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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un an plus tôt, disparaissait Richard Matheson, très grand auteur que l'on ne présente plus. Mon premier contact avec sa plume ne fut pas littéraire, mais télévisuelle avec l'excellent film « Duel » réalisé par Steven Spielberg. Un peu plus tard, j'ai découvert son roman culte « Je suis une légende ». La maison des damnés est mon troisième livres de lui que je lis. Il fut parut originalement sous le titre de Hell House en 1971.

Le richissime Deutsch vient d'acquérir une maison dans le Maine. Quelques années plutôt, ce manoir a connu quelques événements bien étranges et, depuis, toute personne essayant d'en percer les mystères n'en reviennent pas ou pas indemne. Il engage trois personnes pour découvrir et résoudre ces phénomènes étranges.

Richard Matheson arrive parfaitement à installer une ambiance glauque et pesante. Grâce à sa plume, le récit se fait facilement et devient plaisant à lire. Toutefois, j'ai perdu un peu pied, non pas pour la compréhension, mais de lassitude au cours du roman et j'ai trouvé la fin bien longue. Cependant, l'écrivain décrit parfaitement une atmosphère lourde, pesante où les quatre personnages (les trois engagés plus la femme d'un scientifique) se décomposent mentalement. Ce manoir est un lieu maléfique où les vices et la luxure sont omniprésentes. J'ai trouvé que par moment Richard Matheson tombait dans la facilité avec quelques clichés... mais bon. En soit, ce roman propose à tout amateur de fantastique avec une pointe d'horreur. Un bon livre pour tous ceux et celles qui aiment les histoires de spectres.
Tout au long du récit, Richard Matheson développe le point de vu de chaque partie. D'un côté, on a le médium qui croit au surnaturel (ou paranormal) et de l'autre, le scientifique qui s'appuie sur la science. Ce roman reste sur une neutralité.
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J'appuyais dans ma critique de Je suis une légende, roman bien connu du même auteur, l'aspect extrêmement cinématographique de l'écriture de Matheson (moins présent dans ses nouvelles). Ici, on retrouve cette même façon de décrire, courte et efficace. Je comprends désormais ce que King voulait dire quand il parlait de l'influence de Matheson sur ses propres romans. Cette écriture incisive, qui bannit définitivement les longueurs et les effets de style, à quelques rares exceptions près. Stephen King lui-même est un plus grand bavard, et même ses romans les plus courts n'ont pas la précipitation de Matheson.
La Maison des Damnés illustre tout à fait ce style, auquel je me surprends à adhérer, et cela malgré ma première déception à la lecture de Je suis une légende. Même si le Matheson des nouvelles garde ma préférence, je découvre dans cette écriture ce qui me plaît parfois dans les block-busters américains ; un plaisir de l'instant, une consommation rapide, réjouissante et éphémère. On est à la limite du bâclage, comme parfois chez King, mais on ne peut reprocher au sujet ce qu'il ne nous a pas promis; ce que demandait celui-ci, c'était le mélange assumé de tous les codes de l'horreur et du fantastique.
Les scènes sont crues et rapides. le mystère de la maison Belasco et celui de son hôte, également expéditifs et satisfaisants. On termine la lecture avec l'impression d'avoir lu ce qu'on nous promettait ; un récit facile, rythmé, mené par des personnages auxquels on ne s'attache pas, parce qu'ils ont l'intelligence d'être fades. Ici, ce qui compte, c'est le divertissement à l'état pur, et le divertissement par la peur.
En cela, Matheson mène à bien son contrat.
Lien : http://latheoriedesmasques.c..
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Attention âmes sensibles, certaines scènes, d'une grande violence ou à connotation sexuelle très forte peuvent vous choquer. Belasco était un homme horrible, qui aimait se vautrer dans la décadence, la luxure et la cruauté : il aimait organiser de grandes fêtes qui viraient à l'orgie, et ses invités finissaient par rester chez lui, avant de tomber très bas, commençant par s'enivrer,se droguer et s'empiffrer avant de finir nécrophile, cannibale ou fou. Charmant, n'est-ce pas?

La maison puise dans l'inconscient de chacun des quatre protagonistes : il exacerbe chez Edith la peur de la sexualité et de l'alcool hérités de ses parents, chez Florence l'envie d'aider le fils de Belasco en se servant du souvenir de son frère défunt, par exemple. L'atmosphère est véritablement effrayante, quand l'on imagine cette maison gigantesque, plongée dans l'obscurité car les fenêtres sont condamnées et l'électricité coupée, avec ses pièces désertes qui ont accueillies tant d'horreur. L'atmosphère de "fête perpétuelle", avec des invités qui le sont tout autant, m'a évoque The Great Gatsby, en beaucoup plus trash, bien entendu, puisque contrairement aux fêtes de l'ami Jay, celles de Belasco virent au cauchemar. Une atmosphère donc soigneusement bâtie pour faire frissonner le lecteur, grâce aux souvenirs des horreurs passées, mais aussi à la triste histoire de Daniel Belasco, fils du grand méchant de l'histoire, qui aurait aimé s'échapper de cet enfer et être aimé, mais a finit emmuré vivant, et aux psychoses personnelles de chacun des quatre protagonistes. du grand art, dans le domaine du roman d'horreur. Mais comme je le disais plus tôt, âmes sensibles s'abstenir, car le sexe est très présent, avec un côté blasphématoire qui souligne cet aspect choquant.
Lien : http://well-read-kid.skyrock..
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Grand classique de la littérature fantastique, "La maison des damnés" rappelle inévitablement le génial "Maison hantée" de Shirley Jackson. Dans les deux romans, une équipe de quatre personnes pénètre dans une vieille bâtisse à la sinistre réputation afin d'en percer les secrets. Mais là où "Maison hantée" restait sobre dans les manifestations des supposés fantômes, "La maison des damnés" ne rechigne pas à y aller franco dans les phénomènes paranormaux, quitte à y perdre parfois un peu de crédibilité...

Reste que ce roman est toujours intéressant, le lecteur étant entraîné dans des événements de plus en plus terrifiants, en même temps que plusieurs thèses s'affrontent à propos de ce qui se passe dans cette maison. le scientifique du groupe est persuadé que tout n'est qu'énergie et ondes électro-magnétiques, tandis que la spirite essaie d'entrer en communication avec ceux qu'elle pense hanter la demeure, privés de repos éternel.

L'atmosphère est très réussie ; la maison est hostile, coupée du monde, et de ses murs suinte un passé sulfureux et pervers. Les personnages sont malmenés, jusque dans leurs convictions et leurs âmes, jusqu'à un final assez bien amené et surprenant. Un roman marquant, pas le chef d'oeuvre du genre à cause de ses trop voyantes démonstrations et parfois un manque de subtilité, mais un très bon moment de lecture avec frissons quasi-garantis.
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Je voulais découvrir Richard Matheson depuis un moment, c'est chose faite avec La maison des damnés (en attendant que je commence Par delà la légende). Comme le titre l'indique, nous sommes en plein dans une histoire de maison hantée.

L'auteur remplit parfaitement le cahier des charges du genre, avec une vieille bâtisse isolée à l'histoire sombre, un petit groupe qui arrive dans l'espoir de prouver que la maison n'est pas hantée (ou de la libérer de la hantise), des manifestations paranormales... Au niveau des personnages, même chose, ce sont des clichés du genre, avec le chercheur carthésien qui ne croit pas aux fantômes, sa femme sensible (et un peu cruche mais au passé douloureux), une médium et un survivant de la précédente "expédition" dans la maison, trente ans auparavant.

Je dois dire que si l'histoire se lit facilement, elle ne m'a pas emballée plus que ça. C'est très classique, que ce soit sur la forme ou sur le fond, et reste très loin de le secret de Crickley hall de James Herbert (qui est pour moi le must du roman de maison hantée). le traitement de l'histoire m'a pas mal évoqué Maison hantée de Shirley Jackson, tout en étant meilleur, peut-être parce que les deux livres ont été écrits à peu près à la même époque?

J'ai encore remarqué (mais peut-être que je suis parano et que c'est dans ma tête...) une certaine misogynie dans l'écriture, surtout au début du roman, notamment avec le personnage d'Edith. qui n'a aucune consistance. C'est quelque chose que je note souvent dans des livres assez "anciens" (celui-ci date de 1971), peut-être que ceci explique celà? En tout cas, c'est une sensation que je n'ai jamais eue en lisant un livre "contemporain"... peut-on en déduire que les mentalités auraient changé? :)

En bref, un livre agréable à lire mais loin de transcender le genre.
Lien : http://read-aholic.blog4ever..
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J'en avais entendu parler depuis des années, je l'ai donc lu en pensant découvrir un vrai roman terrifiant.
Je venais de terminer "Le secret de Crickley Hall" de Herbert que j'avais adoré et j'avais envie de rester dans le thème des maisons hantées.
Ce n'est pas peu dire que j'ai été déçue...
Certes il se passe des choses étranges mais c'est tellement attendu...
Je l'ai terminé mais franchement je m'y suis ennuyée.
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Ca commence comme un Stephen King : Il était une fois dans le Maine …

Ta mission si tu l'acceptes : Passer une semaine dans une maison réputée hantée depuis des décennies pour effectuer des recherches sur les phénomènes paranormaux. – 2 expériences ont déjà été tentées en 1931 & 1940. Elles furent un DESASTRE … -

Un milliardaire est prêt à payer 100 000$ la semaine pour percer le secret de cette demeure.

Casting: Edith & le Dr. Lionel Barrett : le scientifique (et son épouse) – est parapsychologue et débarque dans la Maison avec la blinde d'appareils de mesure, histoire d'avoir des PREUVES.
Florence Tanner, la Medium & Benjamin Fisher, seul survivant (traumatisé et medium refoulé) de la dernière « expédition »
Deux écoles : Science & Spiritisme –VS- HELL HOUSE.

Place à un Huis-Clos DANS LA MAISON, on suit heure/ heure (ou presque) le déroulement de la semaine.
La maison des Damnés version Téléréalité-pipiculotte.
Le calme avant la tempête … les « hôtes » de la Maison sont accueillis par un brouillard qui pue et une vision rapide du« Marais des Batards » avant de faire connaissance avec les lieux : La Maison Belasco, immense demeure (je crois que la cuisine est plus grande que mon appart), où toutes les fenêtres sont murées. Toi-même tu sais, que ça ne présage rien de bon …

La Maison a un passé chargé : l'ex-proprio Emeric Belasco, n'a pas eu une vie chaste. Les murs transpirent la Perversion, les orgies, le SEXE, la drogue, et toutes les dérives humaines possibles (si-si) :
un GREAT GATSBY version HARD-TRASH.

Happé direct par l'histoire, tu lis ce livre entre peur & curiosité (‘fin surtout peur). Une chair de poule quasi permanente pendant la lecture – surtout le soir - cheveux qui se dressent sur la tête et comme tu t'imagines aux cotés des personnages dans la maison, ben tu sursautes au moindre bruit chez toi. Gnéééé. Ambiance tendue.

Si tu aimes avoir peur, si tu aimes les ambiances poussiéreuses, les guéridons et rocking-chair qui bougent tout seuls, Les Présences bizarres dans ta chambre (esprit es-tu là ?!), des voix d'outre-tombe & les Chapelles avec un Jésus-Bien-Membré (je ne parle pas de la croiX !), ca risque de te plaire !
La fin est juste un peu en dessous du reste du livre. Dommage …
Malgré tout, pas besoin d'avoir l'avis de Stéphane Plaza, Fonce et … Bonne Visite de Hell HOUSE ; Elle risque de t'envoûter & de te posséder. …

FLIPPANT & MALSAIN. Un bon livre d'EPOUVANTE !

ah ahahahaha – ahahahahahahah (rire de Michael Jackson dans Thriller )

* BISOUS LES MINOUS – A TANTOT -*
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Un classique de l'horreur mais qui (peut-être en raison d'une surexploitation filmographique) a perdu son intensité et ne franchira pas l'abîme du temps, à la différence d'un Lovecraft, Poe ou même du Horla.
Matheson a écrit du meilleur, même si ce roman qui a des longueurs, au final nous plonge dans un huis clos intrigant de chasseurs d'esprits pris au piège de la demeure de ce terrible Belasco.
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J'ai découvert Richard Matheson avec son roman le plus connu : Je suis une légende. Ce dernier avait été un immense coup de coeur : l'écriture était maitrisée et la thématique terriblement originale. J'étais donc très enthousiaste de lire sa propre version de la maison hantée ! Si je n'ai pas trouvé le roman excellent je ne l'ai pas trouvé mauvais non plus. Mais ce fut une lecture globalement décevante pour moi.

Le début commence si bien ! Les premiers chapitres mettent dans l'ambiance et celle-ci est particulièrement glauque voir même anxiogène. On y suit une équipe de spirites recrutés par un milliardaire qui se sait mourant. Ce dernier veut savoir si l'âme survit à la mort. Ils les envoient dans une maison hantée dans laquelle un massacre a eu lieu 30 ans auparavant, tuant toutes les personnes dedans sauf une. La maison appartenant à un certain Belasco a été renommée dans les médias La Maison des Damnés.

L'équipe est composée d'une médium psychique, d'un médium physique rescapé du massacre et d'un scientifique qui ne croit pas aux fantômes accompagnée de son épouse. L'aspect que j'ai trouvé le plus glauque dans ce roman est que la maison est totalement emmurée, obligeant le petit groupe à vivre dans une maison constamment plongée dans le noir. de savoir qu'il fait jour dehors mais que le groupe doit vivre dans le noir m'a mis profondément mal à l'aise. J'imaginais sans peine les pièces anciennes plongées dans la pénombre, éclairée uniquement par le feu de la cheminée et quelques bougies.

Le premier jour, le groupe découvre un gramophone avec un message de la part du propriétaire des lieux… mort depuis plus de 50 ans ! le message enregistré leur souhaite la bienvenue… Si ce message était destiné à d'autres personnes d'une autre époque, cela est tout de même vraiment glauque ! J'imaginais sans peine la scène et ça m'a arraché quelques frissons… J'ai trouvé ce passage vraiment bien trouvé.

Venons-en aux aspects qui m'ont moins plu : tout d'abord le caractère très sexuel des scènes horrifiques. Lorsque les femmes sont attaquées par les entités paranormales, c'est uniquement de l'ordre du sexe. Cela m'a mis très mal à l'aise car j'ai trouvé ça trop pervers. Il y a des scènes dont je me serais bien passée…

Le soucis vient aussi des personnages principaux auxquels je ne me suis pas du tout attachée. Je les ai tous trouvé antipathiques et ce fut difficile pour moi d'éprouver de la compassion pendant les scènes horrifiques. Je ne me sentais pas vraiment concernée par ce qui leur arrivait et de plus j'ai souvent trouvé leurs réactions étranges face aux phénomènes paranormaux. On est typiquement dans des personnages principaux qui se jettent à bras ouverts dans les ennuis.

Concernant la révélation finale, je l'ai trouvé très convenue et sans surprise. C'était sensé être une révélation de fifou (oui oui) et pourtant j'ai trouvé ça très plat et surtout très décevant. Tout ça pour ça !

En bref : C'est une lecture en demi-teinte pour moi. Autant certains passages étaient malsains et glauques à souhait, autant par moment je ne me sentais pas du tout concernée par l'histoire et c'est avec ennui que je faisais défiler les pages. Pour autant ce n'est pas un mauvais roman horrifique et il plaira certainement aux fans du genre. Il ne faut juste pas s'attendre à une histoire originale.
Lien : https://repairedeslivres.wor..
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Qu'y a-t-il après la mort ? C'est la question urgente que se pose Rolf Deutsch, vieillard richissime rongé par la maladie.
Il invite donc Lionel Barrett, parapsychologue et physicien de renom, à trouver les réponses, moyennant une somme rondelette, dans une maison peu recommandable : le Manoir Belasco, surnommé la Maison des Damnés.
7 jours seront consacrés à l'étude et l'équipe sera composée de 4 membres.

Autant l'avouer d'entrée, la bâtisse tient la place centrale au sein du récit imaginé par Richard Matheson. Manoir inquiétant, massif, aux fenêtres condamnées, murées, il a été bâti par un dandy pervers et mégalo. On peut considérer que cette maison vit à travers les pages du roman, présence inquiétante voire menaçante et même mortelle. Elle ne se borne pas à être inquiétante d'aspect, les pièces qui la composent, son mobilier et sa décoration contribuent à renforcer sa présence maléfique. L'art est ici malsain (chapelle ornée de fresques pornographiques) , la maçonnerie imprégnée de mort et de perversité. Et les forces occultes ajoutent à notre malaise.

En dehors de cette bâtisse malveillante, Matheson fait appel à quatre protagonistes très différents, combattant à la fois la maison, leurs peurs et leurs parts d'ombre :
Le Dr Barret fervent défenseur de la rationalité, pragmatique;
Édith Barret qui a accompagné son mari contre sa volonté; fragile;
Florence Tanner, spirite et actrice, femme forte dont la maison se jouera
Benjamin Franklin Fischer lui aussi spirite et qui a failli périr lors d'une précédente expédition pour étudier la maison.

Cette histoire, qui aborde majoritairement la lutte entre la science et le spiritisme, est écrite de façon cinématographique, avec un rythme soutenu et des rebondissements nombreux.
Matheson distille habilement le suspense, la peur et fait également appel à nos propres croyances tout au long du roman. Il évoque sans beaucoup de retenue mais surtout sans trop de vulgarité la sexualité qui à l'époque de la sortie du roman (1971) était toujours taboue pour nos amis américains.

La lecture de cette oeuvre m'a transportée, mais aussi agacée par la lutte incessante entre ce que les protagonistes vivent et la rigueur scientifique du Dr Barrett; voire son côté obtus.
Certains thèmes abordés m'ont parfois semblé un peu trop appuyés pour ne pas être autre chose qu'une critique de la société puritaine.

Lecture intéressante mais pas inoubliable.







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