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Chroniques d'Édimbourg (Alexander... tome 2 sur 12

Elisabeth Kern (Traducteur)
EAN : 9782264049650
432 pages
10-18 (04/06/2009)
3.77/5   111 notes
Résumé :
La vie poursuit son cours au 44 Scotland Street. Si Pat Macgregor partage toujours son appartement avec l'insupportable Bruce, les sentiments qu'elle avait pour lui appartiennent bel et bien au passé.

Pendant que celui-ci se remet d'une rupture et d'un licenciement en s'admirant devant la glace, la jeune femme, bien décidée à élargir son horizon, accepte une surprenante invitation... à un pique-nique nudiste !

Un étage plus bas, Berti... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Ce second tome est meilleur que le premier. La psychologie des personnages y est beaucoup plus approfondie. On découvre un peu mieux tous les habitants de cet immeuble situé au 44 scotland street et notamment le personnages de Bertie, qui élabore des stratégies d'opposition à sa mère très construites pour son âge. On ne peut qu'espérer que l'heure de la vengeance de Stuart sur la vie ait sonné, au plus grand bonheur de son fils face à cette mère qui ne vit qu'à travers les livres de psychologies. La fin du roman ramène cette dernière à plus d'humanité.

De con côté, le personnage de Pat évolue avec humanité au sein de son groupe d'amis et de connaissances. Elle se détache du personnage de Bruce décidément imbuvable et l'on découvre la personnalité de son jeune employeur qui loin d'être le jeune loser que l'on pouvait supposer s'avère en fait un personnage on ne peut plus sincère. La voisine mac Donald et Angus sont des personnages tout en truculence et ils apportent une délicieuse touche d'humour très britannique ou écossais comme vous préférez. L'histoire du Pétrus ou l'aventure à la limite de l'absurde dans un Glasgow de pègre amènent une touche de loufoquerie.

Un seul bémol : les mémoires de Dumbarton sont destinées à nous faire rapidement comprendre à quel point ce personnage peut être insipide. Il est le bouche trou que la haute société se plait à inviter dans les occasions où il manque quelqu'un et s'avère être foncièrement rasoir. L'auteur nous le décrit comme tel, mais du coup ces passages sont aussi assez fastidieux et nuisent un peu au rythme de la narration.

A la fin de ce tome, on comprend que le 44 scotland street, c'est fini ! Et face à un épisode qui se clôt, on se demande si l'auteur saura rebondir et maintenir l'intérêt pour cette histoire : à suivre.
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Dans mes goûts littéraires, il y a les livres d'auteurs britanniques et plus particulièrement ceux qui reflètent la vie là-bas, les personnalités et l'humour britannique.

Je me suis donc lancée dans les chroniques d'Edimbourg d'Alexander McCall Smith.

Après avoir lu et apprécié "44 Scotland Street", il était naturel que je lise la suite.

Comme pour le premier livre, je n'ai pas été déçue par ces chroniques même si parfois je les ai trouvées un peu longuettes.

Dans le premier livre, j'avais aimé retrouver chaque jour les différents personnages et je m'y était attachée: Bertie le pauvre enfant poussé par sa mère, Pat qui se cherche dans sa seconde année sabbatique mais qui est épaulée par son papa, psychiatre. Il y avait le narcissique Bruce et les 2 excentriques personnes âgées qui aident Pat dans son cheminement. Il y avait le "looser" Matthew qu'on aurait aimé voir évoluer.

Eh bien, justement, le Matthew a évolué, ainsi que certains personnages (je n'en dévoilerai pas plus ;-) ) et c'est justement cela que j'ai beaucoup apprécié dans ce second livre, voir le cheminement des personnages. Il n'y a que Bruce qui reste ancré dans son narcissisme mais cela est le principe même du narcissique.

Le troisième livre est sur ma liste de livres à lire. Je vais essayer de ne pas tarder pour ne pas perdre le fil!
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Le premier m'a tellement plu, que j'ai dévoré le second. A raison car il est sublimissime et kiltissime (évidemment !). Les personnages sont approfondis, l'humour toujours corosif et l'on passe moins d'un personnnage à un autre.
Alexander McCall Smith s'attarde davantage sur chacun d'entre eux pour les apprivoiser et essayer de les comprendre. Même l'affreuse mère de Bertie, qui oblige ce pauvre gamin à porter une salopette couleur framboise (et non pas rose, hein, framboise !). Même l'affreux Bruce qui se lance dans le vin sans savoir distinguer un Bordeaux français d'un vin australien.

J'ai particulièrement apprécié la petite escapade à Glasgow en train avec Bertie et son père, la rencontre improbable avec un Irlandais mafieux, Lard O'Connor, fan du Celtic Football Club (club qui existe réellement depuis 1888 et fut fondé par des Irlandais). On apprend dans ce roman que le regard de certains "Edimbourgiens" sur les "Glasgowiens" est assez féroce : les habitants de Glasgow seraient des bandits et la spécialité de la ville serait la barre de Mars frite ! Glasgow c'est la ville métallique, la ville au passé industriel. Et l'accent, je ne vous en parle même pas... L'aperçu donne aussi quelques idées de visites de musées.

Un deuxième tome plein de belles surprises qui font se jeter sur le troisième
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Autant j'ai apprécié le 1er tome "44 Scotland Street, autant je suis particulièrement déçue par ce deuxième...
Seules les parties concernant Bruce et sa nouvelle affaire, bancale, de vente de vins et Bertie et sa famille m'ont amusée. La rebellion tant attendue de Stuart envers Irène est très bien mise en scène. Les nouveaux compgnons de classe du petit Bertie sont eux aussi croustillants, pour ne citer que Tofu, fils de végétaliens, adepte de l'échange de bons procédés.
La petite intrigue autour du tableau, que proposait le 1er tome, n'a pas de successeur dans le second et je dirais qu'il manque alors quelque chose qui accroche. L'histoire de Pat et des naturistes est plate au possible, Domenica est quasi-absente sauf à a fin et on ne comprend pas trop pourquoi...Big Lou et son vieil amoureux resurgissent d'un coup, un bref coucou et puis s'en vont...

Bref, je me suis ennuyée et j'ai eu une impression de livre décousu, d'histoires sans fin et sans intérêt...
Juste parce que j'aime bien le personnage de Bertie, je me lancerai probablement dans la lecture du 3ème opus, qui me semble lui être quasi dédié.
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Alors que ma première lecture de cette série remonte à 18 mois, j'ai retrouvé tout de suite mes pantoufles qui m'attendaient au 44 Scotland Street !
Voici les dernières nouvelles de ce petit coin d'Edimbourg : Bruce est toujours aussi agaçant, sûr de lui et de ses compétences, autant à séduire qu'à vendre du vin à des clients s'y connaissant davantage que lui. Pat tente de faire la connaissance de Peter, étudiant sympathique, enfin, surtout beau garçon, dont le seul défaut visible est de lui avoir été présenté par Domenica, sa voisine. Matthew, le fils à papa propriétaire de galerie, a bien du mal à accepter que son père veuf ait une amie. le petit Bertie, en plus de la nouvelle école qu'il commence à fréquenter, doit accepter sans rechigner les leçons d'italien, de saxophone et la thérapie avec l'inquiétant Dr Fairbairn, alors qu'il préfèrerait jouer au rugby ou prendre le train !
D'autres personnages viennent les rejoindre, en chroniques courtes et pleines d'humour, telles qu'elles ont été publiées d'abord dans The Scotman. Chacun évolue, avance dans la vie, mon préféré dans ce volume est Bertie, avec son mélange de vivacité et d'ingénuité, ses réflexions au sujet du Dr Fairbairn et de sa mère, ses rares sorties avec son père… Les situations sont parfois un peu attendues, mais finissent souvent par se dénouer d'une façon qui l'est moins. J'ai trouvé ce roman facile à lire, même en VO, et ai eu vraiment plaisir à passer d'un personnage à l'autre, et à voir certains d'entre eux s'étoffer dans ce deuxième roman.

Lien : http://lettres-expres.over-b..
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Cette conclusion la déprimait, mais il fallait se rendre à l'évidence: certaines relations n'étaient faites que d'attirance physique, quels que fussent les efforts que l'on déployait pour les anoblir. En fin de compte, la raison pour laquelle une personne restait avec une autre pouvait être une chose aussi dérisoire que la forme de son nez.
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Et il était également de l'histoire ancienne dans le coeur de Pat, qui s'était totalement remise du bref état de dépendance amoureuse dans lequel il l'avait un temps plongée. Comment ai-je pu ? s'était-elle demandé, accablée. Question à laquelle un latiniste aurait pu répondre par "amor furor brevis est" : l'amour (comme la colère) est une aliénation passagère. Une observation très prosaïque, mais qui, comme beaucoup d'autres, se révélait juste. Et l'on aurait pu ajouter : si l'amour est aliénation, il est aussi désolation et parfois même dévastation.
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Autant j'ai apprécié le 1er tome "44 Scotland Street, autant je suis particulièrement déçue par ce deuxième...
Seules les parties concernant Bruce et sa nouvelle affaire, bancale, de vente de vins et Bertie et sa famille m'ont amusée. La rebellion tant attendue de Stuart envers Irène est très bien mise en scène. Les nouveaux compgnons de classe du petit Bertie sont eux aussi croustillants, pour ne citer que Tofu, fils de végétaliens, adepte de l'échange de bons procédés.
La petite intrigue autour du tableau, que proposait le 1er tome, n'a pas de successeur dans le second et je dirais qu'il manque alors quelque chose qui accroche. L'histoire de Pat et des naturistes est plate au possible, Domenica est quasi-absente sauf à a fin et on ne comprend pas trop pourquoi...Big Lou et son vieil amoureux resurgissent d'un coup, un bref coucou et puis s'en vont...

Bref, je me suis ennuyée et j'ai eu une impression de livre décousu, d'histoires sans fin et sans intérêt...
Juste parce que j'aime bien le personnage de Bertie, je me lancerai probablement dans la lecture du 3ème opus, qui me semble lui être quasi dédié.
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Le moment était venu de faire le point... même si aucun de ceux qui vivaient sous le toit du 44, Scotland Street ne le savait. S'ils avaient réfléchi à leur situation, sans doute eussent-ils constaté qu'ils se trouvaient à un carrefour, au sens métaphorique du terme.
Irène et Stuart Pollock, parents de Bertie, le petit surdoué de cinq ans, auraient pu s'apercevoir - mais tel n'était pas le cas - que leur mariage n'allait nulle part - à supposer que les mariages fussent censés aller quelque part, bien sûr. Il existe beaucoup de gens heureux en ménage qui ne manifestent aucun signe de mouvement, dans quelque direction que ce soit ni vers l'avant, ni vers l'arrière, ni même à droite ou à gauche. Ces personnes-là sont souvent très satisfaites de leur sort, peut-être parce qu'elles ne se rendent pas compte qu'elles ont pris la direction dans laquelle nous allons tous : vers le bas.
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Et quel mal y a-t-il à juger, je vous prie ? se récria Domenica avec indignation. Cela me met hors de moi d'entendre les gens dire : il ne faut pas juger ! Ce genre de philosophie morale ne dépasse pas le niveau d'un mauvais feuilleton australien. Si l'on ne portait pas de jugements, comment pourrait-on avoir un point de vue moral dans notre société ? Nous n'aurions pas la moindre idée de ce que nous valons. Tout discours rationnel sur ce qu'il convient de faire ou de ne pas faire serait aussitôt disqualifié. Non, quoi que vous fassiez, ne tombez pas dans ce piège absurde pour esprits faibles. Ne soyez pas trop critique, si vous voulez, mais restez toujours -toujours - prête à juger. Sinon, vous traverserez la vie sans jamais savoir ce que vous pensez.
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