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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce livre qui date un peu, reste un classique du genre ; la grande maison baroque hantée au passé trouble investie par les "scientifiques"...
Richard Matheson a écrit "La maison des damnés" en 1971. Un film est réalisé en 1973, par John Hough, avec Matheson au scénario.
Lu ce livre à l'âge de 14 ans, il m'avait marqué. L'histoire de cette maison de fou surtout, le thème de l'homme riche qui construit son Xanadu version perversion, c'est ce qui fait le charme de cette énième histoire de maison hantée.
Il faut rappeler que dans les années 70 les maisons hantées étaient très en vogue, et que les gens ne doutaient pas qu'elles le soient vraiment.
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On me l'a conseillé il y a quelque temps et ma foi, il était très bien !

Je trouvais le début expéditif et peu travaillé mais bien vite, l'historique de la maison et de son premier propriétaire installent une ambiance tout à fait délectable ! Ce qui hante la maison est vraiment démoniaque et parfaitement à la hauteur de ce qu'on sait du résultat des expéditions précédentes. Si vous en doutez, demandez à la pauvre Florence qui en voit vraiment de toutes les couleurs. Le degré de gore est parfois très élevé.

J'ai apprécié le côté science vs paranormal et de plus, j'ai l'impression que R. Matheson avait très bien fouillé le sujet de la parapsychologie avant de pondre ce roman. Même s'il est difficile de ne pas être un peu déçu par la fin et les révélations après un ''build-up'' d'une telle puissance, j'ai trouvé la fin bonne, quoique m'a paru un peu ridicule.
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Matheson est un maître du frisson. Il instile dans ses récits une peur sourde, une panique pétrifiante. Qu'il donne dans la SF, le Fantastique ou qu'il mèle les genres, il arrive toujours à nous faire trembler, à nous mettre sous tension. Avec une facilité et un style impécable.

Dans cette Maison des Damnés, on glisse vers une ambiance lourde, celle de la demeure de Emeric Belasco, mort il y a des décennies. Un riche commanditaire demande à deux médiums, un scientifique et à la femme de ce dernier, d'étudier et de prouver les phénomènes hantant le manoir. Quelques malheureux aventuriers de l'occulte ont déjà tenté l'immersion en ces lieux sordides aux fenêtres murées. Ils n'en sont jamais sortis indemnes. Sauf un, Fischer, qui a répondu présent pour refaire cette terrible visite. Lionel, le vieux scientifique fatigué, veut profiter de l'occasion qu'on lui offre pour objectiver les phénomènes paranormaux. Il rêve d'être le premier à amener des preuves tangibles du caractère physique et non ésotérique de ces troubles. Il est épaulé par sa femme Edith, qui n'est pas franchement préparée à ce qu'elle va découvrir. Florence, la médium ultra-sensible, laisse toutes les portes de son esprit ouvertes à l'invasion Belasco. Elle veut purifier la maison et libérer les esprits torturés. le séjour doit durer une semaine. Une semaine de chaos mystique, remplie de possessions, d'assauts ectoplasmiques, d'attaques de Poltergeist, de visions horrifiques et j'en passe. du temps de son existance physique, Belasco organisait des orgies, des séances de spiritismes, des carnages dans cette maison. Autant d'exactions qui transpirent encore des murs. Belasco a su créer son Enfer personnel en huis-clos, il s'est intrônisé Diable en sa propre demeure. Et même mort, il continue à tourmenter chaque personne qui passe sa porte avec un sadisme inhumain.

C'est la peur au ventre qu'on avance dans cette histoire. Matheson va crescendo dans les descriptions, dans l'horreur des situations. On vibre avec les personnages. Ils se débattent avec leurs croyances, ils repoussent leurs limites, ils affrontent l'inommable.
Avec un titre pareil, on pourrait s'attendre à lire le scénario d'un épisode des Contes de la Crypte. Il n'en est rien. L'auteur est bien trop doué pour nous trainer dans un univers de seconde zone. La Maison des Damnés est un livre court mais dans lequel j'ai eu du mal à avancer tant l'angoisse me faisait reculer. Il y a un vrai défi à relever face à nos angoisses communes, nos interrogations sur la mort, l'esprit, la force du Mal. Poussez la porte de la maison. Si vous l'osez. Vous en sortirez mal à l'aise et franchement dérangé.
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J'ai découvert Richard Matheson avec son merveilleux roman Je suis une légende. Ca faisait longtemps que je cherchais La maison des damnés, et j'ai réussi à trouver la vieille édition de 1974 ! J'aime beaucoup tout ce qui est maison hantée, et d'ailleurs j'avais adoré le livre Poltergeist.

Le roman retranscrit la semaine durant laquelle une équipe composé de deux médiums, un scientiphique et sa femme vont chercher à résoudre le mystère de la maison, avec à la clé une grosse somme d'argent. J'ai beaucoup aimé la façon dont était raconté l'histoire: les chapitres changent selon le point de vue d'un personnage, et l'heure à laquelle les évènements arrivent est indiquée. Grâce à ça, on suit l'évolution psychologique des personnages jusqu'à la fin, et surtout la maison qui devient de plus en plus effrayante. le style de l'auteur est symple, agréable à lire, et il n'y a aucun temps mort.

Du côté de l'intrigue, il s'agit d'une histoire banale de maison hantée, mais elle est tellement bien racontée que nous allons de surprise en surprise. Les phénomènes paranormaux sont effrayants et impressionants, surtout ce qui arrive à Florance.Le docteur Barrett m'a agacé avec son sceptisime, et sa femme n'est pas très attachante. La fin n'est, je trouve, pas à la hauteur du reste du roman. L'explication est trop simple, peut-être un peu bâclée, je m'attendais à quelque chose de plus surprenant, de plus recherché.

Même si ce roman est génial, j'avoue avoir préféré Poltergeist, peut-être à cause des personnages qui sont plus attachants, ou de la fin extraordinaire. Mais si vous aimez le genre, je ne peux que vous conseiller de le lire !

Ce livre fait parti des livres voyageurs.
Lien : http://lectures2dahlia.blogs..
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J'ai lu ce livre quand j'était jeune (donc il n'y a pas si longtemps) et je l'avais adoré.
Climat malsain, maison hantée, fantomes aux moeurs pas très catholiques... eh eh tout y est
C'est très bien construit, la peur va crescendo.
Il faut bien sur lire ce livre la nuit et de préférence quand on est seul(e) à la maison, effet garanti!
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La lecture de ce livre la première fois, il y a environ 25 ans, a été l'occasion de découvrir cet auteur et aussi de se découvrir une passion pour littérature d'épouvante, qui m'a ensuite fait dévorer un certains nombre de livres de ce genre où se côtoient le pire comme le meilleur.
Ni l'un, ni l'autre, "La maison des damnés" est une production qu'on pourrait qualifier d'honnête. de là à le qualifier de "l'un des livres les plus mauvais de l'auteur", c'est un peu excessif... Pourquoi ?
Dès le début, l'histoire ne se perd pas en conjectures et on entre assez vite dans le vif du sujet : une enquête sur la "Maison des Damnés" dans le Maine, pour un vieux millionnaire qui vient de se rendre compte que la mort ne prend pas les chèques, de quelque montant qu'ils soient, et encore moins les CB... Inutile d'évoquer le paiement sans contact d'ailleurs...
Bien que les personnages manquent un peu de profondeur, l'ensemble tient la route, l'intrigue monte assez rapidement en puissance pour finir sur une explication certes un peu hâtive et qui ne convainc guère, mais qui en vaut une autre et réserve malgré tout quelques surprises...
La dualité incarnée par certains des protagonistes, notamment une forme de matérialisme scientifique pur et dur face à une forme de religiosité sans faille, prend une tournure tragique, chacun voulant absolument rester sur ses positions. Se pose alors la question des responsabilités individuelles dans les événements qui vont suivre.
Au final, ce n'est probablement pas le "plus mauvais livre" de Richard Matheson, ses qualités dépassent de loin les "nanars" livresques écrits par des tâcherons qui se prennent pour des écrivains.
Je l'ai retrouvé et relu il y a quelques temps, l'âge et le sens critique aidant, il faut bien avouer qu'il a un peu perdu de sa "fraicheur", mais garde tout de même le charme désuet de tous ces films/récits qui ont bercé notre adolescence...
To raise a spirit = invoquer une esprit ou plus trivialement "siffler" une bouteille. Allez, vous en reprendrez bien un verre ? Mais avec modération, n'est-ce pas ?!... Il ne s'agit pas de perdre l'esprit...
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Un scientifique le Dr Barrett et deux médiums Florence Tanner et Benjamin Franklin Fischer ont été missionnés par M. Deutsch pour passer une semaine dans la maison des damnés et lui rapporter la réponse à la question : est-ce que quelque chose survit à la mort. A la clé de cette semaine 100000 $ chacun.
Le Dr Barret compte bien démontrer que ce qui se passe dans la maison des damnés (plusieurs phénomènes ont déjà été constatés dans le passé) peut être expliqué par la science. Florence Tanner veut démontrer qu'il y a une vie après la mort et compte aider les esprits pris au piège dans la maison. Ben Fischer lui est le seul survivant de la dernière "expédition" dans la maison des damnés 30 ans auparavant et il compte "vaincre" la maison cette fois.
Chacun ses raisons, ses convictions mais la maison et ce(ux) qui l'occupe(nt) n'a pas l'intention de se laisser faire.
Je suis entrée avec plaisir dans la maison des damnés. L'histoire a été écrite et se déroule en 1970 et forcément il y a quelques côtés un peu désuets. Mais je me suis prise au jeu, comme devant un film d'horreur des années 80 (le kitsch des images en moins), à dire aux protagonistes : "ne fais pas ça ou non, ne va pas là ..."
Très contente de ma visite à la maison des damnés en 1970.
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Quatre personnes pénètrent dans une maison hantée avec pour mission de prouver – ou non – l'existence d'une vie après la mort : un scientifique et son épouse et deux médiums dont l'un est l'unique survivant d'une précédente tentative, trente ans plus tôt.
Un roman bien mené. Un peu lent au début et qui gagne en ampleur. le style très sobre, la volonté de ne pas en rajouter dans la surenchère morbide, distille la peur et en font un suspense très efficace.
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Premier roman à tendance épouvante que je lis depuis des lustres, ce n'est pas mon thème de prédilection. Je l'ai tout simplement englouti, pris entre les tenailles de cette histoire de maison hantée. Dès les premières pages j'ai eu envie de connaître le dénouement, savoir ce qui allait se passer et c'est finalement ce que je retiens du bouquin : cette capacité à t'attraper par le col et te crier au visage : "tu as voulu le commencer et ben maintenant tu vas le finir, et vite!".
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J'ai lu ce roman il y au moins 5 ans et j'en garde un souvenir impérissable tant il m'a angoissé et fichu les boules.
Je suis pourtant difficilement impressionnable et peu de romans m'ont donné tant de frissons.
Équilibré, bien écrit avec une ambiance glauquissime. Il est pour moi une des grandes références de l'épouvante.
A lire et à relire!
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