AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782956230502
322 pages
Auto édition (05/10/2023)
4.83/5   9 notes
Résumé :
Le spectre de la folie plane sur les femmes de la riche famille de Cherney. Sous le feu des rumeurs, Adèle de Cherney n'a qu'une obsession: lever le voile sur la mort tragique de sa mère. Si les médecins ont conclu à un suicide, Adèle est persuadée que son décès échappe à toute cause rationnelle. Mais comment le prouver sans finir enfermée à son tour dans le sinistre hôpital pour aliénées de la Salpêtrière? Lorsque des victimes sont retrouvées étrangement étouffées ... >Voir plus
Que lire après Déviants, tome 1 : Le Masque de cireVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ayant adoré Ceux qui ne peuvent pas mourir, j'avais hâte de découvrir le nouveau roman de Karine Martins. Même si je ne suis pas fan de l'époque, en grande partie à cause de la condition féminine…, j'avoue que c'est par contre un siècle qui se prête carrément à l'ambiance que je recherchais pour cette nouvelle histoire. Sombre, dangereuse, en pleine évolution.

Globalement, j'ai bien aimé l'histoire. Je m'attendais cependant à plus accrocher à l'ensemble. Oui, je recherchais le quasi coup de coeur comme pour Ceux qui ne peuvent pas mourir. Ce n'est jamais bon de comparer les oeuvres d'un même auteur, mais je n'ai pas pu m'en empêcher. le premier tome de Déviants est très introductif pour moi, et vous le savez, je suis plutôt du genre à aimer entrer très rapidement dans l'action. Après, franchement, je pense qu'il aurait été difficile de faire autrement car l'univers et les nombreux personnages que nous rencontrons demandent cette mise en place.

J'ai donc trouvé le temps un tout petit peu long. L'action arrive vraiment à la fin du roman et j'avoue que je m'attendais à plus de palpitations. Cependant, comme je le disais, le masque de cire permet de bien appréhender tout ce nouvel univers. Et de ce qui se met en place, je pense que la suite sera nettement plus me charmer car l'ensemble est clairement très prometteur. Notamment avec ce jeu de nuances. Les Déviants sont des victimes mais aussi des personnes très dangereuses. On se place donc sur une très fine frontière que Karine Martins exploite déjà avec brio. J'aime ce ni bon, ni mauvais si je devais faire un raccourci.

Parfaite transition pour parler de nos héros. Hadrien sort du lot pour moi. J'ai tout de suite accroché au personnage. Il est l'incarnation même de la nuance. Un filou honnête en soif de justice mais qui évolue dans un monde qui ne l'aide pas. Adèle… je l'ai aimé pour de nombreuses raisons et en même temps, j'ai eu du mal à la trouver attachante. Et c'est ce qui me peine le plus, je pense, car la jeune femme mérite qu'on l'apprécie pleinement. Là encore, je pense que la suite des aventures de ce duo improbable parviendra à gommer cela. Marceline est un amour, cette femme mérite une médaille. Par contre Edmond… Ah les claques que j'aurais eu envie de lui donner… Et non, son attachement à sa maîtresse ne justifie pas son comportement, pour moi. J'aurais plus aimé voir quelqu'un de pragmatique, plus dans le butler anglais.

Question intrigue, même si on entre doucement dans l'univers ici, on voit déjà très bien les bases se construire et surtout l'avenir de la saga Déviants. Une très bonne mise en bouche. L'enquête est très bien menée, sans facilité, avec des piétinements et j'apprécie beaucoup. Surtout avec la montée en tension qui est progressive. En ce qui concerne les Déviants, là aussi, je suis fan. On sent toutes les émotions naturelles face à cette découverte : peur, secret, indignation, colère… Ça ne va pas être joli, mais en même temps vu ce à quoi nos héros font face, je ne m'attendais pas à autre chose. Et j'ai aussi aimé cette part de réalisme. C'est toujours compliqué de parler de réalisme dans de la fiction avec du surnaturel, mais je me dis qu'il est tout à fait plausible que les forces de l'ordre et notre gouvernement auraient réagi de la sorte face à cette « menace ». J'attends beaucoup de la suite à ce niveau-là !

Un premier tome donc très introductif pour Les Déviants avec de très bons éléments et surtout un avenir très prometteur pour moi. Il y a clairement tous les ingrédients que j'aime, et Karine Martins sait captiver son public. L'attente va être longue !
Commenter  J’apprécie          300
😜 Hadrien fait le mur et Adèle, la morte 😜

Et nous revoilà encore à Paris, dans les années 1900 🥰
Je vais bientôt connaître cette ville comme ma poche sans y mettre les pieds (ce qui m'arrange fortement) 🤪

Dans les 1ers chapitres, on fait connaissance avec des personnages qui vont nous offrir de sacrés dialogues tout le long du texte 😂

Adèle, fille orpheline de famille aisée, sous la surveillance de son oncle qui veut la caser, veut prouver que les pouvoirs paranormaux existent et que sa mère était pas folle 👩🏻

Hadrien, ancien policier devenu détective privé, aux méthodes douteuses et aux bonnes manières inexistantes, est embauché par Adèle mais pense qu'elle est siphonnée du bocal, comme sa chère môman 🧒🏼

Edmond, majordome d'Adèle, entièrement dévoué et protecteur (beaucoup trop), n'aime pas du tout Hadrien, pour toutes les raisons citées au dessus 👴🏻

On part sur une enquête concernant des meurtres aussi originaux que glauques : les morts ont été étouffés avec de la cire 😱
Comme si elle avait été fondue directement sur le visage des victimes, mais... Mystère : sans traces de brûlures 🫠

Adèle et Hadrien fourrent leurs gros nez partout pour trouver le fin mot de l'histoire, menacés par un gang de rue particulièrement susceptible, et une Police particulièrement désagréable 😂
Hadrien se fait régulièrement défoncer la tronche, le pauvre s'en prend plein la gueule, ça n'arrête pas 😅
Adèle semble pas si folle au fur et à mesure qu'on découvre de nouveaux éléments de l'histoire...

Plus on avance dans l'enquête, plus l'ambiance est dingue, surtout le dernier quart qui m'a "légèrement" fait froid dans le dos 🤣
Évidemment, je peux pas dire plus sinon ça spoile mais ceux qui l'ont lu, savent 🫠

Une lecture coup de coeur, évidemment, avec Karine Martins y'a pas de danger que ça soit autrement 😛
Commenter  J’apprécie          00
Je suis une poupée de cire.. 🎎

Un tueur hors normes sévit dans les rues d'un Paris ambiance 1900. Il coule de la cire dans la bouche de ses victimes pour les tuer (Le retour de Grégoire et de ses cierges ? Que nenni !)

Dans un deuxième temps, enfin c'est surtout le premier d'ailleurs, Adèle de Cherney, jeune fille orpheline, embauche Hadrien Roche, flic désavoué et détective privé (plutôt inspecteur Gadget qu'Hercule Poirot) pour faire la lumière sur le décès de sa maman. Tout le monde pense à un suicide, mais pas elle. 😱

Alors ici on est clairement dans une atmosphère "Le bal des folles " de Victoria Mas. La belle époque du "Ta bonne femme te fait chier ? Enferme là"

Adèle, c'est une jeune femme forte, mais fragile à la fois. le spectre de sa Môman flottant partout dans la demeure. Bah ouais, elle a été internée quand même avant de mourir. Ça fout mal chez les "J'ai un manche à balai carré dans l'oignon" de bourgeois de l'époque.

Les apparences à préserver, un oncle Auguste de Cherney , gros lard suintant le pognon et la suffisance qui croit avoir droit de disposer d'elle comme d'une chose. Quitte à la marier avec un espèce de ducon frappant les femmes. Bah ouais Maurice, c'est pas grave. Tant qu'elle fait la cuisine et élève les mômes pas de soucis.

Elle est maligne la galinette. Faut pas la prendre pour un poussin de 2 jours. Une vraie héroïne comme on les aime. Caractère, remarques acerbes . Un régal !

Et que dire de notre Hadrien national, qui prend autant de dérouillées que Pierre Palmade de cocaïne. 🤔

Lui, c'est pareil, il cherche activement qui a bien pu assassiner Gaëtan son pater. 🔪🩸
Le pauvre franchement, il mange tout le long de l'histoire. Mais faut dire que c'est pas le castor le plus efficace du barrage là. Il s'acoquine avec des loufiats, doit de l'argent à bon nombre de créanciers. Bref, une vie de pas grand chose. 😅

Tout ça pour dire que si tu aimes les mystères, l'ambiance année 1900, Montmartre, le sacré coeur, rire, le fantastique et les fiacres, ce livre est tout à fait recommandé. 🥰

Un petit voyage dans le temps ça te tente ?
Commenter  J’apprécie          41
Après l'enthousiasme pour "Ceux qui ne peuvent pas mourir", j'attendais ce nouveau roman de Karine Martins avec un mélange bizarre d'appréhension et de totale confiance : est-ce que j'allais autant aimer une histoire toujours fantastique mais un peu différente ?

La réponse est : OUI ! C'est un coup de coeur.

Pourquoi ?
D'abord pour le cadre historique et géographique : le Paris des années 1900, les Apaches, la Salpêtrière, Montmartre... je ne sais pas pour vous, mais moi je ne résiste pas. Et comme la butte est un quartier que j'ai longuement arpenté cette année, je suivais vraiment pas à pas les personnages en ayant l'impression d'être avec eux.
Ensuite pour la beauté des atmosphères : la vision d'Adèle dans cette serre mortifère, au milieu des orchidées desséchées, l'image était tellement marquante... Et j'ai encore bien en tête une certaine scène dans une certaine demeure, avec la menace qui rôde, l'angoisse qui monte... brrr, j'avais l'impression d'entendre le bois des escaliers craquer et un pas lourd qui approche...

Quant aux personnages, j'ai beaucoup aimé le duo principal. Ces deux figures blessées fonctionnent bien ensemble. Adèle à la fois si fragile et si combative, si protectrice, et de l'autre côté l'alliance de déchéance, de loyauté (et de râleur, un peu, il faut l'avouer) d'Hadrien. Les répliques mordantes fusent, et ils sont bien malmenés par leur créatrice ! Il me tarde déjà de les retrouver, surtout que la fin nous lance sur une nouvelle piste très prometteuse.

Et alors, la cerise sur le gâteau c'est le paranormal, avec tout le potentiel de ces êtres aux étranges facultés. J'étais fascinée par toutes ses manifestations en -kinésie. Ambiance garantie.

Conclusion : vivement la suite !
Commenter  J’apprécie          10
Toujours présente quand il s'agit de découvrir les romans de Karine Martins je n'ai pas dérogé à la règle ! Après avoir publié chez Rebelle éditions et chez le très célèbre Gallimard, l'autrice revient ici en autoédition non pas parce que le roman est moins qualitatif (on en parle de cette couverture magnifique ?!) mais pour pouvoir gérer intégralement cette nouvelle série et je trouve ça très chouette d'oser se lancer en solo alors qu'elle aurait pu faire le choix confortable de publier la série chez un grand éditeur !
Ceux qui connaissent déjà la plume de Karine Martins prendront plaisir à la retrouver dans ce premier tome, ses descriptions qui vous plongent directement dans l'ambiance sombre du récit, ses personnages ultra attachants loin d'être parfaits mais qui nous servent des dialogues toujours aussi cinglants et l'intrigue très prenante qui nous amène à nous poser plein de questions jusqu'à la fin ! Et puis il y a cette intrigue plus générale qu'elle nous présente et qui sera certainement plus développée dans les tomes suivants et qui nous promet de multiples rebondissements !

Bref une vraie réussite mais je n'en ai jamais douté !
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Il est gelé ! s’affola Adèle. Aidez-moi à le porter devant la cheminée.
- Vu la quantité d’alcool dont il est imbibé, à votre place, Mademoiselle, j’éviterais de l’approcher trop près des flammes. On risque la combustion instantanée.
- Edmond ! Vous croyez vraiment que c’est le moment de plaisanter ?
Le majordome fit mine d’y réfléchir sérieusement.
- Il est inconscient et dans l’incapacité de répliquer. Ma foi, je trouve les circonstances optimales.
Commenter  J’apprécie          110
- L'être humain n'a pas besoin de se cacher derrière des dons psychiques pour justifier sa cruauté.
- Ces gens ne se cachent pas derrière leurs dons ! La plupart n'ont pas conscience des accidents qu'ils provoquent.
- On parle de meurtres dans le cas présent : pas de petites maladresses !
Commenter  J’apprécie          00
- Il est certaines vérités qu'il n'est pas souhaitable de connaître pour le repos de nos âmes. Laissez-les à ceux dont c'est le travail.
- Je crois au contraire que nos âmes ont toujours l'intuition du mensonge et des non-dits et que c'est ce qui les tourmente.
Commenter  J’apprécie          00
Ce qui ne change pas ne perturbe pas l'esprit.
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Karine Martins (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Karine Martins
Julie Bonnie remporte cette année le prix des P'tits Bouquineurs (8/12 ans), et Karine Martins le prix des Bouquineurs en Seine (12 ans et +). Covid oblige, nous les avons rencontrées par écran interposé, et ce sont Priscilla Borges et Elise Laurant qui ont relevé leurs impressions!
autres livres classés : belle epoqueVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (24) Voir plus



Quiz Voir plus

Concours : Gagnez la Bande dessinée La cellule Prométhée, Tome 1 : l'escouade 126

Quelle héroïne célèbre évoluait dans un Paris du début du 20 ème siècle peuplé de "monstres et d'êtres étranges" ?

Adèle blanc-sec
Bécassine
Laureline
Mélusine

10 questions
91 lecteurs ont répondu
Thèmes : ésotérisme , bande dessinée , paranormalCréer un quiz sur ce livre

{* *}