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3,8

sur 3600 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je n'ai pas du tout aimé ce livre. Il est très fade, sans grandes surprises et surtout très ennuyeux… il ne se passe rien, les pages passent et se ressemblent. Je résumerai en disant que c'est un gros livre pour dire très peu de choses. Je ne pense pas relire de livres de cet auteur.
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Cauchenemarra…
Passez à côté et vous vous ferez du bien!
Il y a au moins 150 pages de trop dans ce bouquin, des scènes qui rappellent les cheveux dans la soupe tellement elles n'ont aucune raison d'être (notamment celle de l'accouchement), des personnages prétexte pour introduire la scène suivante et qui disparaissent aussi vite qu'ils sont venus, et le style est lourd mais lourd.
Beaucoup de cul, c'est devenu le fonds de commerce de cet auteur après tout et une tentative ratée de susciter des émotions qu'Annie Ernaux sait, elle, dépeindre sans fioriture.
La dernière page est belle et c'est un exploit d'y arriver après avoir enduré les 540 précédentes…
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Jusqu'à la fin je ne suis pas parvenue à rentrer en empathie avec les personnages...J'en ressors avec un sentiment assez pessimiste de la vie...Comme si la quarantaine n'était qu'un bilan mélancolique du passé...c'est tellement pas la vision que j'en ai...
Pourtant tout au long de la découverte du personnage féminin principal, on se demande si c'est bien un homme qui écrit...tellement il exprime bien des considérations féminines intimes. En revanche, l'auteur a choisit de construire son histoire avec beaucoup trop de digressions, ce qui alourdit la lecture.
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Connemara, ou L'Aigreur de vivre

J'admets ne pas avoir compris l'engouement général pour cette oeuvre, dont la lecture m'a laissé un goût amer, vaguement nauséeuse et un brin maussade. Peut-être ne puis-je pas comprendre parce que je n'ai pas vécu cette crise de la quarantaine que ce roman raconte sans jamais la nommer; parce que je suis plutôt heureuse et épanouie dans ma vie; ou tout simplement parce que cette lecture ne s'adressait pas à moi.
Mais je suis peut-être passée à côté de cette oeuvre comme les personnages sont passés à côté de leur vie.

Dans ce roman nous suivons deux personnages et leur petit univers respectif, dont le présent et le passé se mélangent tout au long de l'ouvrage. On y découvre leur vie et leur intimité en toute transparence et humanité : leurs joies, leurs peines et bien sûr leur linge sale et pensées inavouables.
Un fil conducteur qui ne quittera pas les quelques 530 pages : les sentiments d'aigreur et d'amertume qui accompagnent la sensation d'avoir raté sa vie et de ne pas être heureux. Les joies sont très faibles et de très courtes durées, bien souvent coupables et malsaines, et peu importe le milieu social duquel ils proviennent la finalité est la même pour tous les personnages du roman: une existence gâchée. Grosse ambiance.
Je ne me suis reconnue dans aucun des personnages, tant sur leur parcours de vie que leur façon de penser ou leurs valeurs; tous très pessimistes et défaitistes, insatisfaits, incapables de saisir la joie et la beauté dans leur quotidien, passant complètement à côté de l'essentiel - et de leur vie.

Le tout est narré sur un style très familier qui flirte parfois avec le vulgaire, certainement pour donner l'illusion du réel et favoriser l'identification aux personnages mais qui, pour moi, a plutôt eu l'effet inverse. Un petite inspiration réalisme de la fin du XIXème siècle avec des descriptions sans fin sur le hockey, le monde du consulting (vraiment ?) et absolument tout ce qui peut être décrit et raconté même si ça n'a aucun intérêt : toutes les tenues de la collègue de travail, la maison de vacances de la meilleure amie du lycée jusqu'à la race du chien de l'un des clients du héros rencontré une seule fois dans l'histoire. Beaucoup d'éléments dont on ne sait que faire exactement.

En somme, si vous avez le sentiment que votre vie est un échec depuis le départ et que vous voulez être conforté dans cette idée par des personnages fatalistes; ou que vous voulez vous plonger un instant dans le quotidien du français aigri et désabusé, ce roman est pile celui qu'il vous faut. Sinon, passez votre chemin.
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Je cherche encore ce truc qui fait qu'on respire encore l' odeur d'un livre dans les jours qui suivent .
J'ai espéré, jusqu'à la dernière page, avant de faire le constat qu'il ne se passait RIEN. Des mots couchés sur des pages pour faire du volume, une ode à HEC? Une définition du management?
Rien de transcendant.
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On m'avait recommandé ce livre, que j'ai donc attaqué avec un a priori plutôt positif. Mais au bout de 80 pages, j'ai commencé à ne plus en pouvoir et ai arrêté la lecture. Ce roman n'est qu'une succession de clichés, de poncifs, et de portes ouvertes enfoncées, dans le but de nous faire revivre l'ambiance des années 80 dans l'est de la France. Mon conseil a néanmoins insisté pour que je poursuive la lecture en m'assurant que cela allait démarré. J'en ai donc repris pour 70 page mais rien n'y a fait. le style est si lourdement démonstratif que j'ai définitivement arrêté après 150 pages.
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JJ'ai lu ce roman à sa sortie que j'attendais avec impatience et enthousiasme. Grande, trés grande a été ma déception. Néanmoins, je viens de le relire et ma déception est la même.
Je reconnais que les pages en entreprise sont pernitentes et convaincantes. Mais ce sont bien les seules.
Effectivement N. Mathieuest assez malin pour surfer sur l'idée bien pensante qu'il est l'écrivain de la France dite profonde, une France ouvrière et délaissée voir oubliée.La majorité des critiques le conforte alors pourquoi ne pas utiliser une suite de clichès sur le sujet?
Je trouve le titre au mieux populiste au pire un bon coup marketing.
Tout était dans ces livres précédents, excellents par ailleurs, et il n'aurait pas fait mieux ou pire que de les mixer avec certains passages de Didier Eribon et Annie Ernaux dans son énoncé à Char GPT.
Et que dire des interminables pages de sexe sans intérêt et qui desservent encore plus la narration et le propos.
Quelle déception.

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Comment peut on remplir 500 pages avec RIEN ? Mal écrit, ennuyeux, des personnages sans intérêt, des descriptions qui n'en finissent pas... rès déçue par ce roman. Je ne connaissais pas cet auteur ( Nicolas Mathieu) mais pas certaine d'avoir envie de découvrir davantage de ses écrits.
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Il n'est guère étonnant que l'auteur soit surnommé ( à peu près dans ces termes ) «  le Jean Giono des Vosges »… le talent en moins ! Toujours les mêmes poncifs sur son pays natal ( qui décidément semble à des années-lumière du magnifique pays de Giono, alors que sous une autre plume il en serait tout autrement ) , les mêmes litanies, le même état dépressif sous-jacent . Avec ça et là, des mots compliqués ou peu usités, jetés au beau milieu de phrases simples voire simplistes. Et beaucoup de sexe, complètement inutile et très cru. Un roman à lire pour enrichir son vocabulaire ( comme la plupart des romans d'ailleurs ), certains termes peu courants valant le détour .
Mais oubliez le reste, hélas ce n'est pas meilleur que « Leurs enfants après eux. »
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Un auteur salué d'un prix Goncourt pour "Les enfants après eux", une présentation élogieuse dans une émission littéraire radiophonique, avec un tel pedigree je me suis laissé tenter par ce "Connemara". Las. Après un plaisant départ je me suis vu rapidement embourbé au fil des pages dans les émois des personnages que l'on suit revenus à leur adolescence. Nul doute que le sujet soit palpitant lorsque l'on a 15 ou 16 ans mais au-delà ? J'ai bien insisté, espérant que ce ne soit qu'un passage temporaire et que reviendrai sans tarder le fil initial. Les piques sur le monde des consultants où les incompétents se drapent d'un savant amphigourisme afin d'éblouir leurs interlocuteurs et asseoir leur autorité n'étaient pas pour me déplaire. J'attendais une suite, pas des boutonneux rougissant à leur premier nichon. Je ne me suis pas senti à ma place, un peu en effraction, conforté par l'adoption d'un style "djeun" un rien racoleur. Désespérant d'une évolution favorable, après de trop nombreuses pages d'attente, j'ai, chose rare pour moi, reposé le livre sur son étagère, prenant le risque de passer à côté d'une bonne histoire qui, à l'évidence, serait alors noyée dans un bien inutile remplissage.
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