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sur 238 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'ai déniché 44 Scotland Street, premier tome de la série du même nom écrite par Alexander McCall Smith en VO, et j'ai fini par me lancer pour mon club de lecture, très en avance, car la lecture en anglais est toujours un peu plus lente chez moi.

Les chroniques commencent lorsque Pat, jeune femme au début de la vingtaine, vient visiter un appartement au 44, Scotland Street. Bruce, seul colocataire présent, lui fait visiter et elle accepte d'entrer dans la colocation. Nous découvrons rapidement que Bruce est géomètre et que Pat va travailler dans une galerie d'art, avec un homme prénommé Matthew. Au 44 vivent aussi Domenica, la soixantaine, et une famille composée d'Irene, de Stuart et du petit Bertie. Tout ce petit monde vit sa vie et nous en découvrons des pans au fur et à mesure de la lecture.

Je n'ai vraiment pas aimé ce livre. J'aimais beaucoup l'idée de chroniques d'Édimbourg, ça avait l'air tellement sympa ! J'ai adoré cette ville et les gens que j'y ai croisés n'étaient absolument pas – Dieu merci – comme ceux de ce roman. Alexander McCall Smith a souhaité faire des chroniques, avec une sorte de fil conducteur, une trame qui est en fait le 44 Scotland Street. Tous les personnages peuvent être reliés à ce lieu. Il y a également une sorte de petite intrigue à propos d'un tableau. Mais rien, rien du tout de passionnant. Je me suis ennuyée à mourir pendant toute ma lecture, qui m'a pris plusieurs semaines, alors que je suis en vacances. Ça veut tout dire. Son but aussi, il me semble, était de peindre un portrait amusant, un peu cliché des bobos d'Édimbourg. Sûrement ce genre de personnes existe, on a les mêmes dans toutes les grandes villes de France (et même les pas si grandes). C'est un cliché qui se vérifie, c'est vrai. Mais franchement, est-ce la peine de dépeindre tout le monde comme ça ? Autant de personnes insupportables réunies dans un même environnement ? Je ne vois pas l'intérêt. Ce livre n'a eu pour moi aucun intérêt. Heureusement que je connais déjà Édimbourg et que je sais que la représentation qui en est donnée est faussée, parce que sinon je ne voudrais même pas y aller.

Parlons un peu de ces personnages, tiens. Pat n'est pas trop horrible. Elle se cherche, n'est pas méchante, se laisse aller à ses émotions, essaie de devenir adulte. Mais il faut bien admettre qu'elle n'est pas très passionnante. Sa relation avec son père est mignonne, mais voilà, pas de quoi en faire un cake. Bruce est l'insupportable n°1. Narcisse, c'est lui. Ducon, Dugland, c'est lui. Monsieur-je-sais-tout-mieux-que-tout-le-monde se ridiculise à tout bout de champ. Domenica est déjà plus sympathique et un peu plus intéressante, mais l'auteur en a trop fait. Elle a tout vu, elle connaît tout, a toujours le bon mot. Bref, elle n'est pas croyable. À la limite, Angus, Cyril et Matthew sont les plus sympathiques de l'histoire, encore que Matthew ne fasse pas très « authentique ». Bertie m'a sincèrement plu aussi, petit garçon vif et plein d'entrain, étouffé dans son envie de vivre son enfance. Irene, elle mériterait de passer par la fenêtre, tout simplement. Stuart est à peine entrevu mais semble insipide. Je passe sur les Todd et autres riches trous-du-cul.

Mince, je suis vraiment dure. Mais voilà, je perds rarement mon temps à ce point sur un livre. J'y ai passé une dizaine d'heures. Je n'ai pas lâché, j'ai vraiment eu envie d'abandonner mais je suis allée jusqu'au bout car je pense que c'est la moindre des choses de lire un truc que quelqu'un s'est échiné à écrire. Donc surtout, retenez bien ceci : 1° Ne jamais lire 44 Scotland Street ; 2° Visiter Édimbourg.
Lien : http://sans-grand-interet.co..
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Je n'ai pas aimé. Je n'irai pas dire que c'est une déception, parce que je n'attendais rien de ce livre mais c'est quand même pas loin. Certaines choses m'ont quand-même un peu plu mais pas suffisamment avec le recul.

L'histoire se passe en Écosse, à Édimbourg, dans un quartier tranquille mais branché de cette ville et plus particulièrement au 44 Scotland Street et ses rues proches. Pat commence une 2ème année off, on sait peu de chose de la première année mais elle ne semble pas s'être bien passée, elle cherche donc à rebondir, et dans le souhait de s'émanciper un peu de sa famille, elle prend une colocation au 44 Scotland Street. Pour le moment, elle est uniquement en coloc avec Bruce, un jeune homme, deux autres personnes font parti de la coloc mais ils ne sont pas présents actuellement.

Pat est jeune et "se cherche", elle a la chance d'avoir trouver un travail pas très loin de son logement, cependant, elle est surprise de la façon dont elle a été embauché et même se demande bien comment elle va occuper ses journées ! On a peu de renseignement sur Pat finalement. Je ne me suis pas vraiment attachée à elle. Elle aurait pu être touchante par son côté paumée, mais elle a fini par m'agacer. Peut être est-ce de n'avoir pas vraiment de billes pour la connaitre, on se demande ce qu'il lui ai arrivé mais on a aucune piste, aucun élément. Au début du livre, ça a été mais plus je lisais plus son comportement m'a agacé, elle tombe dans le schéma qu'on voyait venir comme le nez au milieu de la figure… ça m'a beaucoup saoulé.

Le lecteur découvre plein de personnages, une belle galerie de caractères et de personnes différentes (ça c'est le point positif), Bruce, narcissique et prétentieux, il n'est pas complètement idiot mais son univers tourne autour des apparences, des faux semblants, du rugby et des filles… Bref, le type de gars macho qui m'est très antipathique. Je l'ai trouvé superficiel, creux et arrogant. On a aussi le patron de Bruce, Todd et sa femme, encore des personnages pour qui les apparences ont plus de poids que le reste. Dans le série des boss, on a celui de Pat : Matthew, le bon à rien, fils à papa, qui rate tout ce qu'il entreprend, paresseux et sans force de caractère. Et puis d'autres locataires du 44 Scotland Street, Irène, la mère de Bertie, 5 ans, enfant surdoué. Irène est horripilante, insupportable, prétentieuse, hautaine et snob. Je crois que c'est le personnage que j'ai le plus détesté du livre. Elle est convaincue qu'elle fait tout pour le développement et le bien être de son fils, or, on a beaucoup beaucoup de mal à être d'accord avec elle, ses idées et son comportement. Son mari ne vaut guère mieux. Dans l'immeuble, Pat fait la connaissance de Dominica, une femme de 61 ans, mais loin de la vieille chiante, elle vive et enjouée, elle a ses petites manies mais elle est tellement sensée ! Anthropologue, elle a souvent des remarques justes et pleines de bon sens. Et puis pas loin du travail de Pat, il y a Lou, une jeune femme qui tient un bar (une ancienne librairie reconvertie). Lou cherche à s'instruire, beaucoup, elle a gardé tous les livres de la librairie et les lit ! Et il y a encore d'autres personnages plus ou moins important dans l'histoire.Bref, vous le voyez, une grande et belle galerie de personnages ! Mais je peux compter sur les doigts d'une seule main les personnages que j'ai aimé suivre ou que j'ai apprécié. Beaucoup de personnages, sont insupportables et c'est un peu à qui le sera plus que l'autre ! Un ou deux évoluent. Pas toujours dans le sens qu'on voudrait (Pat par exemple) ou bien on découvre une personnalité un peu "moins pire" que prévu (je pense à Matthew).

J'ai lu 200 pages en une journée, soit la moitié mais il ne se passe pas grand chose finalement, ou bien on apprend plein de choses sur des personnages horripilants, ce qui fait que j'ai eu beaucoup de mal à lire l'autre moitié. Alors que j'aurai pu le lire en une deuxième journée, je l'ai trainé encore 3 jours… Je n'ai apprécié les passages que sur Lou et Dominica qui a leur façon m'ont plu ou touchée. Et heureusement qu'il y avait ces deux femmes sympathiques parce que j'aurai peut-être abandonné ma lecture. Pas que ça soit mauvais mais ce n'est vraiment pas ma tasse de thé. Il n'y a que l'humour de l'intrigue de fin qui m'a emballée, le reste, je me suis ennuyée… Heureusement, les chapitres sont courts (il s'agit de chroniques publiées tous les jours dans un journal), et ça se lit facilement. le principe de chroniques est sympathique mais je crois que j'aurais préféré lire ça au jour le jour dans le journal plutôt qu'en livre… Et puis ce roman ne m'a pas vraiment fait voyager, je ne peux pas (à part quelques peintres écossais) dire que j'ai appris / retenu grand chose, pas un monument, une architecture, … rien que je puisse citer. Pour moi, ça s'adresse à ceux qui y vivent ou connaissent parce que sinon… A la rigueur, je suis intriguée par l'opposition régulièrement faite entre Édimbourg et Glasgow, à part ça… Bref, je n'ai pas aimé, je me suis ennuyée et je n'ai pas envie de continuer (il existe au moins 3 tomes en plus). Je ne trépigne pas d'impatience pour ce que va faire Pat, vivre Bertie… Peut être que je suis passée à côté de certaines choses parce que je n'ai pas rit. Comme indiqué, seule la péripétie de la fin m'a fait sourire ^^

Concernant l'histoire… Il s'agit de suivre les personnages et il y a une "sous-intrigue" concernant un tableau de la galerie d'art de Matthew. C'est cette sous-intrigue qui m'a accrochée le plus, j'avais envie de savoir où ça allait mener. Mais c'est quand même long à venir, à se développer…Un personnage est lié à cette intrigue secondaire : Angus Lordie, un peintre excentrique mais très sympathique (ça nous fait 3 persos que j'ai aimé!). La "chute" m'a bien surprise et m'a bien plut ^^

Bref, au final, une histoire assez peu mémorable, vite lu (enfin si on accroche), vite oublié pour ma part… Et pas suffisamment creusée ou drôle pour que je poursuive. Une lecture détente, oui, c'est bien pour l'été mais …. pas pour moi quoi ^^ L'auteur aura peut être droit à une seconde chance mais pas de suite et avec complètement autre chose, je pense.
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Et bien, j'ai trouvé ce livre tellement inintérressant et pas spécialement bien écrit que j'ai décidé d'arrêter là, la perte de temps.
Je ne lierai pas ce livre en entier, il en vaut, en ce qui me concerne, pas la peine.
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Nul...même pas drôle...des personnages creux et antipathiques...Et l histoire, mon dieu...insipide et sans intérêt. C est bien simple, Il ne se passe rien.
Que tous les aficionados des Chroniques de San Francisco , passent leur chemin...il n y a rien à voir avec ce nanar à la sauce écossaise...Et je pèse mes mots.
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Ce roman a été « vendu » comme étant dans la lignée des Chroniques de San Francisco d'Armistead Maupin. Quelle publicité mensongère ! Il vaut largement mieux lire l'original qu'une pâle copie qui ne lui arrive pas à la cheville. Et pourtant, j'adore Alexander McCall Smith lorsqu'il raconte les aventures de Mme Ramotswe détective. Je l'aimais déjà un peu moins dans les aventures d'Isabel Dalhousie, mais alors là, c'est pire que tout ! La critique est sévère, à la hauteur de la déception quand j'ai lu ces chroniques où se croisent Pat, son colocataire, sa voisine, son boss, autant de personnages pas spécialement attachants, à la différence de ceux de A. Maupin. Je cherche encore la « savoureuse galerie de portraits » dont nous parle l'éditeur en 4ème de couverture…
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Perte de temps, inintéressant.... Ennuie... Il ne se passe rien ou pas grand chose. Dommage
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"Les "Chroniques de San Francisco", version Edimbourg", j'avoue, c'était alléchant.
Sauf que... Des personnages sans relief, tous plus détestables les uns que les autres, des clichés à foison, un rythme...quel rythme?, des intrigues médiocres, des enchaînements prévisibles...
Bref, on s'ennuie ferme au 44 Scotland Street!
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Présenté ainsi, le chassé-croisé de tous ces personnages, pourrait être intéressant ....mais j'ai terminé ce livre sans vraiment m'être attachée à aucun des personnages. les chapitres très courts (trois à quatre pages) se croisent sans réél lien ....et je suis restée sur ma faim. Je n'ai pas ressenti l'ambiance écossaise... l'auteur décrit les situations comme si la narrateur était juste une caméra à l'épaule des personnages, sans s'attarder sur d'autres éléments.
je ne pense pas que je lirai les deux autres tomes.
J'ai l'impression d'une pale copie des "chroniques de san francisco" de Maupin (que j'avais adorées).
Bref, déçue.
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