Moi, je suis plutôt « chat ».
Et pourtant, je voulais savoir ce qu'était une vie de chien. Peter Mayle m'a renseignée en adoptant le point de vue d'un chien dans ce roman.
Ce chien raconte comment il a été sauvé par un couple d'Anglais (probablement Peter Mayle et son épouse, qui ont habité la Provence durant quelques années) alors qu'il venait d'être abandonné par son ignoble propriétaire.
Il nous conte sa vie de chien assez gâté, ses explorations dans la forêt ou dans la maison, ses démêlés avec les propriétaires de poules ou de chats, ses essais de séduction auprès de la gent humaine...
Tout cela sur un mode badin.
Mais bon, la sauce n'a pas pris, comme on dit. Ce chien appelle ses maîtres « La Direction », et n'a pas avec eux un rapport très affectif. Dommage.
Et puis il rajoute une couche d'humour, et à la louche, en plus. C'est trop, surtout qu'il ne se passe pas grand-chose dans cette vie de chien.
Peter Mayle est un écrivain qui m'avait happée dans ses démêlés avec les corps de métier français lors de son installation en Provence. Il avait raconté tout cela dans "Une année en Provence".
Bref, je passe vite à autre chose.
A une vie de chat ?
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Un livre qui porte bien son titre!
Le personnage principal et narrateur à la première personne est justement un chien. Né dans une portée de 12 chiots, la vie a été rude dès les premiers instants. Suit l'abandon de la mère, un maître brutal qui ne connaît pas la patience et chasseur par-dessus le marché. La première sortie de chasse fut un échec total si bien que ce chien tout jeune fut abandonné une seconde fois par le maître. Après une errance difficile, il rencontre une main charitable. Saura-t-il se faire aimer et pourra-t-il rester dans cette maison qui semble accueillante?
Un style humoristique sans commune mesure puisque tout est raconté de l'angle de vue du chien, qui sait parfois faire preuve de mauvaise foi disons le.
C'est amusant et bien mené. Pas de grande intrigue mais les amoureux des bêtes s'y retrouvent.
Une lecture divertissante.
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C'est léger, c'est drôle, ça ne mange pas de pain mais ça vaut quand même la peine d'être lu. C'est aussi (en plus) une gentille vision de la France par un Anglais. On passe un bon moment.
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