44, Scotland Street

Je crois que le meilleur mot pour résumer ce livre c'est tout simplement délirant. Dans un cadre typiquement écossais, des personnages complètement loufoques vivent une aventure des plus bizarres. le tout enrobé d'un humour très british qui ne peut que nous plier en deux.
44 Scotland Street reste pour moi un très bon souvenir, un roman léger et agréable qui se lit facilement. Un petit bol d'air, qui nous emmène dans la merveilleuse ville d'Édimbourg, dans ses quartiers adorables habités par de purs écossais très spéciaux, dans ses galeries d'art et dans ses légendes populaires.
Vraiment, une jolie découverte !

Ces chroniques ont été publiées à l'origine sous forme de roman-feuilleton, et cela donne un charme fou à ces petites histoires de vie si drôles et si légères. Il en résulte en effet que les chapitres sont très courts, et que l'auteur n'a pas le droit de s'attarder dans le superflu s'il veut capter ses lecteurs, et surtout les garder. de plus, en général, un rebondissement clôt le chapitre, pour donner envie de lire la suite au prochain numéro. J'ai trouvé que l'auteur était plutôt habile dans cet exercice, et qu'il avait un humour pince-sans-rire très plaisant. Je me suis beaucoup amusée à la lecture de ces petites histoires, notamment au travers du personnage d'Irene, la maman de Bertie qui pousse son enfant vers l'excellence au détriment de son équilibre mental, ou encore via le personnage d'Angus Lordie, vieil excentrique, et de son chien Cyril, qui fait des clins d'oeil et boit de la bière. Un bon moment de lecture, et ce qui me ravit, c'est qu'il existe une suite (4 tomes en tout). Peut-être va-t-on enfin découvrir qui sont les deux mystérieuses autres colocataires de Pat, que nous n'avons pas vu de tout le roman ?
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Pat trouve un apartement en colocation en plein coeur d'Edimbourg, au 44 Scotland Street. C'est Bruce qui lui fait visiter et Pat n'arrive pas à le cerner ; il est si étrange avec son gel sur les cheveux, mais tellement beau.

Elle trouve aussi un emploi dans une nouvelle galerie d'art dont le gérant n'y connait rien en art et préfère passer le plus gros de ses journées au bar d'en face chez Big Lou. Jusqu'au jour où un étrange client veut absolument lui acheter à moindre prix une toile. le lendemain, la galerie est cambiolée, mais le tableau est toujours là.

Il y a aussi Domenica, l'étrange voisine qui a roulé sa bosse partout dans le monde et qui prend Pat sous son aile.

Et le petit voisin du dessus dont la mère veut faire un génie. Ainsi, à 5 ans, Bertie a-t-il appris le saxophone et l'italien parce qu'un jour, il a dit vouloir apprendre cette langue et cet instrument.



Au départ paru sous forme de roman-feuilleton dans une revue écossaise, le tout a été relié sous forme de roman.

Le rythme ne manque pas, ni les péripéties.

Un régal, on en redemande...


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Premier tome des "Chroniques d'Edimbourg"... que du bonheur et bon présage pour les tomes suivants.
On suit la vie pas forcement toujours trépidante des habitants de l'immeuble du 44 Scotland street, qui sont pour leur part majoritairement sympathiques !!!
Un très bon moment de lecture qui m'a fait pensé à la série d'Armistead Maupin et ses "Chroniques de San Franciso". On est en effet dans le même esprit, humour anglais en plus.

J'adore... à la maniere des chroniques de san Franscisco avec l'humour British. des chapitres courts et net. On reste dans l'attente de revoir un personnage... le temps de rentrer dans le suivant... toutes la série est à consommer sans modération.

Tout à fait rafraichissant et addictif ! Les personnages principaux, bien qu'un peu caricaturaux, voire absurdes pour certains, ont tous une personnalité très fouillée et unique. Ces chroniques témoignent de leur vie sociale et intime, tout en créant un certain décalage avec la réalité, par la "caricature" des portraits et les situations parfois burlesques dans lesquels les personnages évoluent. On est dans un autre monde, celui des Edimbourgeois, et en particulier dans le microcosme composé de certains des habitants du quartier de Scotland Street.
De plus, j'apprécie particulièrement l'idée de reprendre la forme des romans -feuilletons publiés dans les journaux des XIXe et XXe siècles, ici composée par les chroniques d'Edimbourg. Une bouffée d'air frais dans le monde de la fiction !