Le portrait du mal

Ce roman fait froid dans le dos ! Car lorsque certains refusent de vieillir, ils peuvent en devenir complètement fou. D'ailleurs, le sujet peut sembler familier aux lecteurs du Portrait de Dorian Gray.

Rencontrez les effroyables et excellents antagonistes que sont les membres de la famille Gray. Maudits par leur narcissisme, ils errent entre la frontière du vivant et du mort. Adeptes d'occultisme, d'érotisme et de beauté éternelle, ils amènent à l'intrigue une atmosphère très pesante.

Alterner entre les points de vue de victimes, de bourreaux et d'enquêteurs ajoute beaucoup de détails à l'histoire.
J'ai particulièrement apprécié Vincent car il est très sympathique. Malgré lui, il est la clé de l'intrigue et sa droiture et son intelligence en font un personnage intéressant.

Les scènes sont très variées, donc on ne s'ennuie pas. A dire vrai, je ne savais jamais à quoi m'attendre au prochain chapitre.
D'ailleurs, deux lecteurs passionnés de films d'horreur m'ont confié qu'ils étaient agréablement surpris par l'originalité du scénario.

Finalement, je dirai que : heureusement, je n'ai pas fait de cauchemars ! Bien que certains moments m'aient vraiment fait peur ! Je recommande beaucoup ce roman en cette période de Halloween.

J'aime toujours autant la plume de Masterton et ses histoires un peu gores.
Le portrait du mal est bien entendu un hommage à Wilde et j'ai particulièrement apprécié les nombreuses références (notamment l'épilogue) au Portrait de Dorian Gray.
J'ai trouvé quelques longueurs cependant, le final avec les sauts de puces dans les tableaux un peu too much, et la fin d'Henry et Maurice un peu trop rapide et facile.

J'ai lu pour Halloween "Le portrait du mal" qui m'a permis de valider la catégorie du même nom pour le Pumpkin Autumn Challenge de 2022 et c'était trop bien !!!

Une famille des plus bizarres se lance dans la (re)conquête d'un tableau encore plus bizarre et sème le chaos dans l'entourage de Vincent Pearson, l'actuel propriétaire du tableau. Peinture qui, soit dit en passant, est littéralement en décomposition et dans l'impossibilité d'être restaurée, d'autant plus que l'ancêtre de Vincent a formellement interdit à sa descendance de se séparer de l'oeuvre...

On embarque dans un roman qui mêle avec brio fantastique, horreur et surnaturel dans les années 80 et nous balade aussi bien dans le temps que dans une... autre dimension. Je n'ai pas (encore) lu "Le portrait de Dorian Gray" mais il est facile de saisir les nombreuses allusions et références à l'oeuvre d'Oscar Wilde, lui même mentionné à plusieurs reprises dans ce roman.

Bref, même si ce n'était pas un coeur de coeur, j'ai adoré "Le portrait du mal" et c'était une lecture parfaite pour le PAC et Halloween 🎃 !
Je vous recommande vivement de le lire ou de le glisser dans votre pal pour le Pumpkin Autumn Challenge de l'année prochaine !

Maître parmi tous du roman d'horreur, tout Masterton est à lire selon moi. Ici, on découvre une réécriture très libre du portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde, roman déjà assez déjanté. Son traitement par Masterton donne un roman d'horreur plus que réussi, à lire absolument pour tout amateur du genre.

Une fois n'est pas coutume, Masterton délaisse ici ses sources d'inspiration mythologiques pour s'attaquer à un mythe littéraire. Et le résultat est sa relecture du "Portrait de Dorian Gray", d'Oscar Wilde.

Autant le dire tout de suite, c'est pour moi une franche réussite et ce "Portait du Mal" se hisse sans peine dans mes Masterton préférés.

Je ne saurais trop expliquer pourquoi mais je trouve que l'auteur y fait preuve d'une subtilité inhabituelle, aussi bien dans les mises en scène gore que dans l'insertion de quelques touches d'érotisme (qui confinent presque au romantisme, c'est dire !). L'intrigue se déploie, comme souvent chez Masterton, sur le mode d'une enquête policière.

Les personnages sont bien campés, même si les réactions de quelques personnages secondaires face au danger, prêtent à sourire, par leur naïveté (un défaut récurent de l'auteur). On pourra également regretter que l'auteur ne mette pas davantage de membres de la maléfique famille Gray en avant, mais c'est vraiment histoire de pinailler. Il faut dire qu'Henry et Cordélia sont une telle incarnation de la décadence de la bourgeoisie qu'il est difficile de passer derrière eux.

En somme c'est du Masterton classique, mais avec cette petite touche en plus qui en fait un excellent roman fantastique, qui remporta en son temps le prix Julia Verlanger.

J'ai tout simplement adoré! 
C'était mon premier roman vraiment horrifique. Ce bouquin est super bien écrit. Je ne voyais même pas les pages défiler. le roman est organisé de manière à être dynamique. À chaque chapitres, un lieu différent et des points de vues différents. Ne vous inquiétez pas au début c'est un peu déboussolant mais petit à petit on rassemble les pièces du puzzle

Dès le début du roman on plonge directement dans l'horreur avec un kidnapping et une histoire de cadavre fraîchement écorché vif retrouvé tout ensanglanté. de quoi annoncer la suite du bouquin. 

J'ai aussi beaucoup apprécié parce-que le roman d'Oscar Wilde ne m'était pas inconnu et on voit la nette inspiration du Portrait de Dorian Gray à travers certains prénoms et bien évidemment à travers le portrait contenant l'âme des individus y étant peints et vieillissant à leur place, créant alors des êtres sublimes pour l'éternité.

Aussi j'ai trouvé  que ce roman pouvait nous aider à répondre à certaines questions comme : Comment se fait-il que la peinture vieillit à la place de Dorian Gray ? le peintre y est-il pour quelque chose ? 

La fin du roman n'est pas prévisible du moins je ne m'en serais jamais douter et c'est avec l'envie d'une suite que j'ai terminé ce roman.

Jack, shérif de profession, doit faire face à une mystérieuse enquête. Des corps sont retrouvés écorchés vifs. Qui peut être capable d'une telle horreur?
Vincent Pearson est un amateur d'art. Il est propriétaire dune galerie d'art mais aussi d'un mystérieux tableur de Walgrave. Toutefois ce tableur est mystérieux, il est la clé de tout l'aspect surnaturelle qui arrive à Vincent : meurtre, mort mystérieuse, hystérie...
Maurice Gray est centenaire ... Centenaire, non plus que ca...Mais comment fait il pour ne pas paraître son âge? Comment fait il pour ne pas mourir?

Ces trois protagonistes vont se rencontrer, se lier, s'affronter.

J'ai adoré ce style, c'est de l'horreur policier, de l'horreur à l'état pur. On mène une enquête mais on tombe dans l'horreur, l'indicible. J'ai bien aimé la référence à Oscar Wilde.

Ils étaient prêts aux pires atrocités pour conserver l'éternelle jeunesse que leur conférait le portrait maléfique.
Un portrait de douze personnages au visage en décomposition... La toile est l'oeuvre d'un certain Waldegrave, ami d'Oscar Wilde et passionné d'occultisme, mais elle est sans valeur et plutôt médiocre.
Alors pourquoi la mystérieuse Cordélia Gray veut-elle à tout prix s'en emparer ? Quel est le secret du portrait ? Qui sont ces douze personnages ?
Roman fantastique, adaptation modernisée du Portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde. Une famille mystérieuse aux moeurs étranges, à la recherche d'un tableau disparu.
Encore une fois, Graham Masterton a su inspirer la terreur en y mêlant dégoût et fascination, les protagonistes ayant lié un pacte avec le Mal en échange de l'immortalité.
Le mystère et l'horreur sont bien présents, et que dire de cette famille Gray, à la fois émouvante et flippante.
Un grand roman.

Bon, Dorian Gray, tout le monde connait ou croit connaître ... la version horrifique qu'en a tiré Masterton vaut la peine de s'y attarder ... un roman bien monté, bien documenté, faisant la part belle à l'horreur insidieuse et monstrueuse sans avoir besoin de gros monstres repoussants (les humains sont bien pires) ... des descriptions glaçantes ou affolantes selon le niveau de chacun (excitantes voire selon certaines scènes), des personnages affreux et manipulateurs, des moments de tension profonde, une maîtrise du sujet (quelques légers flottements notamment au niveau du nombre de membres de la tribu sur le tableau) quasi impeccable, un héros intéressant et bien campé, des rôles secondaires très réussis (surtout cette charmante Cordélia, assez ver dans le fruit dans son genre), sans aucun doute son meilleur roman !

Graham Masterton utilise souvent des mythes et des légendes dans ses romans.
Dans celui-ci, pour changer un peu, il revisite le roman d'Oscar Wilde « Le portrait de Dorian Gray » dans lequel un jeune homme gardait sa jeunesse et sa beauté grâce à un pacte maléfique. Un tableau le représentant vieillissait à la place du jeune homme.
Dans cette adaptation, l'auteur a gardé le même postulat de départ, à savoir un tableau qui vieillit à la place non pas d'une personne, mais de toute une famille.
Bien sûr, le roman est sanglant, les actes de cruauté et de barbarie sont nombreux, le décadence est au coeur de l'intrigue et l'immoralité des personnages est sans borne.
L'aspect policier de l'intrigue est vraiment prenant, le suspense monte crescendo et le final est à la hauteur du roman.