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Après quelques lectures un minimum exigeantes en termes de concentration, quel bonheur de retrouver Seicho Matsumoto et ses histoires de trains !
La dernière fois que j'ai croisé Seicho, il y a un mois, c'était sur le quai de la gare de Asamushi dans « Tokyo Express », je le retrouve aujourd'hui sur le quai de la gare de Kamata avec « le Vase de sable ».

Mais la mort rôde dans cette petite gare, peu éloignée de Tokyo. Un matin de mai alors que le premier train est encore à quai, le cadavre d'un homme est retrouvé entre deux wagons.
Menée par l'inspecteur Imanishi, l'enquête sur ce meurtre par strangulation va, par un concours de circonstances extraordinaires, s'orienter vers le milieu avant-gardiste de la capitale nipponne.
Mais ce milieu artistique est plus interlope que festif et les personnes gravitant autour ont une fâcheuse tendance à mourir soudainement alors même que l'inspecteur Imanishi s'intéresse à elles.

L'intrigue est de bout en bout bien ficelée et procure quelques heures de détente agréables.
Allez les ami(e)s, laissez vous tenter par ce polar dépaysant, ouvrez le avec gourmandise et consommez le d'une traite tant que "Seicho" !
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Un petit roman policier japonais tout à fait sympathique. Si vous êtes accro aux policiers dopés à l'adrénaline, où tout ça à 100 km/h. C'est plutôt vers Agatha Christie et Hercule Poirot qu'il faut se tourner pour avoir un point de comparaison.
L'inspecteur Imanashi doit résoudre un meurtre. Et il le fait, méthodiquement, calmement, en écrivant des lettres (le roman date de 1961), et en prenant le train afin de comprendre qui est la victime et par ricochet, son meurtrier. Et attention à l'apparente simplicité de l'intrigue...
Un roman lu avec un grand plaisir, et avec un grand calme. Les Britanniques n'ont pas le monopole du flegme...
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Ardu, par le nombre de personnages et les patronymes utilisés qui se greffent progressivement et dont on a du mal à faire la liaison avec le meurtre. Ainsi que la géographie : ville, gares et districts, les dialectes et accents des régions. Car L'inspecteur Imanishi Eitarô va nous faire voyager dans cette enquête longue et triste. Triste car elle décrit le japon de la guerre, les différences sociales, la honte de ses origines pour les enfants abandonnés, les léproseries. le décalage de deux sociétés celui des artistes d'avant garde, des intellectuels qui se protègent du reste du japon peu cultivé, rural. Plus qu'un polar on va retrouver une critique sociale du japon.

L'intrigue de ce policier est inattendu. le meurtre à l'origine ne donnant que peu d'éléments Imanishi va à force de volonté, essayé de découvrir le mobile de ce meurtre. Et c'est avec des fausses pistes, des réflexions scientifiques, une enquête menée avec la plus grande rigueur que Imanishi nous mènera jusqu'au coupable.

Ce roman est beaucoup plus malaisé à lire que les précédents que j'ai pu dévorer, pour découvrir Matsumoto "Un endroit discret" est beaucoup plus abordable et ne perdra pas le lecteur.
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Nous sommes dans le Japon d'après-guerre. Un Japon qui se veut plus moderne, ouvert, notamment à l'art contemporain, théâtre et musique (inaudible et insupportable pour cette dernière, mais ce n'est que mon point de vue, et sans doute celui de quelques personnages du roman). D'ailleurs, ces jeunes artistes sont très bien introduits auprès du pouvoir en place. L'un d'entre eux ne va-t-il pas épouser la fille d'un ministre ? Qui a dit qu'art et pouvoir ne faisaient pas bon ménage ? Ces artistes, après tout, contribuent au rayonnement du Japon !
Cependant, un premier mort survient, puis un second. En fait, dès que l'inspecteur Imanishi souhaite interroger quelqu'un, ou approfondir certains points avec les témoins, le sus-dit témoin meurt de mort presque naturelle. Pratique, non ?
C'est peu dire qu'il faut que l'inspecteur s'acharne pour découvrir l'entière vérité. Il doit pour cela à la fois se plonger dans le passé du Japon, mais aussi dans son présent, pour ne pas dire son avenir. Dans ce récit, des survivances quasi-médiévales côtoient la pointe de la technologie, et les usages que des gens mal intentionnés pouvaient en faire.
Certains pourront dire que le rythme est lent, ou qu'il est difficile de se repérer avec ses noms japonais. Et pourquoi ne pas prendre son temps ? Une enquête ne peut pas toujours se résoudre dans les quarante-cinq minutes d'une série télévisée !
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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L'inspecteur Imanishi enquête sur un meurtre et des décès suspects.
Cela se passe dans un Japon d'après-guerre sans internet, sans téléphone portable...à la fois dans des milieux modestes et dans les mouvements artistiques d'avant-garde.


L'enquête est difficile : l'inspecteur pour tenter d'arracher la vérité doit payer de sa personne en enquêtant sur place, en notant patiemment les faits, en recoupant manuellement . Une grande partie de l'enquête l'amène justement à prendre les trains japonais.

Note personnelle : Bien avant le shinkansen, traverser le Japon prenait un temps fou.

Avant les deux tiers du roman, peu de faits sont reliés entre eux. On est complètement dans le brouillard. L'inspecteur fait preuve d'abnégation et d'acharnement. Sa vie familiale est mise au second plan. On peut dire que de ce point de vue c'est un roman très japonais qui met en avant l'assiduité au travail par rapport à l'intuition.

Le roman gagne en suspens au fur et à mesure que les éléments se mettent en place. C'est donc un polar très différent des romans policiers actuels aux rythmes plus soutenus, aux chapitres plus brefs. Il permet de découvrir un Japon aujourd'hui disparu et les changements sociaux et culturels qui ont marqué l'après-guerre.
Lien : http://travels-notes.blogspo..
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Peu d'éléments à la disposition du flic Imanishi pour élucider la mort d'un homme, défiguré et écrasé par un train, si ce n'est l'accent entendu par des témoins. c'est le point de départ d'une enquête difficile dans le Japon. d'après guerre.
Il y a beaucoup de personnages, beaucoup de lieux et mieux vaut prévoir une feuille pour noter tous ces personnages.......
L'intrigue est intéressante mais après avoir refermé le livre, je n'ai pas compris le titre....
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Le cadavre d'un homme est retrouvé. Il n'a pas de pièce d'identité, personne ne réclame son cadavre. L'inspecteur Imanishi devra payer de sa personne et échafauder plusieurs hypothèses avant d'arriver à connaître l'identité du mort. Et encore plus pour retrouver son assassin, d'autant que tous les témoins susceptibles de faire avancer l'enquête, trépassent juste au moment de faire des révélations, apparemment de mort naturelle.

Je suppose que l'on peut trouver la solution de l'énigme ingénieuse, en tous les cas elle est originale (on découvre à quel point la musique contemporaine peut être dangereuse pour les auditeurs). J'avoue avoir trouvé tout cela long et confus, entre les nombreux personnages, lieux...Et le fait de devoir cacher la maladie de son père semble une raison de tuer très culturellement marquée, et pas très transparente pour les non Japonais. Mais enfin ce n'est pas trop long et se laisse lire. Je pense que cela peut bien convenir pour un voyage en train.
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L'inspecteur Imanishi est chargé d'enquêter sur un crime dont le meurtrier a un drôle d'accent. Voyageur infatigable, il enquête de train en train, aux quatre coins du Japon, dans les eaux troubles de la musique et du théâtre d'avant-garde.

Il va ainsi découvrir les subtilités de la musique concrète et reconstituer patiemment les états civils afin de trouver le coupable.


Mon avis :

Nous sommes dans les années 1980 : pas de téléphones portables et très peu de téléphones dans les familles japonaises, l'inspecteur écrit donc beaucoup, et les réponses mettent du temps à arriver. Mais l'inspecteur ne lâche pas pour autant son enquête.

J'ai découvert également les différents accents japonais et leurs particularités : intéressant.


Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Un homme est retrouvé mort dans une gare près de Tokyo, le visage affreusement défiguré. Pas de témoin, pas encore d'identification. Imanishi récupère une enquête qui s'annonce difficile et qui trouve son dénouement dans l'histoire du pays.
Le Japon, bombardé pendant la seconde guerre mondiale, a vu nombre de ses papiers officiels détruits et l'époque est donc propice à la disparition et la création d'identités fictives. le meurtrier fait partie de ces individus qui ont voulu faire oublier leur passé pour mieux construire leur vie. Fils d'un lépreux, ce que ses papiers d'identité n'auraient pas manqué de révéler, il se réinvente une vie et devient un musicien célèbre. La notoriété ne manque pas de réveiller quelques fantômes qui viennent poliment lui rendre visite pour le féliciter et qui se retrouvent défigurés dans une gare. Puis il y a les victimes collatérales, complices involontaires du meurtre, qui sont retrouvées mortes de-ci de-là jusqu'à la résolution de l'énigme.
Le rythme est très lent et ce n'est pas pour rien que Matsumoto est comparé au Simenon européen. L'enquête piétine, la recherche d'informations dans les années 1950 est lente et les courriers mettent du temps à porter leurs fruits, l'enquête est plus psychologique que technique et ne prête pas aux révélations extraordinaires. L'ensemble est objectivement intéressant.
Pourtant je n'ai pas aimé ce livre : est-ce l'exotisme des noms auxquels je ne suis pas habituée, est-ce l'absence d'informations qui permettraient au lecteur de se projeter et de comprendre les allers-retours dans diverses provinces ? Je ne suis sentie perdue et peu encouragée à poursuivre, n'appréciant guère les schémas qui jalonnent le récit sans intérêt véritable.
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Un bon livre policier à l'ancienne. Il ne faut pas trop etre pressé mais le dénouement en vaut la peine. On voyage beaucoup dans le Japon d'après guerre au cours de cette histoire ( meme dans les contrées les plus éloignées ). le style de l'auteur est relativement simple ( phrases très courtes ). Les amateurs de ferroviaire apprécieront cette oeuvre ou tous les déplacements du héros se font en train. Les cotés traditionnels et avant-gardiste du Japon sont aussi traités de manière passionnante. Bonne lecture à tous et toutes.
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