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Critiques filtrées sur 5 étoiles  

j'ai fini ce livre hier soir et j'en suis encore toute étourdie, car c'est ce qu'il est , ce livre, é-tour-dis- sant ! dense, haletant, émouvant, flamboyant, au point qu'on ne peut pas vraiment le lire d'une seule traite, ou alors ce serait le lire un peu "en travers" et ce serait vraiment dommage ! et ma deuxième réflexion, c'est " quel film fabuleux on pourrait faire avec cette histoire" , il y a tellement de descriptions saisissantes de paysages, de personnages, l'histoire est tellement fascinante, sans parler du suspense, on ne comprend vraiment qu'à la toute fin .... et puis alors, l'envie qu'on a de visiter les iles Hébrides après avoir lu ça ... je l'ai encore préféré à " l'île des chasseurs d'oiseaux", ce livre est un chef d'oeuvre, une véritable perle
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Où nous retrouvons l'île de Lewis, Fin Macleod, ancien policier de retour sur l'île de son enfance après15 ans passés à Edimbourg, Marsaili son amour de jeunesse, Fionnlag , Donna et leur petit bébé ...ils sont tous là les personnages atypiques de l'île des chasseurs d'oiseaux premier volume de cette trilogie.
A peine débarqué Fin Macleod apprend que l'on vient de découvrir le corps d'un jeune homme , retrouvé dans une tourbière et admirablement conservé malgré toutes ces années. O surprise par recoupements suite à des analyses d'ADN Tormod Macdonald le père de Marsaili se trouve avoir un lien de parenté avec cet inconnu.
Problème majeur Tormod est sénile , ne sachant plus qui il est , où il est alors allez lui demander des explications .Fin Macleod va partir à la quête des informations , fouillant chaque indice glané à travers les propos confus et décousus de Tormod .son enquête devient vite un jeu de piste captivant; sera t'il assez rapide pour résoudre l'énigme avant l'arrivée sur l'île de la police d'Edimbourg ?
Peter May nous embarque une fois encore dans une aventure hors du commun sur cette île du bout du monde . Thriller, polar, roman psychologique , émotion tendresse vous trouverez tout cela dans ce roman
MAGISTRAL
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Dans L'Homme de Lewis, deuxième tome de la trilogie écossaise, le retour de Fin McLeod sur son île natale sonne comme une rupture avec sa vie d'avant : il vient juste de divorcer et de quitter les rangs de la police.
Son arrivée coïncide avec la découverte d'un corps, très bien conservé dans une tourbière, dont la mort remonte à plusieurs années. Les analyses relient cet inconnu avec un vieil homme, le père de Marsaili…

On retrouve dans ce roman une construction similaire à celle du 1er tome. le récit alterne entre deux périodes, l'actuelle et celle plus ancienne racontée via les souvenirs de Tormod Mcdonald, le père de Marsaili qui glisse doucement mais surement vers la sénilité, avec ses pertes de mémoire et d'autonomie.
Encore une fois l'intrigue raconte les personnages tout en nous faisant découvrir un épisode précis de l'histoire écossaise, mettant le doigt sur une pratique ayant eu cours jusque dans les années 70 concernant le sort réservé aux orphelins.

J'ai retrouvé avec plaisir les personnalités du 1er opus, touchantes, malmenées par la vie mais faisant face aux aléas de l'existence sans se dérober, ainsi que l'île de Lewis, véritable personnage à part entière, avec ses paysages, son climat et ses autochtones. Je trouve que le ton de ce roman est à la fois juste, simple et délicat.
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J'ai encore les yeux humides de la lecture de ce magnifique livre.
Les yeux troubles ne m'empêcheront toutefois pas de faire à chaud une critique de cet ouvrage.
C'est le 2e tome de la Trilogie écossaise de Peter May.
J'avais beaucoup aimé le premier, mais celui-ci est exceptionnel.
Tant par la qualité de l'écriture que par la force de l'intrigue.
J'y' ai même vu quelque chose de ressemblant avec Camilla Lackberg. C'est dire...
Un policier, certes, mais pas que.
Il s'agit d'amours, de destinée, de drames, de crapules, et de démence sénile, semblable à celle qui a emporté mon père il y a 10 ans à présent.
Saleté d'Alzheimer.
C'est ce "detail" qui m'a évidemment le plus touché.
Touchée je le suis car Mr May fait parler ce pauvre Tormod, le père de Marsaili durant tout le long du livre, et cela avec une admirable acuité et un réalisme hallucinant. Car il se rend compte de ce qu'il lui arrive, ces pertes de mémoire, ces flashs incompréhensibles, cette nostalgie récurrente, cette enfance détruite, et son amour pour Catherine.
Car oui, c'est un policier, mais avant tout un livre d'amour.
Ce qui est admirable c'est justement ce mélange des genres, amours et enquête criminelle, démence et passé redoutable, vengeance et vies gâchées.
Oui, j'ai adoré tout de ce livre.
J'en ai pleuré tant il est magnifiquement écrit.
Et bien sûr l'intrigue est menée de main de maître par Fin, qui n'est plus policier mais qui aide tout de même son grand amour Marsaili.
La fin est sublime et surprenante à la fois.
Un très beau et bon moment de lecture. Je m'apprête à lire le 3e tome, en espérant que j'aurai la même grande émotion à le lire.
Merci Monsieur May pour ce si beau livre.

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Quel livre ! Coup de coeur pour moi. Autant j'avais eu un peu de mal au début du premier tome, autant celui-ci, j'y suis rentrée dedans directement.

Logique, je connaissais déjà les protagonistes, leur histoire.

On retrouve Marsailli et son père… on va connaître l'histoire de ce père qui a la maladie d'Alzeihmer, la découverte d'un cadavre sur l'île de Lewis est liée à son histoire. Et on a va découvrir le tout au fil de l'histoire, une histoire très difficile basée ici aussi sur des faits qui ont existé (les homers).

Je vous recommande de ce livre mais c'est tout de même mieux de commencer par le premier tome ;).
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Comme dans le premier tome de "La trilogie écossaise", l'enquête policière à laquelle est confronté Fin est en filigrane avec l'histoire du père de son premier amour, Marsaili.

Celui-ci, en proie à un égarement sénile qui lui laisse entrevoir des lueurs assez fortes du passé, se voit soupçonné d'implication dans un meurtre commis environ 50 ans plus tôt, ceci en raison d'une similitude d'ADN. On a une belle originalité d'enquête à travers la volonté de Fin McLeod d'élucider un meurtre commis tant de décennies plus tôt.

Et ce sont donc les lumières vacillantes du passé qui éclaireront peu à peu cette recherche au sein d'un puzzle de tourbe et de sang.

Toujours de très prenantes descriptions des îles de Lewis et Harris, de cette nature sauvage de l'Ecosse, où, si l'océan tient beaucoup moins la vedette que dans le premier tome, les merveilles sauvages de cette nature gigantesque sont omniprésentes. Beaucoup de douleur aussi et quelquefois de réconfort, l'ensemble servi par une écriture magistrale qui nous invite à venir cueillir ces merveilleuses flowers of Scotland.
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4 syllabes pour qualifier ce deuxième tome de la trilogie ecossaise après l'excellent "l'ile aux oiseaux " : RE MAR QUA BLE tant par le descriptif et style qui vous fait voyager dans ces îles au nord-ouest de l'Ecosse ou visiter Edimbourgh comme si vous y étiez et vous ressentiez parfums , odeurs et embruns que par la construction avec une double narration qui vous entraîne pas à pas au coeur de l'intrigue vous rappelant l'interprétaion magistrale d'Anthony Hopkins dans The Father de Florian Zeller . A savourer jusqu'à la dernière ligne du dernier chapitre.
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Fin Mcleod revient pour la seconde fois sur son île natale, après avoir coupé les ponts avec sa vie antérieure à Edimbourg. La mort accidentelle de son fils Rob a sonné le glas de sa vie conjugale qui s'achève par une requête de divorce. Il a démissionné de la police, et pour l'heure, campe à proximité de la maison en ruines de ses parents, qu'il envisage de restaurer. Va-t-il, à la croisée des chemins de sa vie d'homme, opter pour un retour aux sources et s'installer définitivement à Lewis ?


A peine débarqué, un cadavre est découvert dans la tourbe, matériau qui permet une conservation parfaite des corps durant des siècles. Rapidement, une analyse adn relie le jeune homme mort dans les années 50 au père de Marsaili. L'histoire récente de l'île colle décidément aux semelles de Fin, le voilà une fois encore confronté aux fantômes du passé.


Marsaili, récente veuve d'Artair tente de reprendre des études afin d'assurer son indépendance alors que son père perd le contact avec la réalité, atteint d'Alzheimer. Celle qui a aimé Fin au premier regard, dès l'âge de 8 ans, ne lui a jamais pardonné de lui avoir brisé le coeur. Fin de son côté, regrette au bout du compte, d'avoir perdu la seule femme qu'il a aimée, la femme qu'il a chassée de sa vie par inconséquence et cruauté. Une perte qu'il s'est lui-même infligée. Vont-ils réussir à renouer un dialogue rompu depuis près de deux décennies ?


Mais l'urgence pour Fin et son ami Gunn, policier local, est de retrouver un assassin qui a tué 50 ans plus tôt. le père de Marsaili détient probablement la clef du mystère mais sa mémoire s'effiloche et se troue de plus en plus. Peter May livre un travail historique sur les exactions commises au nom de l'Eglise et de la charité chrétienne et nous invite à découvrir des arbres généalogiques torturés, aux branches ramifiées, de familles et d'enfants victimes de crimes restés longtemps impunis. Il éclaire une page révoltante de l'Histoire, effectue un travail de mémoire et donne la parole à ces oubliés des Dieux et des hommes.
Roman insulaire, sociologique, historique, ethnologique à la beauté tourmentée et mélancolique, L'homme de Lewis  est un grand roman.
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Je suis revenue bien vite dans l'île de Lewis, deux mois à peine après avoir lu 'The blackhouse', où j'avais rencontré Fin et ses amis d'enfance dans cette île du nord de l'Ecosse battue par les vents et les flots.

Fin est rentré à Glasgow, a finalement décidé de quitter la police, de finaliser son divorce, et le voilà de retour dans l'île.

Au beau milieu d'une tourbière, un cadavre vient d'être découvert. le tatouage d'Elvis prouve qu'il n'est pas d'origine médiévale comme  ceux découverts sur d'autres sites ... Et les blessures qu'ils porte montrent qu'il a été assassiné.

Une analyse ADN le montrera parent de Tormod Macdonald, le papa de Marsaili, l'amie d'enfance de Fin ...

Mais Tormod vient tout juste d'intégrer une unité spécialisée pour les malades d'Alzheimer, et si ses souvenirs sont bien vivants, il ne peut plus les partager.

Fin, entre deux réparations de la maison de ses parents, va prendre l'affaire en mains et réussira à reconstituer la triste histoire de Tormod.

Un roman presque huis-clos sur une île glacée, aux personnages attachants qui se sont un peu adoucis depuis le premier volet de cette trilogie ... 

Le troisième opus m'attend ...

A suivre ... 

  
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Second volet de la trilogie écossaise de Peter May, la lecture de cette trilogie m'a été conseillée par un ami babeliote, puisque j'avais apprécié, beaucoup, deux autres romans de cet auteur "Je te protégerai" et "l'île des serments".
Toujours sous un habillage policier, l'intrigue est construite impeccablement, s'efface régulièrement pour mettre au premier plan une histoire sociale extrêmement intéressante (sociale mais aussi religieuse, politique et culturelle, donc sociale). Une petite réserve sur l'intrigue policière, son aboutissement est légèrement cousu de fil... d'Ecosse. Mais qu'à cela ne tienne puisque le coeur de cet Homme de Lewis est de rapporter l'histoire tragique des "homers", ces enfants orphelins ou abandonnés, pris en charge par les institutions religieuses, puis pour certains, notamment les catholiques, transbordés dans les iles des Hébrides extérieures pour y être placés comme esclaves dans des fermes. Mais cela ne se passe pas au 17ème ou 18ème siècle. Non. Au 19ème siècle ? Non plus. Cela se passe jusque dans les années 1950. Ces jeunes écossais perdaient ainsi leur nom, leur langue.
L'Homme de Lewis est ainsi le récit des trois homers, deux frères et leur amie. Et le héros récurrent de la trilogie, Fin, va permettre qu'ils retrouvent leur propre histoire.
C'est remarquablement construit, j'ai beaucoup apprécié les parallèles et les croisements des mémoires (mémoire oubliée par la maladie, mémoire enfouie pour effacer la douleur, mémoire conservée dans le tissage, et mémoire retrouvée). L'écriture de Peter May est là très sensible.
J'ai beaucoup aimé évidemment l'atmosphère, les ombres et les lumières, les mouvements des cieux et des nuages, la pluie, les changements soudains des couleurs des paysages, la plume de Peter May est riche pour nous emmener ainsi marcher contre le vent sur ces terres étranges.
Un beau roman.
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