C'est du marivaudage dans une ville d'eau, mais entre personnes de la bonne société - la mésalliance de classe est compensée par la quête de la richesse. Les hommes sont en chasse, pour trouver des richesses ou des femmes. Les femmes, elles, sont décrites avec la bonne grosse misogynie du XIXème siècle, elles ne sont que des proies qui sont là pour le plaisir des hommes, quelque soit leur origine, riches comme pauvres. Elles sont forcément bêtes - même les mieux éduquées, elles sont toutes sentimentalistes - alors que les hommes, eux, ne pensent qu'à leur plaisir/désir sans s'attacher. Et enceintes, elles sont toutes laides, capricieuses...
Heureusement qu'il y a quelques traits d'humour - le soi-disant miracle du paralytique capable de marcher, et de belles descriptions des paysages auvergnats, loin de la Normandie si souvent décrite par
Maupassant.
Mais un livre que je ne relirai pas.