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3,48

sur 238 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
L'auteur de ce livre avoue s'être inspiré des Chroniques de San Francisco d'Aristead Maupin, il en produit un piteux pastiche. Publié en feuilleton dans The Scottsman, ces Chroniques d'Edimbourg ont pourtant connu le succès : 10-18 rassemble les 3 premiers tomes dans un gros volume et d'autres ont suivi car le 7e est déjà publié.

Pat, étudiante en année sabbatique (la 2e !), recherche une colocation et emménage dans l'appartement de Bruce, un beau mec très narcissique. On découvre peu à peu d'autres occupants de l'immeuble et surtout Bertie, le jeune prodige affublé d'une mère très envahissante et névrosée. Pat trouve un travail dans une galerie d'art dirigée (si peu !) par Matthew, jeune fils à papa mollasson et pas très doué. Ce volume est axé autour des émois de Pat, d'une improbable histoire autour de l'attribution d'un tableau et de l'analyse de Bertie.

J'ai pu croire l'espace d'un très court instant que ces chroniques tiendraient de la Vie mode d'emploi mais c'est juste une illusion, ce roman est plutôt à classer en chicklitt. Des personnages falots, une histoire qui tire à la ligne et qui se traine, un style (ou la traduction ?) assez plat… pas grand chose pour me plaire. Les personnages de Maupin incarnaient un style de vie, une époque et n'étaient pas tristement ordinaires ; ici, il n'y a que des bourgeois, à peine bobos. J'aurais sans doute dû m'esclaffer lorsque Bruce se questionne sur l'importance du slip avec le kilt, mais je ne suis pas sensible à ce genre d'humour. J'arrête à la fin de ce volume, et j'ai eu du courage d'aller au bout.
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J'ai voulu lire ce roman parce que j'adore les enquêtes de Mma Ramotswe et je voulais voir ce que donnaient les autres univers de l'auteur.
Je n'ai pas été emballée. Je préfère nettement son univers africain, plein d'humour, de nonchalance, de phrases bien senties.
Les personnages sont toutefois très intéressants, qu'il s'agisse de Bruce, le jeune homme narcissique, ou Irene, la mère de Bertie, enfant doué et éreinté par sa mère, et tous les autres.
Mais il manque ce petit quelque chose qui donne un charme indéniable aux romans de Mma Ramotswe.

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L'histoire, donc, de ce premier tome est simple, simplissime même: à travers les pérégrinations de Pat, personnage principal, on assiste à un chassé-croisé de certains habitants de l'immeuble, sis 44 Scotland Street, Édimbourg. A vrai dire, je serais directe, j'avoue que je n'ai pas été convaincue ni par les personnages et leurs interactions, ni par la trame du récit en arrière plan. Et cela même si je me suis effectivement plongée sans problème dans l'histoire, car elle n'est ni difficile ni ennuyante à suivre, mais tristement banale et plate. Pat pense découvrir une oeuvre originale d'un célèbre peinte écossais, l'enjeu sera de savoir s'il s'agit effectivement d'une peinture authentique ou non. L'auteur laisse cette question en suspend tout le long du roman, laquelle par ailleurs trouvera sa réponse en toute fin du livre. Mais ce récit est, à mon point de vue, totalement désservie par la fadeur et la superficialité des personnages, sans parler  de la platitude de leur psychologie. le personnage de Pat, totalement creux, n'a su réveiller ni ma sympathie, ni mon antipathie, tout au plus quelques pointes d'agacement. Ce qui me vient en premier lieu c'est sa rencontre avec Bruce qui se fait sous le signe du dédain, aussi bien d'un côté comme de l'autre, et c'est cent pages plus tard qu'elle en tombe amoureuse (!) pour finir par s'apercevoir, encore cent autres pages plus tard, que finalement, non, après tout, il n'est pas si bien que cela (!!). Je veux bien me dire que les certaines personnes peuvent être extrêmement versatiles dans leurs relations amoureuses mais qu'un garçon dont elle se rend clairement compte qu'il est totalement imbu  de lui-même et, qui plus est, paraît complètement inintéressant puisse finalement être l'objet de son amour m'a paru très peu crédible.  Cette relation aurait méritée d'être plus travaillée ou tout  du moins la psychologie de Pat, afin de mieux percevoir et comprendre les éléments de son double volte-face. Bruce, quant à lui, reste le garçon superficiel, idiot même, constamment décrit comme tel tout au long de la narration. Je dirais, ironiquement, qu'au moins, cela évite d'avoir à creuser ce personnage-ci. Mathew, le propriétaire de la galerie, restera ce garçon fade, gentil, lisse sans vraiment aucune personnalité propre. Domenica, la voisine de pallier riche et sympathique, reste à  mes yeux le personnage le plus réussi car elle amène un brun de folie et de fraîcheur. Malheureusement, encore une fois, je déplore qu'elle n'apparaisse que ponctuellement et que son personnage manque également de consistance. Globalement, à mon sens, tout manque de nuance: les éléments narratifs, les personnages, les descriptions ne sont que survolés. J'aurais vraiment aimé une approche plus en détail d'Édimbourg, une immersion réelle dans le concret mais, malheureusement, cela n'a pas été traité autant que l'on aurait souhaité. Certains éléments narratifs pêchent également par manque de cohérence: quid de l'importance des deux colocataires de Bruce et Pat, qui n'apparaissent jamais?
           Mais tout n'est pas si noir que cela: le récit fait parfois preuve d'une dimension corrosive qui n'est pas sans saveur. Je pense en particulier à la critique sous-jacente qui est faite de la psychanalyse à travers le personnage d'Irene et son approche de l'éducation, quelque peu particulière, de son fils Bertie. Qui plus est, les scènes de thérapie auprès du Dr Fairbairn, véritable imposteur en puissance,  en deviennent cocasses tant l'écart entre le ridicule de la situation (thérapie d'un enfant de 5 ans) et le sérieux du Dr (qui tente de trouver une explication grotesque – et faussement psychanalytique – à l'intérêt de Bertie pour les ours et les trains) est grand. Enfin, La critique sous-jacente des Tories, parti conservateur, est tout aussi délectable, comme le démontre  la scène du bal (extrait ci-dessous)  à laquelle participe seulement les organisateurs et leurs quatre invités, qui est totalement ubuesque.
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Présenté comme une adaptation d'un roman feuilleton narrant les "aventures" quotidiennes de personnages d'un immeuble, ce roman - trouvé dans un arbre à livres - m'avait vraiment donné envie! Au final, j'y ai bien retrouvé l'esprit d'un roman feuilleton mais hélas les histoires et les personnages m'ont un peu déçu !
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Impossible de m'attacher aux personnages, au bout de 100 pages, ça fait bien long... Quel dommage. J'avais pourtant adoré cette forme de narration avec Maupin, ici, c'est beaucoup plus difficile. Peut-être que j'arriverai à le terminer un jour, mais ce ne sera pas pour tout de suite.
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Dans sa préface, l'auteur déclare d'emblée que l'idée d'une chronique lui est venue lors de sa rencontre avec Armistead Maupin qui s'est rendu célèbre avec les Chroniques de San Francisco. On a vraiment l'impression qu'il a poussé l'adaptation très loin que la traduction française
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C'est sympathique, certains personnages sont vraiment plaisant à suivre mais je reste quand même sur ma faim. Il manque quelque chose, je trouve l'histoire parfois trop superficielle.
Je poursuis avec le 2eme tome pour voir si cette impression se confirme.
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Bof, bof, bof ! J'ai voulu le lire en anglais pour ne rien perdre de ces chroniques écossaises mais je me suis beaucoup ennuyé quand même. Lecteurs, passez votre chemin !
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Au 44 Scotland Street, nous faisons d'abord connaissance avec Pat, une jeune femme en 2ème année sabbatique (mon rêve…) et qui vient visiter un appartement en colocation. C'est là qu'elle rencontre Bruce, jeune homme séduisant, imbu de sa personne mais dont elle ne peut s'empêcher de tomber amoureuse. Dans l'immeuble, elle croise également Irene et son fils Bertie, enfant précoce obligé de parler italien, de jouer du saxophone alors qu'il rêve de rugby et de trains. Pat se lie d'amitié avec une autre locataire, Domenica, anthropologue et aventurière des tunnels sous-terrains d'Edimbourg. Beaucoup d'autres personnages croiseront le chemin de Pat : Matthew, propriétaire d'une galerie alors qu'il ne connaît rien à l'art, Big Lou, la barmaid dévoreuse de livres après le rachat d'une librairie, Angus Lordie l'excentrique amateur d'art aux dents en or.

Ce sont des tranches de vie de tous ces personnages et bien d'autres que nous conte Alexander McCall Smith. Inspiré par “Les chroniques de San Francisco” de Armistead Maupin, l'auteur écossais décide de faire un pendant édimbourgeois. il publie son récit sous la forme du roman feuilleton dans un quotidien, d'où un livre qui se découpe en courts chapitres.

La vie au 44 Scotland Street est traitée avec beaucoup d'humour et de légèreté. Les personnages sont bien dessinés, bien caractérisés malgré leur nombre. Certaines scènes sont très réussies comme celle du bal organisé par le patron de Bruce dans un hôtel de luxe. Seulement six personnes sont présentes à ce bal, dont Bruce parti de chez lui en oubliant de mettre un slip sous son kilt ! (peut-être est-ce lui qui a posé pour le logo du mois écossais…) Une intrigue autour d'une oeuvre d'art (un Peploe ?) occupe un certain nombre de personnages et permet de se raccrocher à un fil narratif courant tout le long des chroniques.
44 Scotland Street” est un livre plaisant mais dans lequel je me suis ennuyée par moments. le papillonnage constant entre toutes les personnages même les plus secondaires, m'a un peu lassée. Je n'avais pas envie de les connaître tous (par exemple je me fichais pas mal de la famille du patron de Bruce) et aurais préféré que l'auteur se concentre sur les principaux. Vers le milieu du livre, j'ai été frustrée de passer 100 pages sans Pat à laquelle je m'étais bien attachée. Mais je n'oublie pas que ces courts chapitres étaient destinés à une publication quotidienne, ce qui devait éviter la lassitude.
44 Scotland Street” est un divertissement tout à fait sympathique malgré une trop grande galerie de personnages qui alourdit le rythme. Si je lis la suite, je me contenterai d'un ou deux chapitres par jour pour retrouver l'effet roman feuilleton.
Lien : http://plaisirsacultiver.unb..
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Pas trop désagréable à lire, mais pas vraiment intéressant... Méthode éprouvée du roman feuilleton, plus supportable que les Chroniques de San Francisco de Armistead Maupin et moins trash que Doggy Bag de Philippe Djian. Mais cette lecture n'apporte vraiment rien. On peut s'en passer !
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