Stella Maris

Livre pris au hasard dans la bibliothèque, publié tout récemment aux éditions de l'Olivier. Je n'avais encore jamais rien lu de Cormac Mc Carthy, même si La Route est dans ma PAL depuis un petit moment...

Je me suis plongé dans la lecture de ce roman sans lire d'avis au préalable, j'ai juste su que ça pouvait éclaircir certains éléments du Passager.

Mon sentiment est très partagé : d'un côté j'ai ressenti un profond malaise face aux sujets évoqués par le psychiatre et Alicia (catastrophe nucléaire, inceste, suicide, entre autres joyeusetés) parfois sans ne rien comprendre (je suis allergique aux mathématiques). Et d'un autre côté, j'ai pu être ébloui par certaines fulgurances, des lumières dans cette noirceur angoissante, notamment sur la perception de la folie ou sur le questionnement du sens donné à la vie.

Il en reste qu'on ne sait pas trop où l'auteur veut en venir (mais j'aurais peut-être dû commencer par le Passager ?) et j'ai terminé le livre à la quatrième vitesse, pressé d'en finir avec cette lecture malaisante.

Bon voilà, mon premier contact avec Mc Carthy n'aura pas été très heureux... Et je pense ainsi attendre encore un peu avant d'ouvrir La Route...

Vous vous rappelez quand les profs nous écrivaient "verbiage" dans la marge ? Ben là c'est ça. L'idée est chouette mais alors les passages sur les maths sont ultra pénibles sauf peut être si vous préparez un doctorat? L'absence de guillemets et tirets aussi vous perd dans les dialogue. Pourquoi faire subir ça au lecteur ? Que c'est inconfortable ! J'ai laissé tomber en cours de route... Dommage l'idée de départ me plaisait énormément.... Lecture à reprendre dans une autre vie!