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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est sept ans plus tard qu'on retrouve nos héros. On vit des moments très forts avec eux. On fait aussi la connaissance du personnage Robin qui joue un rôle très important.

Je n'oublierai pas l'écriture incroyable de l'auteur Robert R. McCammon et je me souviendrai surtout de nos protagonistes préférés. L'histoire est très fluide, on se croit aussi au cinéma car plusieurs images se forment dans notre imaginaire. Les sous-titres sont attrayants. La page de couverture est superbe. On suit bien les événements qui se défilent. On veut constamment savoir ce qui arrivera.

La richesse de l'écriture comble toujours la lectrice que je suis. On aborde toujours l'espoir, l'amitié et l'entraide qui sont très présents malgré tout ce que les personnages vivent. le bien et le mal existent toujours.

L'auteur Robert R. McCammon sait bien transmettre sa petite touche personnalisée à la fin de l'histoire.

« le moment est venu de savoir si un nouveau printemps est possible ».

Je fais un petit clin d'oeil à Swan, une jeune fille avec des pouvoirs, à Sister une gardienne d'un anneau en verre, à Robin un complice idéal et à Josh un ami loyal et un père attentionné. Je pense également à Paul dont on n'oublie pas et à Rolland que le destin n'épargne pas.

Les souvenirs resteront toujours dans mon coeur et je conseille vraiment aux lecteurs de lire « swan song ». On ressent toutes sortes d'émotions et c'est une longue aventure qui ne vous laissera pas indifférent. L'auteur Robert R. McCammon a un talent énorme.

C'est un excellent échange et c'est une belle lecture. J'invite donc alors à aller voir leurs billets : @ Nadou, @ Srafina, @ Senna, @ Gatsbi.
On attend le billet de Senna.

Siabelle
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Le tome II est dans la lignée du premier. J'ai tout autant apprécié cette suite ou l'on retrouve nos principaux protagonistes du premier livre vieillies de sept ans.

C'est incroyable de voir comment Robert McCammon a pu donner autant de consistance à ses personnages. Même les méchants ont une histoire et de la profondeur.

Le roman se lit comme le visionnage d'un bon film. Il est compliqué de le lâcher.
Un infime bémol pour moi sur la tournure finale mais rien de rédhibitoire et cela ne reste qu'un avis personnel.

J'ai dans ma PAL le fléau en version intégrale de Stephen King dont je n'avais pas envisagé la relecture immédiatement mais force est de constater que je souhaite poursuivre dans le monde post-apocalyptique…

Je ne peux que conseiller de lire Swan Song pour tous les passionnés de ce genre de lecture.
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Ça y est, l'holocauste nucléaire est advenu. Les jeux sont faits.
Pour les humains, la fin semble se profiler. Pour le maître du jeu, la partie ne fait que commencer…

Une poignée de survivants émerge péniblement des décombres de la civilisation. Mais sont-ils si chanceux que cela ? Vivre sur une terre devenue stérile, subir les radiations mortelles, tuer pour ne pas être tué, est-ce que cela en vaut la peine ?

Tel est le décor de la vaste fresque apocalyptique qui se joue au fil des quelque mille pages de ce Swan Song.


Un petit mot sur les livres : cette édition est juste magnifique. Il suffit de lire attentivement les quelques pages qui suivent et précèdent le texte pour réaliser le soin apporté à la réalisation. En prime, une petite biographie très bien faite à la fin du roman.
Le tome 1, sans dénouement satisfaisant, n'est pas vraiment autonome. Il est donc préférable d'enchainer sur le second, et ma présente critique portera sur l'ensemble de l'oeuvre.

McCammon, je connaissais pas. Grâce à l'aimable invitation de mon ami babéliote Senna pour une lecture commune, c'est chose faite, et je l'en remercie car l'aventure valait son pesant de pages !


Dans sa biographie, on apprend que l'auteur écrit depuis le plus jeune âge. Cela explique peut-être la qualité d'écriture peu commune, un aspect qui saute aux yeux dès les premières lignes. Et cette qualité ne faiblit à aucun moment : une écriture solide et constante.

Le style est fluide et agréable, sans être particulièrement prononcé. La force de McCammon est de cocher toutes les cases qui font les bons conteurs :
- Un univers cohérent bien rendu.
- Un équilibre remarquable entre descriptions, dialogues et action. Sans jamais rentrer dans le contemplatif, les descriptions sont suffisamment imagées pour rendre compte de l'univers de désolation dans lequel évoluent les personnages.
- Une écriture logique, précise, avec de nombreux rappels.
- Un excellent sens de la scène et de la chorégraphie d'action.
- Des personnages très bien travaillés auxquels on croit, qu'on aime ou qu'on déteste.
- Des péripéties nombreuses et variées s'accordant avec les personnalités et l'univers. Une alternance de moments forts et de moments de répit.
- Un fil d'Ariane ténu mais solide, qui se déroule lentement par l'entremise de détails savamment distillés pour amener à l'inexorable dénouement tant attendu.

Comme qualité plus spécifique, j'ai noté la régularité dans l'écriture, particulièrement dans la forme. Ainsi les chapitres sont de taille homogène et regroupés au sein de parties des 70 pages environ, à l'exception des deux dernières qui font 100 pages chacune. J'ai apprécié les titres des chapitres qui, très modestement et classiquement, résument le texte en extrayant une phrase représentative. C'est bien fait.


Swan Song, c'est avant tout une atmosphère, une couleur, une odeur. Pas des plus agréables, hein, on est dans du post-apo dur, ici !
L'univers dévasté, aride et sans pitié (sans espoir ?) rappellera La Route, de McCarty. Mais l'atmosphère n'a rien à voir. Autant l'écriture sensible et introspective de McCarty nous fait rentrer dans la peau du père et de son fils, dans un monde cauchemardesque devenu inhumain, et l'on n'en sort pas indemne. Autant Swan Song se traverse sans encombre (pour le lecteur !) malgré les descriptions parfois gores et la noirceur de certains personnages. C'est que l'auteur sait contrebalancer l'horreur par l'optimisme et la ténacité de certains personnages, par l'héroïsme ou la générosité d'autres.
Il y a aussi du Mad Max dans Swan Song avec ce clivage, parmi les survivants, entre groupes pacifiques et factions belliqueuses, ou encore la valeur que prend l'eau et l'essence. Mais alors que Mad Max tire clairement vers la science-fiction (la technologie y est toujours prisée), Swan Song penche davantage vers la Fantasy, car l'élément fantastique (voire magique) prend ici le pas.


C'est clairement une des originalités (et un gros point fort) de Swan Song que d'incorporer une dimension fantastique ou magique. Certes, les éléments en question sont discrets, mais ils accompagnent le récit d'un bout à l'autre (l'introduction de l'anneau magique et celle du Diable ont lieu dès les premiers chapitres), et font partie intégrante du scénario. La découverte des mystères qui accompagnent ces manifestations surnaturelles alimente l'intérêt.

Un autre aspect rapproche Swan Song du genre de la Fantasy : celui de la quête ou du parcours initiatique du personnage principal. Ici, nous suivons plusieurs personnages principaux, et chacun a droit à sa quête personnelle.
Swan est le personnage central et sa quête est la plus classique : découvrir et maîtriser les pouvoirs qu'elle seule semble détenir.
Josh a la lourde responsabilité de protéger Swan, coûte que coûte.
Sister est la porteuse de l'anneau, et sa quête rappelle celle de Frodon dans le Seigneur des Anneaux.
Le colonnel s'investit lui-même de la tâche de reciviliser la population survivante, à sa manière.
Le jeune Roland endosse la carrière classique du Chevalier.

Mais là où McCammon fait fort, et c'est selon moi la plus grande réussite du roman, c'est qu'il parvient à juxtaposer derrière ces quêtes apparentes des quêtes intérieures (identité, refoulements). Ces quêtes intimes s'appuient sur un passé des différents personnages formidablement fouillé et bien exploité tout au long de l'histoire.

Les personnages de Swan Song sont nombreux et variés. Ce sont de bons archétypes dont l'auteur a choisi de limiter les forces.


Si les thèmes classiques du post-apo sont au rendez-vous (la violence, la mort, l'espoir, la reconstruction…), trois thèmes sortent du lot, les deux derniers étant fortement liés :
- le climat est traité de façon magistrale et donne sa consistance à l'univers.
- le religieux est omniprésent. Dans toutes les bouches avec les « Oh mon Dieu ! » qu'on ne compte plus. Dans tous les esprits surtout. On reconnait bien là l'Amérique profonde.
- La lutte entre le bien et le mal forme la véritable clé de voute du roman. À ce titre, Swan Song rappelle ces contes fantastiques où candeur et méchanceté s'affrontent au plus au niveau. (*)


Mes petites déceptions :
- Certains choix scénaristiques, comme le fait remplacer l'un des compagnons de Sister par un autre à un moment donné.
- Des choix un peu trop naturels et logiques concernant l'évolution des personnages. Il y avait peut-être matière à plus de complexité, plus de surprise.
- le traitement du pouvoir de l'anneau sur la fin (que je ne m'explique pas).


En conclusion, une très belle découverte et une longue traversée fort agréable !

(*)
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Alors que le premier tome de Swan Song m'avait laissée émerveillée, j'aurais pu, j'aurais dû me précipiter sur la suite et fin de ce roman à la fois horrifique, fantastique et post-apocalyptique. Sauf que mon appétit de lecture est telle que je saute de bouquin en bouquin sans réfléchir et que, souvent, j'oublie de reprendre mon souffle. Enfin, je suppose qu'après une telle expérience de jubilation livresque avec le Feu et la Glace, je craignais une déception.
Heureusement, j'ai retrouvé cette même jubilation et ces relents de nostalgie mêlés d'images de films de genre et de lecture de King. Pus que cela, j'ai découvert aussi un autre aspect, peu présent dans le premier opus : la profondeur. Profondeur de la symbolique, profondeur de la narration qui prend son sens à mesure que la fin du récit approche, profondeur de l'empathie et de l'aversion éprouvées pour tel ou tel personnage. Il ne s'agit pas de gore pour du gore ni de violence pour de la violence, il s'agit d'un conte sur l'humanité, la foi, l'espoir et nos vils instincts. Une duologie finalement si enivrante que je serai bien incapable de rester objective. Au lieu de cela, je vais me contenter de le dire haut et fort : je quitte à regret cette histoire, le sourire toutefois aux lèvres, comme toujours, quand je ressors d'une grande aventure.
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Swan song c'est une duologie extraordinaire qui se déroule dans un univers post-apocalyptique. Après une guerre nucléaire entre la Russie et les Etats-Unis, le monde est à feu et à sang. Dans le premier tome, on découvrait une Amérique exsangue, dont les terres mortes étaient envahies par les pilleurs. Dans cet univers mortel, le lecteur suivait trois groupes de personnages: Josh, le catcheur géant qui protège Swan; Sister, ex-SDF, à la recherche d'un espoir; un colonel et le jeune Roland qui décident d'embrasser le côté obscur des forces en présence.

On retrouve dans ce second tome ces personnages qui tendent tous vers la même chose: trouver de la nourriture, un abri, un peu de réconfort. Une fois de plus, j'ai adoré la narration adoptée par l'auteur qui alterne entre les points de vue des différents protagonistes. Les pages se tournent à une vitesse folle. On a envie de savoir ce qui va arriver à Sister, à Josh et à Swan. le monde est devenu violent, sanglant et c'est la loi du plus fort qui règne sur des terres ravagées. le lecteur sait que tout repose alors sur Swan, le dernier rempart d'humanité et d'espoir contre la barbarie. C'est le tome de la reconstruction vers une humanité disparue.

Il y a un côté également fantastique qui subsiste ici en la personne du diable lui-même. Il vous observe, cherche à vous corrompre en prenant toutes les formes possible. L'humanité saisira-t-elle sa deuxième chance ou pactisera-t-elle avec le malin?

L'auteur a le don de nous faire aimer ses personnages. On s'attache forcément à eux et nos coeurs battent à l'unisson. Véritable page-turner, je n'avais pas envie de terminer cette histoire. Quand j'ai tourné la dernière page du roman, je me suis sentie seule, comme abandonnée. Que lire après cette claque monumentale?

Lisez Swan song! Je vous promets un moment de lecture inoubliable! (Je ne garantie pas le SAV).
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Sept années se sont écoulées depuis que le monde a été dévasté par le feu atomique, sept années d'un hiver nucléaire qui a rendu la nature hostile et où survivre est un combat au quotidien pour les quelques rescapés de la folie des hommes.

On retrouve Josh et Swan, tous deux lourdement marqués par les radiations, qui sillonnent le pays, de colonie en colonie, en compagnie de Rusty, du chien Killer et du cheval Mulet.

Sister et Paul suivent tant bien que mal les images que l'anneau de cristal transmet à Sister. Elle est désormais convaincue qu'elle doit retrouver Swan, mais pas facile de suivre une piste aussi diffuse.

Le colonel Macklin et Roland n'ont de cesse de grossir les rangs et les stocks de leur Armée de l'Excellence ; tant pis si pour y parvenir ils doivent piller les colonies qu'ils croisent et tuer tout individu susceptible de représenter une menace.

De son côté l'homme à l'oeil écarlate, ainsi que le surnomme Swan, continue de traquer inlassablement Sister et son anneau, plus déterminé que jamais à détruire cette chose qu'il ne connaît pas et qui lui fait redouter le pire.

Le pire, pour celui qui pourrait bien être le Diable en personne, est que l'espoir refasse surface des profondeurs. Cet anneau et Swan pourraient bien être les vecteurs de cet espoir…

Ce second opus est encore plus glauque que le précédent, il faut dire qu'à la survie à proprement parler va s'ajouter un combat entre le Bien et le Mal qui va, plus que jamais, prendre des dimensions mystiques, voire bibliques.

À l'instar du Fléau de Stephen King (publié une première fois en 1977 et réédité en 1990 dans une édition intégrale et révisée), Robert McCammon opte pour un manichéisme assumé, pour ne pas dire revendiqué.

Un second opus qui vous réservera encore bien des surprises (bonnes ou mauvaises) avec son lot de morts violentes. Mais qui vous permettra aussi de faire de belles rencontres avec de nouveaux personnages, notamment Robin et Glory.

Mais le maître-mot de ce second opus reste l'espoir malgré la noirceur et la violence quasi omniprésentes. Un espoir qui se conjugue au féminin et qui pourrait bien donner une seconde chance à l'Humanité… Reste à savoir si elle saura la saisir.

Les chapitres courts et l'écriture directe de Robert McCammon permettent de maintenir le rythme et l'intensité, surtout au coeur des phases d'action (et elles sont nombreuses).

D'ores et déjà je peux affirmer que Swan Song restera l'une des plus belles découvertes littéraires de cette année 2023, une oeuvre majeure dans le registre post-apocalyptique.
Lien : https://amnezik666.blog/2023..
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Suite et fin de ce diptyque post-apo !
Si le premier tome prenait le parti de nous décrire un peu l'avant de la catastrophe, ce second tome nous informe qu'on a les deux pieds dedans, qu'on le veuille ou non.

Avec sa galerie de personnages hauts en couleur, entre les fous et les désespérés, dur de s'accrocher à la vie, et pourtant, pourtant, un mince filet d'espoir subsiste...

Un tome complètement fou, glacial, sombre, violent et cruel, à l'image de ce qu'on y raconte. Rien n'est enjolivé, à part la noirceur des âmes et des actes désespérés.
J'ai frémis, j'ai été mal à l'aise, j'ai flippé pour mes chouchous, j'ai appris à y croire même dans cette mélasse faite de méfiance et de désillusion, à croire en l'homme, à croire en autre chose.

Un belle claque, une aventure hors des clous, en bref, une lecture parfaite!
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Seulement quelques jours que j'ai terminé le tome 1 et je n'ai pas pu me contenir pour débuter et littéralement absorber ce second volet tellement l'histoire écrite par Robert McCammon est riche de tout ce que j'aime, du post-apocalyptique nerveux et intelligent, sans épargner ni les personnages, ni le lecteur, toujours de l'onirisme au milieu de la d'échéance d'un monde sans pitié à l'agonie.
L'histoire de ce second tome se déroule sept ans après la fin du 1.
Swan a grandi, Sister et Josh ont vieilli, et surtout les maladies dont une très étrange ont fait leur apparition (je ne peux vous en dire plus là-dessus).
Toutes les histoires qui se croisaient dans le premier tome vont finir par se rejoindre, de même pour les protagonistes.
Nous découvrons également quelques nouveaux personnages.
Swan se découvre, et malgré sa sensibilité fait preuve de maturité.
La fin est juste excellente et conclut ce dyptique avec panache et angoisse.
J'aimerais tant ne pas les avoir lus ces livres, pour les découvrir et m'émerveiller sur la richesse de l'histoire à nouveau.
Attention aux âmes sensibles tout de même, on ne fait pas vraiment dans la dentelle ici.
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Sept années ont passé depuis cette funeste journée du 17 juillet. Sept ans que le soleil a laissé la place à un hiver sans fin, les réserves en carburant et les vivres s'amenuisent, les survivants dont la plupart sont affublés du terrible "masque de Job" doivent faire face à de nombreux dangers. Il n'est pas rare de tomber nez à nez avec un lynx à deux têtes ou pire encore se voir être la cible d'une attaque de mercenaires qui bossent pour une des ces immenses armées qui sillonnent le pays.

Le colonel Macklin et son jeune bras droit devenu capitaine, Roland Croninger, ont parcouru bien du chemin depuis la Maison Terre et se trouvent à la tête de l'Armée de l'Excellence. Une véritable force de destruction, armée, organisée et véhiculée, qui comptent des milliers de membres qui s'attaquent aux colonies dans le but d'assurer leur suprématie et récupérer le plus de ressources possibles.

De leur côté, Paul et Sister, grâce à l'aide de l'anneau de verre, cherchent une mystérieuse jeune fille (Swan), accompagnée d'un géant (Josh) tout en prenant soin d'éviter l'homme à l'oeil écarlate. Swan prend conscience de son pouvoir, ses mains sont capable de faire renaître ce qui semblait mort.
Un don qui attise les convoitises...

Ce deuxième tome est une nouvelle fois très riche en rebondissements. McCammon qui attache une importance particulière à donner du relief et de la contenance à ses personnages, nous entraîne dans une lutte entre le bien et le mal. Est-ce que la sauvagerie et les ténèbres vont finir par engloutir ce monde post-apocalyptique ? Ou reste t-il une lueur d'espoir et un peu d'humanité enfouie dans le coeur des hommes ?

Un énorme coup de coeur pour cette saga qui a tout pour plaire ! de l'action (je le redis certaines scènes sont à couper le souffle), de la tension dramatique, des personnages complexes et profonds avec une part de fantastique. Je ne connaissais pas cet auteur mais la présentation de l'éditeur à la fin du livre m'a donné envie de lire ses autres livres. Et je sais que je pourrais compter sur Monsieur Toussaint Louverture pour me faire découvrir sa production littéraire.




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Hier soir encore, le Washington Post me demandait ce que j'étais en train de lire de dingo en ce moment. « le deuxième tome de Swan Song », que j'ai répondu « et c'est un type qui s'appelle Rob… »

« …ert McCammon, ce gars là c'est un pur produit de chez nous » qu'ils m'ont coupé.

Bon basta les bêtises ; si t'as envie de lire une supère saga qui fait BOOOM, des méchants ultra violents, hyper racistes et des gentils maladroits en 2023 mais qui faisaient office de sauveurs et de sauveuses dans les années 80, Swan Song c'est la critique éternelle du Bien contre le Mal avec tous les clichés les plus gros qu'on a pu voir dans le cinéma américain de cette époque.

Quoi ? C'est inutile de vous dire que la mayo a carrément pris de mon côté ?? Bah balek, je le dis quand même. Pétard ça m'a mis la chanson du générique de Team America de Matt Stone et Trey Parker dans le crâne (« Americaaaaa ! fuck yeaaaah »).

Saga qui propulse les États Unis au centre du monde (je me suis tapé une grosse barre de rire sur le devenir du Président américain), le Destin grâce au tarot à la sauce US…

Mettez de côté les impressions à la Mad Max et visez plutôt New York 1997, voire Cyborg (un chef d'oeuvre immense avec JCVD), une BO imaginaire contenant également le graphisme de toutes les pochettes vinyles d'Iron Maiden et du bon gros gore cradingue à la sauce Trauma (la firme qui a donné naissance à Toxic Avengers et aux Surfers nazis doivent mourir).

Un régal qui empêche de s'enfiler quelque chose dans le même genre juste après tellement c'est riche, mais tellement récréatif qu'on reprendrait bien un peu de rab malgré tout, juste pour le vice et la gourmandise.

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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