Dans le tome 3, Dallas Barr, immortel grâce aux cures de jouvence de Julius Stileman, essayait de retrouver un chargement d'un produit essentiel pour la dernière étape du traitement donnant l'immortalité. Enfin, immortalité, tout est relatif. Dix ans de bonus, durant lesquels on ne vieillit plus.
En fin de tome Dallas Barr découvrait que ledit produit limitait la jouvence à 10 ans au lieu de 100 ans sans le produit. Arnaque subtile de son ami Julius Stileman, qui défendait son arnaque par le fait qu'il fallait éviter que des milliardaires aient envie de générer le chaos et les guerres comme Krupps ou Hearst au XXè siècle.
Le tome 4 embraie sur le 3, car la cargaison volée n'est toujours pas trouvée. Vient se greffer à cela un conflit larvé entre la terre et la lune, et des commandos d'écoterroristes qui plastiquent et bombent les installations polluantes un peu partout sur le globe.
Marvano et Halderman déroulent leur scénario superbement mis en dessin, en remettant plusieurs couches d'intrigues qui ne sont pas racontables. le spoiler affleure vite.
Disons que d'autres scientifiques étudient la possibilité de développer l'immortalité à la suite d'
Alan Turing, en emprisonnant le certveau dans un réceptacle et dégageant le cerveau du corps vieillissant. On assiste a une passe d'armes télévisée entre la première scientifique à connaôtre cette immortalité cérébrale, Julius Stileman et Harper, le gourou de la secte d'écoterroristes.
Cet affrontement verbal sert de toile de fonds à un affrontement plus physique entre les parties en présence. Meurtres et complots fleurissent.
Barr finit par trouver qu'Harper est un androïde commandé par la lune pour nuire à la terre, et à Julius Stileman en particulier. Mais le cerveau intégré à cet androïde est en fait celui du fils de Grey, dirigeant de la lune, qui ignore ce fait.
Au final, une intrigue de SF assez complexe, étayée par pas mal de théiries scientifiques du XXè siècle. C'est bien foutu. Et la petite touche de sensualité amenée par les moeurs libertines sur la lune n'est pas pour me déplaire.