Je suis tombée sur
Mon doudou divin complètement par hasard, dans les rayons d'un supermarché.
Je connaissais
Katarina Mazetti grâce à son livre
le mec de la tombe d'à côté, alors je me suis laissé tentée une nouvelle fois. J'ai été tout d'abord attiré par la couverture ( une grenouille en or en position du lotus) et par le titre. La quatrième de couverture a renforcé ma curiosité.
Dans ce livre on trouve une journaliste en quête d'un bon article, des personnes en quête de foi absolue, des personnes en quête d'une foi universelle, des personnes qui voudraient une foi plus féminine, des personnes qui cherchent a se débarrasser de leur croyance et des personnes qui recherchent juste un moyen de vivre avec leur culpabilité.
Au départ, je suis m'était attachée au personnage de Wera (la journaliste) mais au fil des pages, c'est au personnage de Madeleine que j'ai donné ma préférence. Elle se révèle plus profonde, plus ouverte que ne le laissait penser le début du livre.
Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est d'abord le style. C'est écrit de la même que
le mec de la tombe d'à côté. Pour ceux qui ne connaissent pas, on a alternativement le pont de vue des deux personnages principaux ici Wera et Madeleine. Ensuite, j'ai aimé l'humour de l'auteur. Enfin, même si le livre n'est pas un ouvrage philosophique, j'ai aimé les réflexions que les personnages apportent sur leurs religions et leur spiritualités.
Deux points négatifs tout de même. Tout d'abord, j'ai trouvé le personnage de Wera trop moqueuse, pas assez professionnelle et pas ouverte d'esprit. C'est dommage parce que je pense que son enquête journalistique aurait pu être plus poussée par l'auteur; le deuxième point négatif est un autre personnage. Je n'ai pas compris la Dame en grise quand elle s'exprimait du coup je m'ennuyais pendant ces passages.
Globalement, j'ai trouvé que c'était un bon livre et je n'ai pas regretté mes achats.