argentine soit idéale pour y perdre le Nord. J'étais donc partant mais manifestement il manquait un tampon sur mon passeport à la page hémisphère sud. Il faut, pour goûter à 100% la cuisine littéraire de là-bas, des diplômes de lecteur que je ne possède pas. Moi, je connais surtout, dans ce coin là, Francisco Coloane ou Luis Sepulveda. Pas vraiment le registre à la Borges. Voilà, le nom est lâché, de l'immense aveugle argentin mort à Genève. En référence quasi constante à la célèbre nouvelle L'Aleph, les pérégrinations de Bruno dans l'espace et le temps au coeur des quartiers de Santísima Trinidad y Puerto de Nuestra Señora del Buen Ayre (ouf), m'ont parfois semblé ardues. Dame, je ne me promène pas sur Constitucion tous les jours, moi.

Julian Martel, le mythique chanteur que poursuit Bruno, un peu le Graal, un peu Moby Dick, se révèle loin d'être un bellâtre. Et les autres rencontres que fait Bruno sont tout aussi étonnantes. Sauf qu'assez rapidement je ne me suis plus trop étonné de l'ultra-baroquisme de cette plongée citadine. Que d'ombres, le péronisme, les militaires, la méga-crise économique. Et je me suis faufilé subrepticement, car à Buenos Aires comme ailleurs il faut se méfier des apparences, vers l'aéroport pour ma vieille Europe. J'avais pris la précaution, cependant, de finir ce roman qui chaloupe comme un tango et balance parfois comme au bout d'une corde. Pour ce bouquin de Tomas Eloy Martinez, comme à mon avis pour les plus grands du continent (Borges, Garcia Marquez, Vargas Llosa, Bioy Casares, etc...) il faut être d'une autre étoffe que moi, un poco léger pour la grande aventure des lettres d'Amérique du Sud. Et puis je vous l'avoue, le tango, je le danse moyen moyen. Je sais que d'autres seront envoûtés.
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Le roman « le chanteur de tango » de Tomás Eloy Martínez raconte l'histoire d'un étudiant américain, Bruno Cadogan, qui débarque à Buenos Aires en 2001, en pleine crise politique, à la recherche du chanteur de tango mythique Julio Martel. Ce chanteur que l'on célébrait dans les années 40 et 50 comme une des plus belles voix du répertoire s'est fait rare et sa santé est fragile. Il n'apparaît plus que pour des courts récitals, sans crier gare, dans des coins de la ville inattendus et surprenants, tels que les abattoirs ou le « Palacio de la Aguas Corrientes », bâtisse somptueuse de l'extérieur qui n'abrite que des canalisations d'eau à l'intérieur. Cadogan poursuit la trace de Martel cherchant à comprendre quel secret du passé se cache derrière l'écheveau que marquent sur le plan de la capitale les destinations des derniers concerts du chanteur.
En même temps qu'un hommage au tango, le livre d'Eloy Martínez nous ramène aussi vers Borges et sa nouvelle la plus célèbre, « L'Aleph », dont le titre fait référence à la première lettre de l'alphabet hébreu. A côté de la pension dans laquelle loge Cadogan se trouve un escalier qui mène vers une cave. D'une des marches, il semble qu'on puisse découvrir l'Aleph, ce point dans l'espace duquel on pourrait voir tous les points.

Lien : http://www.lecturesdevoyage...
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Trois parcours s'entremêlent, s'interfèrent dans ce roman. Mais ne se confondent pas, en restant intimement liés. Trois cheminements qui revêtent le même caractère liminaire pour Bruno Cadogan, un jeune américain venu à Buenos Aires pour rédiger une thèse sur les essais que Jorge Luis Borges a consacré aux origines du tango.
Avant de s'embarquer pour l'Argentine, en quête de la biographie de Carlos Gardel, incontestable meilleur chanteur du monde de tango du début du XX° siècle, il entend parler d'un nouveau génie : Julio Martel.

« On dit qu'il ne chante plus que dans quelques cabarets malfamés du port. On dit aussi qu'il est très malade mais qu'il chante parfois dans un vieux bar du centre-ville. Certains affirment qu'ils l'ont entendu chanter dans un square de Palerme, l'ancien quartier italien, et d'autres vont jusqu'à dire qu'il se produit inopinément sur les marchés populaires des faubourgs. Bruno Cadogan regarde perplexe la carte de Buenos Aires et essaie de déceler la logique qui commande les dernières apparitions de Julio Martel. Car ce légendaire chanteur de tango à la voix obscure et envoûtante, l'homme qui n'a jamais voulu enregistrer de disques, est bien plus qu'un mythe urbain. Martel est un artiste accompli qui ne laisse rien au hasard et qui dessine par sa présence (et son absence) une autre carte de la ville, les traits d'une énigme« .

Le périple du jeune homme se déroule de septembre à décembre 2001. L'année de la grande crise financière à Buenos Aires.

Gardel. Borges. Buenos Aires.

C'est cet entrelacs qui donne au roman de Tomás Eloy Martínez toute son intensité narrative, parce que les côte à côte se juxtaposent, s'épousent, s'adossent pour composer un kaléidoscope de récits-portraits : la ville, la voix, la vision d'un espace,

Si sa vie dans la ville est tout à fait réelle et fondée, les quêtes de Bruno Cadogan résident dans l'allégorique : jamais il ne pourra vérifier si l'espace de Borges et l'univers de Julio Martel appartiennent vraiment au réel. Et c'est dans ces dédales enchevêtrés que s'est construit un roman, puissant et significatif d'une recherche de soi pas vraiment accomplie.
Lien : http://ecriturbulente.com/
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Quelle merveilleuse histoire que "Le chanteur de tango".
Un doctorant quitte New York pour Buenos Aires à la recherche d'une voix, à la recherche de ce célèbre chanteur de tango: Julio Martel.
Infirme à la voix exceptionnelle, Martel ne chante-t-il que réellement pour le plaisir ? Chante-t-il pour nous remettre en mémoire ces vieux airs de tango ? Chante-t-il pour que jamais nous n'oublions l'histoire ? Ce qui est certain, c'est l'envoutement, l'enchantement, que provoquent cette voix. Nous en sommes possédés.
C'est l'occasion pour l'auteur, avec son narrateur, de nous promener dans une Buenos Aires insolite, peuplée de personnages tous plus atypiques les uns que les autres, et que nous croisons au fil des promenades de Bruno, le personnage principal.
Mais c'est aussi prétexte à nous présenter l'histoire d'un pays ou à tout le moins, des tranches de celle-ci.
Martel chante dans des lieux décidés sur quelle base, pour quelle raison ce lieu ? Mais toujours il chante pour faire vivre la mémoire. C'est le ton que Tomas Eloy Martinez impose qui m'a séduite. Nostalgie, fatalisme, un ton lourd de sens, riche et ambigüe parfois, un ton entre la vérité et la légende.
Et le véritable héros de ce récit n'est-il pas Buenos Aires et son passé, l'Argentine et son histoire? Un hymne à la mémoire guidé par la langueur et la férocité du tango.
Définitivement à lire.
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Je lis très peu de littérature sud-américaine… elle ne m'attire pas spécialement, et le peu que j'ai lu ne m'a pas laissé de souvenir impérissable….
Cet ouvrage ne fera pas exception….j'en ai lu péniblement la moitié ; je n'y ai rien compris. J'ai ensuite picoré au-delà, histoire de voir si je ne ratais pas quelque chose….
J'y ai trouvé ceci, p 263 :
« Je n'avais rien trouvé de ce que j'étais venu chercher à Buenos Aires, et à présent je me sentais étranger à cette ville, étranger au monde, étranger à moi-même »

Que le narrateur se rassure, moi non plus je n'ai rien trouvé dans ce livre, si ce n'est l'ennui, et une profonde répulsion à mettre les pieds dans cette ville qui pourtant , aux dires de beaucoup,vaut le coup d'être visitée. Je n'ai rien entendu du tango, rien….

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Bruno Cadogan, jeune universitaire américain, se rend à Buenos Aires, sur les traces de Julio Martel, un chanteur de tango dont on dit qu'il est meilleur que Carlos Gardel. Mais l'homme est malade et ne se produit plus guère que selon son envie et dans les endroits les plus insolites de la ville. Bruno Cadogan doit mener ses recherches dans une ville immense, dans un labyrinthe de rues où il est facile de se perdre, dans un pays où souffle le vent de l'insurrection. le chanteur reste insaisissable et il n'est pas certain que l'étudiant fasse partie des élus qui ont eu le bonheur d'entendre cette voix unique qui n'a jamais été enregistrée...

Avec ce chanteur de tango, je m'attendais à de la chaleur, de la passion, des frissons...pour finalement me retrouver à errer dans Buenos Aires, ville tentaculaire et désincarnée, à la suite d'un jeune américain poursuivant deux mirages: Julio Martel, d'une part, et l'aleph de Borges, d'autre part. Et même si je comprends la comparaison, la métaphore, j'ai trouvé tout cela trop "intello" à mon goût. Je me suis perdue dans ce livre que j'ai finalement trouvé très hermétique. Peut-être aurait-il fallu lire Borges précédemment?
Bruno Cadogan, héros et narrateur de l'histoire est, quant à lui, assez terne et peu attachant. Sans doute parce que le véritable personnage de l'histoire est Buenos Aires, belle, effrayante, flamboyante, rebelle, misérable....comme un tango! Pourtant, la ville ne suffit à sauver un roman, au final, assez ennuyeux. Dommage.
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… et Bruno n'entendra jamais Martel chanter….


Un jeune universitaire, Bruno, écrit une thèse sur les origines du Tango. Il se rend donc à Buenos Aires pour rencontrer Julio Martel, un chanteur argentin qui peut l'aider dans ses recherches. Martel est malade et se cache : Bruno va tout faire pour le retrouver et l'entendre. S'en suit des aventures dans le labyrinthe qu'est la ville de Buenos Aires durant la crise insurrectionnelle de 200 et au fil des rencontres.

Cette lecture m'a déçue car je m'attendais à totalement autre chose.

Ce livre est certes attachant, mais je m'y suis souvent perdue au fil des récits des différents narrateurs. Quand je le reprenais après une interruption de lecture, j'éprouvais des difficultés à me remettre dedans ; mais au bout d'une quinzaine de pages la magie opérait et je retrouvais le fil du récit.

L'auteur m'est apparu parfois hermétique dans ses non-dits et la construction de son récit, comme une poupée russe. Il procède par références, par exemple sur Borges, que le lecteur n'est pas forcé connaître. Résultat, il donne l'envie d'ouvrir d'autres portes plutôt qu'il n'en referme ; un peu comme lorsque l'on cherche une définition dans un dictionnaire et que celle-ci fait appelle à une notion inconnue qu'il faut à son tour rechercher.

Je pensais avoir à faire à un livre sur le tango, ce qui est certes le cas. Toutefois, je n'y connais pas grand-chose à cette danse… et je ne m'y connais pas plus une fois le livre refermé.
De même, je le trouve trop évanescent ; par exemple la façon dont est évoquée la crise, pourtant majeure, donne l'impression qu'elle n'existe pas.

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Bruno Cadogan, jeune étudiant américain, part à Buenos Aires sur les traces de Borges, et surtout de Julio Martel, chanteur de tango légendaire. Légendaire pour plusieurs raisons : il s'agit peut-être du plus grand chanteur de tango (plus que Gardel), d'un chanteur qui fait revivre les vieux tango aux paroles oubliées. Il les fait revivre grâce à son immense talent d'interprète. Mais il est aussi mystérieux. Sa voix n'a jamais été enregistrée, et il donne des récitals impromptus dans les lieux les plus insolites de la ville.
Cette quête est un prétexte à la découverte de Buenos Aires. En tout cas, savoir si oui ou non Cadogan allait rencontrer Martel ne me tenait pas en haleine, loin de là. Cette recherche, les personnages m'ont paru superficiels. le vrai personnage et la vraie découverte a été pour moi Buenos Aires. Une ville à la fois si droite et si sinueuse, nouvelle et pleine d'histoire, moderne et traditionnelle. Ma lecture a été très fractionnée. Peu entrainée par l'intrigue, je n'étais pas forcément pressée d'ouvrir le roman après l'avoir refermé. Par contre, une fois la lecture commencée j'étais complètement transportée à Buenos Aires.
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