Angel contre Aquarius en invoquant Scorpio, son petit-ami surnaturel.
Angel contre Léo en invoquant Ariès son amie de toujours et se débarrasse des deux esprits avec Caelum.
Lucy invoque Taurus et paf, le mangaka balance un gros gag boobs qui casse toute la dramaturgie de l'affrontement qui montait crescendo : je savais depuis le tome 1 que ce minotaure otaku allait être très relou ! Lucy est sur le point de périr, et Hibiki de succomber au Côté Obscur mais ce dernier utilise la magie earkype pour télécharger temporairement dans l'esprit de Lucy le sortilège ultime des constellationnistes : Uranometria ! (superbe double-page, très réussie, mais ensuite zou une nouvelle tenue de cosplayeuse prostipute pour Lucy…)
Pendant ce temps, Erza tombe sur Gerald et lui dit ses quatre vérités (superbe double-page, très réussie), mais ce dernier nous apprend qu'il est amnésique et qu'il regrette ce qu'il fait de mal par le passé… Ouais c'est ça, on voit trop bien que le mangaka
Hiro Mashima a improvisé en cours de route, car c'est totalement contradictoire avec ce qu'il avait montré auparavant, multipliant ainsi les incohérences… Mais on oublie vite les trucs bancals car il a lancé un sort de destruction sur le Nirvana et sur lui-même pour se racheter… Sortilège désamorcé par Brain qui triomphe : la cité des anciens revient à la vie ! (Et on se retrouve avec une forteresse mouvante, une grande tradition de "Dragonquest" !)
Brain à la tête du Nirvana se met en route vers le siège de la guilde des Cait Shelders,
Dans un nouvelle baston dragonballesque, Natsu affronte Cobra qui se révèle un Chasseur de Dragon (on rajoute un de ces combattants rarissimes à chaque arc, et même 2 dans celui-ci… de plus on fait désormais la distinction entre chasseurs de dragons naturels et chasseurs de dragon artificiels).
Le reste de la troupe accompagné par Hot Eyes / Richard affronte le puissant Midnight qui bénéficie d'un pacte de garde…
"Fairy Tail" c'est pour moi un petit plaisir, car l'auteur dégage tellement de bonne volonté et de bonne humeur qu'il utilise les codes du genre sans trop tomber dans les clichés malgré la répétitivité, et pour ne rien gâcher ses dessins ne font que gagner en qualité au fil des tomes. Quand il fait du bon vieux nekketsu c'est cool, quand il fait des loufoqueries à la "One Piece" (toujours signalées par un « C'est quoi ce délire ! ») j'accroche moyen, quand il fait du trop de fanservice c'est nul. Qui aime bien châtie bien : je ne suis pas dupe de ses limitations : le mangaka a du mal avec son propre côté fanboy de telle ou telle oeuvre, et s'avère assez peu sûr de lui, se laissant trop facilement influencer par ses assistants, ses éditeurs ou ses lecteurs. Il est d'une grande sincérité dans ses postfaces où il évoque ses hésitations, ses erreurs mais aussi ses souhaits quant à l'évolution du monde du manga. Il m'est décidément assez sympathique…