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Citations sur Les disparues de Shanghai (23)

La salle des inspecteurs était en pleine ébullition. Sonneries des téléphones, cliquetis des claviers, brouhaha des voix. Un nuage de fumée planait dans l'air comme une nappe de brouillard sur une rivière par un matin d'hiver. La condensation embuait les vitres. Margaret se dirigea vers le bureau de Li et Li partit à la recherche de Mei Ling au milieu du chaos. Quelqu'un l'attrapa par le bras. C'était l'inspecteur Qian, une liasse de papier à la main.
-On a la liste, Chef. ......On attend les mandat.
Mais Li était distrait.
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Le clou qui dépasse est le premier à recevoir un coup de marteau.
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Son homologue chinois s’approche en souriant du micro pour le premier des inévitables discours. L’Américain laisse ses yeux et son esprit vagabonder. Une énorme trémie les surplombe, son museau pointé vers la profonde tranchée ouverte au pied de l’estrade. Quand il baissera le levier, des tonnes de béton se déverseront de sa gueule dans les entrailles de sa future banque – fondation symbolique sur laquelle il bâtira une fortune sans précédent.
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Le diable est peut-être dans le détail, mais on y trouve aussi la vérité.
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Bien entendu, Shangai et Pékin se détestent. Pékin a le pouvoir, Shangai l'argent, et chacun jalouse l'autre. Mais pour moi Shangai l'emporte haut la main.
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De l'autre côté du terrain vague, un immeuble crème et marron était coiffé d'une énorme publicité au néon pour Mitsubishi. Si les Japonais n'avaient pas réussi à garder Shangai par la force, ils en faisaient maintenant la conquête par le commerce.
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Il aimait Margaret. Enfin, il le croyait. Même s'il manquait quelque chose à leur relation. Il ne savait pas exactement quoi. Etait-ce culturel ? Linguistique ? Il avait toujours été convaincu qu'il ne pourrait jamais se sentir chez lui aux Etats-Unis, et il attendait de Margaret qu'elle se sente à l'aise en Chine ? Il y avait chez elle une tristesse qui dressait une barrière entre eux ; il ne savait pas comment la briser.
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Elle se rappela l'étreinte de ses doigts sur son bras, et un léger frisson de peur la parcourut de la tête aux pieds.
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Elle se trouvait à Pékin quand le coup de téléphone bref et glacial de sa mère lui avait appris sa mort. Elle était restée un long moment assise sans bouger dans son minuscule appartement de l’université de la Sécurité publique, consciente du vide étrange qu’elle ressentait, troublée par son manque d’émotion. Elle n’avait pas revu son père depuis deux ans ; ils s’étaient juste parlé quelques fois au téléphone. Mais en se réveillant en larmes au milieu de la nuit, elle avait découvert la profondeur du chagrin qu’elle redoutait de ne pas éprouver.
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Comme les Davidiens ?
– Oh, Margaret, pour l’amour du ciel !
– Tu te souviens des Davidiens, n’est-ce pas ? Ceux que le FBI a massacrés à Waco. Femmes et enfants brûlés vifs. Je connais, j’ai travaillé comme assistante sur la plupart des autopsies.
– Ce n’est pas une comparaison juste, dit David, irrité.
– Voilà le problème. Les comparaisons ne le sont jamais. Les Chinois n’ont jamais connu de démocratie en cinq mille ans de civilisation. Comment peux-tu comparer la Chine et les États-Unis ?
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